Suite et pas fin du scandale de détournement de six milliards FCFA qui secoue la banque Orabank.
Grâce à des complicités internes, huit sociétés détentrices de comptes à la banque ont créé les flux financiers entre elles, sur la base de chèque sans provisions pour bénéficier d’une série de crédits immédiats douteux.
Au sommet de la pyramide se trouve la société Sam Sam Sarl contrôlée par l’opérateur économique Moussa Ndiaye.
Des chèques ont été tirés de la Banque islamique du Sénégal (BIS), la BIMAO, la Bridge Bank et la banque BOA.
Les mis en cause et leurs complices sont entendus par la Dic. Ils sont poursuivis pour association de malfaiteurs, escroquerie en bande organisée, faux et usage de faux….
En attendant les conclusions de l’enquête de la DIC, le nouveau directeur général de la banque, Michel Kofi Dorkenoo, qui a succédé à Morio, a pris des mesures conservatoires.
Il a limogé quatre cadres de la banque impliqués dans l’octroi des crédits incriminés.
Il a suspendu le Comité chargé des crédits ; les décisions relatives aux prêts étant désormais soumises à la maison-mère à Lomé, au Togo. D’autres cadres intervenant dans les crédits ont reçu des avertissements et vont passer devant les enquêteurs de la DIC.
Le présumé cerveau serait l’époux de la fille d’un très grand dignitaire religieux.