Marié et père de deux enfants, Moda Diakhaté alias Karim Diakhaté avait trouvé une façon très spéciale de se faire de l'argent. Après avoir ciblé une maison dans les quartiers huppés de Dakar (Ngor, Almadies, Mermoz...), il attendait que les maîtresses des lieux se rendent au boulot.
Puis, il se présente en qualité de maintenancier aux domestiques de ses victimes et leur dit qu'il devait réparer les climatiseurs. Et pour convaincre ses interlocutrices, Moda Seck simulait un appel téléphonique avec leurs patronnes. Il utilise ensuite d'autres subterfuges pour les éloigner du domicile.
Pour certaines, révèle-t-on dans "Rewmi", il leur faisait nettoyer des filtres et pour d'autres, il les envoyait pour acheter du crédit. Ainsi, il fracassait les armoires, avant de faire main basse sur des bijoux en or, des numéraires ainsi que des matériels électroménagers. Avec ce mode opératoire, Il avait réussi à cambrioler 27 maisons courant 2019.
Parmi les plaignants, seul Seydou Boubacar Badiane était détenteur d'une vidéo surveillance qu'il avait remise aux enquêteurs de la Division des investigations criminelles. Et dans sa déposition, il avait dit que le cambrioleur était venu chez lui à bord d'un véhicule de marque Hyundai. Une déclaration corroborée par les autres femmes de ménage qui ont été entendues à la police.
Munis de toutes ces informations, les limiers saisissent la douane pour avoir l'identité du conducteur dudit véhicule, dépourvu de plaque d'immatriculation. C'est ainsi que Moda Seck a été interpellé par les soldats de l'économie à bord de la voiture incriminée, au moment où il se rendait à Ngaye Mekhé.
Soumis au feu roulant des questions, il plaide coupable et fait le tour de toutes les maisons qu'il a eu à visiter en compagnie des enquêteurs. Dans ses aveux, il renseigne que le commerçant ayant pignon à la salle de vente, Mbaye Ngom, était son receleur attitré. Il lui vendait tout ce qui était matériel électroménager issu de ses cambriolages, excepté l'or qu'il revendait au Mali.
Poursuivant leurs investigations, les limiers découvrent que le malfaiteur avait construit une belle maison à Ngaye Mekhé, sa ville natale grâce à sa sale besogne. Et la perquisition effectuée dans ladite demeure s'était soldée par la découverte d'une importante quantité de bijoux en or appartenant aux victimes, un stylo en or gravé au nom de Binta Madior Fall, des montres, des parfums de luxe.
Aussi, la fouille qui a été faite dans son appartement à la rue 10, a été fructueuse avec la saisie de bijoux en or et des numéraires. Attrait hier, devant le tribunal correctionnel de Dakar pour vol avec effraction et usage de véhicule, blanchiment de capitaux, Moda Seck allègue avoir cambriolé uniquement la maison de Seydou Boubacar Badiane, sise à Mermoz. "Quand je me rendais chez lui, je cherchais une location. Une fois sur les lieux, l'idée de voler son or m'est arrivé en tête. J'ai vendu le butin à 6 millions francs et non 15 millions francs FCfa", a-t-il avancé.
Mbaye Ngom a lui aussi contesté les faits. Alors qu'à l'enquête préliminaire il avait confié que que Moda Seck lui vendait les appareils électroménagers des parties civiles. Seuls à comparaître à la barre, Seydou Boubacar Badiane, Dr. Issa Diop Touré, Fatoumata Gaye et Oumar Gaye ont évalué leur préjudice à 91 millions FCfa.
Faisant ses réquisitions, la représentante du parquet a informé que le juge avait pris une mesure conservatoire à propos de la maison de Moda Seck. "C'est un individu froid qui agit sans état d'âme, vu le nombre de victimes qu'il a fait. S'il bénéficiait aujourd'hui d'une peine clémente, il n'hésiterait pas à reprendre", a-t-elle relevé, avant de requérir sept ans ferme et une amende de 500.000 francs Cfa contre Moda Seck.
Elle a aussi demandé la confiscation de sa maison et de son véhicule. Pour ce qui est de Mbaye Ngom, la parquetière a sollicité sa relaxe. Conseil de ce dernier, Me Abdy Nar Ndiaye a formulé la même demande. Pour le vol perpétré au domicile de Seydou Badiane, Me Oumar Sène, avocat de Moda Seck, a sollicité une application bienveillante de la loi. L'affaire est mise en délibéré au 24 mars prochain.
Puis, il se présente en qualité de maintenancier aux domestiques de ses victimes et leur dit qu'il devait réparer les climatiseurs. Et pour convaincre ses interlocutrices, Moda Seck simulait un appel téléphonique avec leurs patronnes. Il utilise ensuite d'autres subterfuges pour les éloigner du domicile.
Pour certaines, révèle-t-on dans "Rewmi", il leur faisait nettoyer des filtres et pour d'autres, il les envoyait pour acheter du crédit. Ainsi, il fracassait les armoires, avant de faire main basse sur des bijoux en or, des numéraires ainsi que des matériels électroménagers. Avec ce mode opératoire, Il avait réussi à cambrioler 27 maisons courant 2019.
Parmi les plaignants, seul Seydou Boubacar Badiane était détenteur d'une vidéo surveillance qu'il avait remise aux enquêteurs de la Division des investigations criminelles. Et dans sa déposition, il avait dit que le cambrioleur était venu chez lui à bord d'un véhicule de marque Hyundai. Une déclaration corroborée par les autres femmes de ménage qui ont été entendues à la police.
Munis de toutes ces informations, les limiers saisissent la douane pour avoir l'identité du conducteur dudit véhicule, dépourvu de plaque d'immatriculation. C'est ainsi que Moda Seck a été interpellé par les soldats de l'économie à bord de la voiture incriminée, au moment où il se rendait à Ngaye Mekhé.
Soumis au feu roulant des questions, il plaide coupable et fait le tour de toutes les maisons qu'il a eu à visiter en compagnie des enquêteurs. Dans ses aveux, il renseigne que le commerçant ayant pignon à la salle de vente, Mbaye Ngom, était son receleur attitré. Il lui vendait tout ce qui était matériel électroménager issu de ses cambriolages, excepté l'or qu'il revendait au Mali.
Poursuivant leurs investigations, les limiers découvrent que le malfaiteur avait construit une belle maison à Ngaye Mekhé, sa ville natale grâce à sa sale besogne. Et la perquisition effectuée dans ladite demeure s'était soldée par la découverte d'une importante quantité de bijoux en or appartenant aux victimes, un stylo en or gravé au nom de Binta Madior Fall, des montres, des parfums de luxe.
Aussi, la fouille qui a été faite dans son appartement à la rue 10, a été fructueuse avec la saisie de bijoux en or et des numéraires. Attrait hier, devant le tribunal correctionnel de Dakar pour vol avec effraction et usage de véhicule, blanchiment de capitaux, Moda Seck allègue avoir cambriolé uniquement la maison de Seydou Boubacar Badiane, sise à Mermoz. "Quand je me rendais chez lui, je cherchais une location. Une fois sur les lieux, l'idée de voler son or m'est arrivé en tête. J'ai vendu le butin à 6 millions francs et non 15 millions francs FCfa", a-t-il avancé.
Mbaye Ngom a lui aussi contesté les faits. Alors qu'à l'enquête préliminaire il avait confié que que Moda Seck lui vendait les appareils électroménagers des parties civiles. Seuls à comparaître à la barre, Seydou Boubacar Badiane, Dr. Issa Diop Touré, Fatoumata Gaye et Oumar Gaye ont évalué leur préjudice à 91 millions FCfa.
Faisant ses réquisitions, la représentante du parquet a informé que le juge avait pris une mesure conservatoire à propos de la maison de Moda Seck. "C'est un individu froid qui agit sans état d'âme, vu le nombre de victimes qu'il a fait. S'il bénéficiait aujourd'hui d'une peine clémente, il n'hésiterait pas à reprendre", a-t-elle relevé, avant de requérir sept ans ferme et une amende de 500.000 francs Cfa contre Moda Seck.
Elle a aussi demandé la confiscation de sa maison et de son véhicule. Pour ce qui est de Mbaye Ngom, la parquetière a sollicité sa relaxe. Conseil de ce dernier, Me Abdy Nar Ndiaye a formulé la même demande. Pour le vol perpétré au domicile de Seydou Badiane, Me Oumar Sène, avocat de Moda Seck, a sollicité une application bienveillante de la loi. L'affaire est mise en délibéré au 24 mars prochain.