L’ingénieur conseil directeur de la société française “Soloner” donnait un cours sur l’éco-construction dans le cadre du programme d’accompagnement de cette approche. “La conception du bâtiment fait appel à la cimenterie qui représente environ 7% des émissions mondiales de gaz à effet de serre”, a dit le formateur, estimant qu’il faut mettre une plate forme collaborative avec des professionnels. A ce titre, Mohamed Abdessalam a expliqué que les matériaux utilisés dans l’éco-construction peuvent aider à diminuer ces risques, créer le confort à faible coût.
“Il faut valoriser les filières locales et favoriser ainsi l’économie locale en réduisant les difficultés énergétiques du pays avec le transfert technologique”, a-t-il soutenu. Selon lui, “les pays chauds et tropicaux sont confrontés à des défis similaires, avec des hautes températures qui nécessitent un refroidissement à l’intérieur”. “Il faut donc user de matériaux locaux adaptés, minimiser l’utilisation d’énergies fossiles”, a relevé l’ingénieur qui a ajouté que “pour des bâtiments durables en climat chaud et tropical, il faut partager de bonnes pratiques et le avoir-faire entre les pays et les experts”.
“Pour bâtir un monde durable, il faut innover avec l’éco-construction qui est une démarche, une d’adaptation au climat qui apporte une réponse architecturale après une bonne analyse du site”, a dit l’expert français. Il s’agit, selon lui, de “réconcilier le monde économique et l’environnement en vue de promouvoir des bâtiments durables, surtout en milieu tropical”.