Ouverture ce 25 octobre 2023 à Bruxelles, du Forum Global Gateway. Une rencontre à laquelle prend part le président Macky Sall sur invitation de la présidente de la Commission européenne. Dans son discours, il a réitéré l’attachement du Sénégal au « partenariat de longue date, fécond et confiant » qui nous lie à l’Union européenne.
Selon le président Sall, l’initiative Global Gateway qui couvre des domaines aussi variés que les infrastructures numériques, énergétiques et de transport, ainsi que les systèmes de santé et d’éducation, s’inscrit dans cette dynamique. Ce sont là des priorités de premier ordre pour les pays en développement, africains en particulier. «L’infrastructure, matérielle ou immatérielle, est le principal fil conducteur qui relie tous les autres secteurs qui concourent au processus de développement.
Une route, une autoroute, un port, un aéroport, un pont, une piste de désenclavement, une centrale électrique : chaque réalisation, quelle qu’en soit la taille, accélère ce processus en améliorant les conditions de vie des populations », a déclaré Macky Sall. Il dit se réjouir du fait que plusieurs projets et programmes du Sénégal dans ces domaines bénéficient du soutien de l’UE à hauteur de 193 millions d'euros. «Je peux citer à titre d’exemple l’acquisition de matériels roulants et autres équipements pour le projet en cours de finalisation de la ligne de Bus Rapid Transit reliant Dakar et sa banlieue.
À l’échelle du continent, le déficit en infrastructures reste encore élevé. Ainsi, malgré la disponibilité d’abondantes sources d’énergie qui aident à éclairer le monde, plus de 600 millions d’africains n’ont pas encore accès à l’électricité. Et dans nombre de nos pays, les conditions de transport restent encore problématiques. Ainsi, pour le transport aérien, on est parfois obligé de sortir du continent pour aller d’un pays africain à un autre », a expliqué Macky Sall.
Pour les infrastructures numériques, il a souligné que malgré les progrès enregistrés, le taux de connexion en Afrique reste encore faible : 36 % contre une moyenne mondiale de 62,5 %. «On pourrait multiplier les exemples illustratifs du déficit du continent en matière d’infrastructures. C’est pour remédier à cette situation que l’Union Africaine, le Nepad et la Bad ont lancé en juillet 2010 le Programme de développement des infrastructures en Afrique (Pida), afin de stimuler la réalisation de projets transfrontaliers dans les secteurs des transports, de l’énergie, de l’eau et du numérique, entre autres.
Quatre ans plus tard, en juin 2014, nous avons tenu à Dakar le premier sommet sur le financement du Pida, et lancé un Plan d’action prioritaire de 16 projets. Dans la même dynamique, Africa 50 a été créée en tant que mécanisme de soutien aux investissements dans les infrastructures.
Malgré les obstacles liés à l’accès au crédit, l'Afrique est en chantier », a fait savoir le président de la République. A titre d’exemple, il a rappelé qu’avec un prêt de la Bad, le Sénégal et la Gambie se sont associés pour réaliser le pont de la Sénégambie sur le fleuve Gambie, opérationnel depuis 2019. De même, a-t-il ajouté, en 2021, le Sénégal et la Mauritanie ont lancé le chantier du pont de Rosso, sur le fleuve Sénégal, avec le concours de l’Union européenne et des prêts de la Bad, et de la Banque européenne d’investissement. «Ce pont est un chaînon stratégique du corridor transfrontalier Tanger-Casablanca-Nouakchott-Dakar-Abidjan-Lagos », a souligné Macky Sall.
Adou FAYE
Une route, une autoroute, un port, un aéroport, un pont, une piste de désenclavement, une centrale électrique : chaque réalisation, quelle qu’en soit la taille, accélère ce processus en améliorant les conditions de vie des populations », a déclaré Macky Sall. Il dit se réjouir du fait que plusieurs projets et programmes du Sénégal dans ces domaines bénéficient du soutien de l’UE à hauteur de 193 millions d'euros. «Je peux citer à titre d’exemple l’acquisition de matériels roulants et autres équipements pour le projet en cours de finalisation de la ligne de Bus Rapid Transit reliant Dakar et sa banlieue.
À l’échelle du continent, le déficit en infrastructures reste encore élevé. Ainsi, malgré la disponibilité d’abondantes sources d’énergie qui aident à éclairer le monde, plus de 600 millions d’africains n’ont pas encore accès à l’électricité. Et dans nombre de nos pays, les conditions de transport restent encore problématiques. Ainsi, pour le transport aérien, on est parfois obligé de sortir du continent pour aller d’un pays africain à un autre », a expliqué Macky Sall.
Pour les infrastructures numériques, il a souligné que malgré les progrès enregistrés, le taux de connexion en Afrique reste encore faible : 36 % contre une moyenne mondiale de 62,5 %. «On pourrait multiplier les exemples illustratifs du déficit du continent en matière d’infrastructures. C’est pour remédier à cette situation que l’Union Africaine, le Nepad et la Bad ont lancé en juillet 2010 le Programme de développement des infrastructures en Afrique (Pida), afin de stimuler la réalisation de projets transfrontaliers dans les secteurs des transports, de l’énergie, de l’eau et du numérique, entre autres.
Quatre ans plus tard, en juin 2014, nous avons tenu à Dakar le premier sommet sur le financement du Pida, et lancé un Plan d’action prioritaire de 16 projets. Dans la même dynamique, Africa 50 a été créée en tant que mécanisme de soutien aux investissements dans les infrastructures.
Malgré les obstacles liés à l’accès au crédit, l'Afrique est en chantier », a fait savoir le président de la République. A titre d’exemple, il a rappelé qu’avec un prêt de la Bad, le Sénégal et la Gambie se sont associés pour réaliser le pont de la Sénégambie sur le fleuve Gambie, opérationnel depuis 2019. De même, a-t-il ajouté, en 2021, le Sénégal et la Mauritanie ont lancé le chantier du pont de Rosso, sur le fleuve Sénégal, avec le concours de l’Union européenne et des prêts de la Bad, et de la Banque européenne d’investissement. «Ce pont est un chaînon stratégique du corridor transfrontalier Tanger-Casablanca-Nouakchott-Dakar-Abidjan-Lagos », a souligné Macky Sall.
Adou FAYE