L’entreprise Bisa immobilier a implanté un site d’exploitation de béton à 25m de la maison de Mame Goor Diazaka. Ce qui n’a pas été du goût de l’artiste.
À l’en croire, tout le quartier souffre à cause de la pollution. Mame Goor est monté au créneau quand sa mère a succombé à une détresse respiratoire. En sa qualité d’artiste et de conseiller municipal, il a mobilisé ses voisins pour dénoncer l’implantation de l’entreprise dans le quartier.
Une poursuite judiciaire a été d’ailleurs déclenchée. Le juge des référés a mandaté un expert pour qu’il étudie les paramètres de l’installation.
C’est dans ces circonstances que l’entreprise a organisé une conférence de presse pour défendre ses intérêts. « À mon arrivée, j’ai reconnu dans la foule un journaliste. Je me suis approché de lui pour lui expliquer le stratagème des dirigeants de l’entreprise. Mais, j’ai été intercepté par des nervis, armés jusqu’aux dents. Pour me défendre, j’ai juste dit que personne ne me touche. Je n’ai insulté personne », a argué Mame Goor Diazaka à la barre du tribunal correctionnel de Dakar, ce mercredi 26 avril 2023.
Pourtant, la vidéo de l’altercation a fait le tour de la toile. Le chanteur avait proféré des injures et menaces de mort qui lui ont valu une plainte courant avril 2022. Selon le vigile Amadou Kandé, le prévenu l’a traité d’esclave et de sale nervi.
« Il a voulu forcer l’entrée pour mettre fin à la conférence de presse. Je lui ai barré la route pour lui demander gentiment de rebrousser chemin. Mais, il a proféré des injures salaces, avant de menacer de me tuer avec une arme à feu. Il a même menacé de déléguer des jeunes de son quartier pour qu’ils s’occupent de mon cas », a relaté la partie civile.
Son conseil a réclamé 30 millions francs Cfa, en guise de dédommagement. Le substitut du procureur a sollicité l’application de la loi. De l’avis de Me Assane Dioma Ndiaye, la partie civile mène un combat par procuration. Les conseil de la défense ont ainsi plaidé le renvoi des fins de la poursuite. L’affaire sera vidée le 10 mai prochain.
Rewmi
À l’en croire, tout le quartier souffre à cause de la pollution. Mame Goor est monté au créneau quand sa mère a succombé à une détresse respiratoire. En sa qualité d’artiste et de conseiller municipal, il a mobilisé ses voisins pour dénoncer l’implantation de l’entreprise dans le quartier.
Une poursuite judiciaire a été d’ailleurs déclenchée. Le juge des référés a mandaté un expert pour qu’il étudie les paramètres de l’installation.
C’est dans ces circonstances que l’entreprise a organisé une conférence de presse pour défendre ses intérêts. « À mon arrivée, j’ai reconnu dans la foule un journaliste. Je me suis approché de lui pour lui expliquer le stratagème des dirigeants de l’entreprise. Mais, j’ai été intercepté par des nervis, armés jusqu’aux dents. Pour me défendre, j’ai juste dit que personne ne me touche. Je n’ai insulté personne », a argué Mame Goor Diazaka à la barre du tribunal correctionnel de Dakar, ce mercredi 26 avril 2023.
Pourtant, la vidéo de l’altercation a fait le tour de la toile. Le chanteur avait proféré des injures et menaces de mort qui lui ont valu une plainte courant avril 2022. Selon le vigile Amadou Kandé, le prévenu l’a traité d’esclave et de sale nervi.
« Il a voulu forcer l’entrée pour mettre fin à la conférence de presse. Je lui ai barré la route pour lui demander gentiment de rebrousser chemin. Mais, il a proféré des injures salaces, avant de menacer de me tuer avec une arme à feu. Il a même menacé de déléguer des jeunes de son quartier pour qu’ils s’occupent de mon cas », a relaté la partie civile.
Son conseil a réclamé 30 millions francs Cfa, en guise de dédommagement. Le substitut du procureur a sollicité l’application de la loi. De l’avis de Me Assane Dioma Ndiaye, la partie civile mène un combat par procuration. Les conseil de la défense ont ainsi plaidé le renvoi des fins de la poursuite. L’affaire sera vidée le 10 mai prochain.
Rewmi