Face à une biodiversité menacée mais pleine de promesses, Daouda Ngom a insisté : « Il est urgent pour les nations africaines, de combler les fossés scientifiques et de passer à une valorisation réelle des algues et des plantes ».
Avec 718 km de littoral, le Sénégal abrite plus de 1 300 espèces de microalgues. Parmi elles, le Meristotheca senegalensis, une algue proliférante dans la presqu’île du Cap-Vert, pourrait bien devenir un atout pour des secteurs comme la pharmacie, la cosmétique, ou encore, le traitement des eaux usées.
Mais pour exploiter ce capital naturel, il faut plus que des intentions : il faut de la science, des technologies et une stratégie claire. Et c’est justement l’objectif de ce congrès international.
Réunissant des experts de l’espace francophone, deux colloques structurent cette rencontre d’une semaine à Dakar : PHYTOVALO, dédié à la valorisation des algues et plantes africaines, via les biotechnologies et l’intelligence artificielle et PHyPA, qui met l’accent sur les pédagogies innovantes et la formation hybride dans un contexte de digitalisation croissante.
L’événement, organisé avec l’AUF et la CIRUISEF, se veut un tremplin vers une économie verte et durable, dans la droite ligne du référentiel Sénégal 2050. « Ce colloque doit être un catalyseur. L’Afrique a ce qu’il faut. Ce qu’il lui faut maintenant, c’est une synergie scientifique pour transformer ses ressources en richesses durables », a conclu le ministre.
Birame Khary Ndaw
Avec 718 km de littoral, le Sénégal abrite plus de 1 300 espèces de microalgues. Parmi elles, le Meristotheca senegalensis, une algue proliférante dans la presqu’île du Cap-Vert, pourrait bien devenir un atout pour des secteurs comme la pharmacie, la cosmétique, ou encore, le traitement des eaux usées.
Mais pour exploiter ce capital naturel, il faut plus que des intentions : il faut de la science, des technologies et une stratégie claire. Et c’est justement l’objectif de ce congrès international.
Réunissant des experts de l’espace francophone, deux colloques structurent cette rencontre d’une semaine à Dakar : PHYTOVALO, dédié à la valorisation des algues et plantes africaines, via les biotechnologies et l’intelligence artificielle et PHyPA, qui met l’accent sur les pédagogies innovantes et la formation hybride dans un contexte de digitalisation croissante.
L’événement, organisé avec l’AUF et la CIRUISEF, se veut un tremplin vers une économie verte et durable, dans la droite ligne du référentiel Sénégal 2050. « Ce colloque doit être un catalyseur. L’Afrique a ce qu’il faut. Ce qu’il lui faut maintenant, c’est une synergie scientifique pour transformer ses ressources en richesses durables », a conclu le ministre.
Birame Khary Ndaw