Ils sont nombreux à avoir réagi à la déclaration du président de la République, Macky Sall, qui a dit sa détermination à mettre fin à la coupe du bois dans la forêt casamançaise. Parmi eux, le Colonel-Major Baidy Bâ, directeur des Eaux et Forêts. Selon lui, la déclaration du Président a ragaillardi tous les agents des Eaux et Forêts du Sénégal.
« C’était une fierté, une joie, car c’est lors de la célébration de la fête de l’Indépendance, une journée historique pour notre pays et devant toutes les grandes personnalités du pays, ainsi que les représentations diplomatiques, que le Président a abordé cette lancinante question du trafic de bois en Casamance. Le lieu et l’occasion font qu’aujourd’hui, nous sommes très fiers de cette communication du chef de l’Etat », a réagi le directeur des Eaux et Forêts.
Selon lui, le chef de l’Etat a parfaitement raison, car ce fléau de la coupe du boislui, c’est un problème douloureux. Il souligne que les agents des Eaux et Forêt assistent impunément à la destruction de nos forêts, particulièrement celles de la Casamance, qui font l’objet depuis plusieurs années de pillage et de destruction.
« Cela fait mal à l’homme tout court, à nous agents des Eaux et Forêts qui sommes en charge de la préservation de ce patrimoine forestier en particulier. La Direction des Eaux et Forêts mène de tout temps le combat contre les délinquants pour préserver notre richesse forestière. A un moment donné de l’histoire, nous étions dans une posture difficile, nous avions des problèmes de logistique et de ressources humaines. Mais le chef de l’Etat, étant conscient de cette situation, nous a renforcés en ressources humaines. En 2014, nous étions autour des 400 dans tout le Sénégal, mais aujourd’hui, nous dépassons les 1000 agents », a magnifié le colonel Baïdy Bä.
Mieux, se félicite-t-il, les postes les plus reculés qui étaient vacants depuis plusieurs années, sont maintenant fournis. Du point de vue logistique, d’importantes avancées ont été notées avec l’acquisition d’armes. Selon le colonel Baidy Bâ, l’autre aspect reste l’engagement de l’armée nationale, de celui des Forces de défense et de sécurité, dans cette lutte contre la coupe et le trafic de bois. Le chef de l’Etat avait demandé, rappelle le directeur des Eaux et Forêts, que l’Armée monte en puissance et que toutes les FDS se joignent au service des Eaux et Forêts contre ce trafic.
« Il y a eu maintenant une synergie des actions, une mutualisation des moyens de lutte. Car, nous ne sommes plus seuls sur le terrain dans ce combat, ce qui fait que les FDS portent un coup dur aux trafiquants. Nous espérons que, sous peu, la question de la coupe du bois dans les forêts casamançaises, sera un mauvais souvenir », veut croire le colonel Bâ.
Qui assure que ses agents aussi sont plus que motivés. A l’en croire, un agent a toujours mal quand il voit des arbres abattus et des forêts détruites, cela fait très mal. Il compare cela à un médecin qui voit une maladie ravager tout un hôpital.
« C’était une fierté, une joie, car c’est lors de la célébration de la fête de l’Indépendance, une journée historique pour notre pays et devant toutes les grandes personnalités du pays, ainsi que les représentations diplomatiques, que le Président a abordé cette lancinante question du trafic de bois en Casamance. Le lieu et l’occasion font qu’aujourd’hui, nous sommes très fiers de cette communication du chef de l’Etat », a réagi le directeur des Eaux et Forêts.
Selon lui, le chef de l’Etat a parfaitement raison, car ce fléau de la coupe du boislui, c’est un problème douloureux. Il souligne que les agents des Eaux et Forêt assistent impunément à la destruction de nos forêts, particulièrement celles de la Casamance, qui font l’objet depuis plusieurs années de pillage et de destruction.
« Cela fait mal à l’homme tout court, à nous agents des Eaux et Forêts qui sommes en charge de la préservation de ce patrimoine forestier en particulier. La Direction des Eaux et Forêts mène de tout temps le combat contre les délinquants pour préserver notre richesse forestière. A un moment donné de l’histoire, nous étions dans une posture difficile, nous avions des problèmes de logistique et de ressources humaines. Mais le chef de l’Etat, étant conscient de cette situation, nous a renforcés en ressources humaines. En 2014, nous étions autour des 400 dans tout le Sénégal, mais aujourd’hui, nous dépassons les 1000 agents », a magnifié le colonel Baïdy Bä.
Mieux, se félicite-t-il, les postes les plus reculés qui étaient vacants depuis plusieurs années, sont maintenant fournis. Du point de vue logistique, d’importantes avancées ont été notées avec l’acquisition d’armes. Selon le colonel Baidy Bâ, l’autre aspect reste l’engagement de l’armée nationale, de celui des Forces de défense et de sécurité, dans cette lutte contre la coupe et le trafic de bois. Le chef de l’Etat avait demandé, rappelle le directeur des Eaux et Forêts, que l’Armée monte en puissance et que toutes les FDS se joignent au service des Eaux et Forêts contre ce trafic.
« Il y a eu maintenant une synergie des actions, une mutualisation des moyens de lutte. Car, nous ne sommes plus seuls sur le terrain dans ce combat, ce qui fait que les FDS portent un coup dur aux trafiquants. Nous espérons que, sous peu, la question de la coupe du bois dans les forêts casamançaises, sera un mauvais souvenir », veut croire le colonel Bâ.
Qui assure que ses agents aussi sont plus que motivés. A l’en croire, un agent a toujours mal quand il voit des arbres abattus et des forêts détruites, cela fait très mal. Il compare cela à un médecin qui voit une maladie ravager tout un hôpital.