Si c’était à refaire, les étudiants A. Mbaye et A. Diagne, ainsi que leur complice B. Faye ne commettraient pas l’acte qui leur a valu des démêlés judiciaires. Les deux premiers nommés avaient une relation amoureuse au cours de laquelle ils ne se privaient de rien. Les tourtereaux entretenaient des relations sexuelles sans se protéger. C’est ainsi que la demoiselle A. Mbaye, 19 ans, est tombée enceinte. Ne voulant pas assumer cette grossesse, les jeunes amants ont décidé de recourir à l’avortement.
Pour ce faire, raconte-t-on dans L'As, A. Mbaye a acheté 4 comprimés “Artotec” moyennant la somme 30 000 Fcfa auprès de la dame B. Faye pour interrompre sa grossesse. Dès qu’elle a ingurgité le médicament, elle a commencé à se plaindre de douleurs au bas-ventre. C’est ainsi qu’elle a été acheminée à l’hôpital où l’homme de l’art qui l’a consultée a diagnostiqué une interruption volontaire de grossesse avant d’alerter la police. C’est ainsi que les hommes en tenue sont entrés en action en interpellant les trois mis en cause. Attraite devant le parloir du tribunal de Dakar pour vente illicite de médicaments et complicité d’interruption volontaire de grossesse, B. Faye reconnaît avoir vendu le produit qui est un anti-inflammatoire cytotique destiné, à la base, à tuer les cellules dans le cadre du traitement de certaines maladies, mais dont la déviance peut causer un avortement. A Diagne (petit-ami de A. Mbaye) avoue qu’il a aidé sa copine à interrompre sa grossesse de deux mois. La fille est également passée aux aveux. Le délibéré sera rendu le 8 août prochain.
Pour ce faire, raconte-t-on dans L'As, A. Mbaye a acheté 4 comprimés “Artotec” moyennant la somme 30 000 Fcfa auprès de la dame B. Faye pour interrompre sa grossesse. Dès qu’elle a ingurgité le médicament, elle a commencé à se plaindre de douleurs au bas-ventre. C’est ainsi qu’elle a été acheminée à l’hôpital où l’homme de l’art qui l’a consultée a diagnostiqué une interruption volontaire de grossesse avant d’alerter la police. C’est ainsi que les hommes en tenue sont entrés en action en interpellant les trois mis en cause. Attraite devant le parloir du tribunal de Dakar pour vente illicite de médicaments et complicité d’interruption volontaire de grossesse, B. Faye reconnaît avoir vendu le produit qui est un anti-inflammatoire cytotique destiné, à la base, à tuer les cellules dans le cadre du traitement de certaines maladies, mais dont la déviance peut causer un avortement. A Diagne (petit-ami de A. Mbaye) avoue qu’il a aidé sa copine à interrompre sa grossesse de deux mois. La fille est également passée aux aveux. Le délibéré sera rendu le 8 août prochain.