Depuis quelque temps, le visa est devenu difficile pour les artistes sénégalais qui veulent se produire dans certains pays occidentaux. Wally Seck, Viviane Chedid et Sidy Diop sont les plus récents à voir les États-Unis et le Canada leur refuser le sésame.
Qu’est-ce qui explique le refus des visas aux artistes ?
C’est un problème récurrent depuis un bon bout de temps. Ceci est dû au trafic de visas qui gangrène le milieu des artistes et du showbiz. À plusieurs reprises, la presse a alerté. Il y a eu des acteurs qui sont sortis pour prévenir. Des promoteurs culturels ont eu à dénoncer auprès des ambassades du Canada et des Usa, etc., un certain nombre de faits qui impliquent des artistes sénégalais. Les enquêtes sont d’ailleurs en cours. C’est pourquoi je ne pourrais pas m’avancer trop sur ces dossiers. Cependant, je pense que les artistes doivent s’organiser. Souvent, quand un artiste se déplace, il y a un staff de 20 personnes parfois 30. Et s’il y a des personnes qui n’ont aucun rapport avec l’évènement, cela peut entraîner des refus de visa.
Est-ce que cela ne peut pas décrédibiliser les artistes sénégalais sur le plan international ?
Effectivement. Au Sénégal, on dit que les artistes ne vivent pas de leur art alors qu’ils ont la possibilité de jouer à l’étranger. Les entrées sont beaucoup plus chères ici, au Sénégal. Cela pourrait être bénéfique pour eux. Du coup, il serait bon de se réorganiser pour régler ce problème. Sinon cela peut porter préjudice à tous les artistes. Ces pratiques entachent l’image du pays et sapent la crédibilité des artistes qui veulent se produire à l’étranger. Je pense qu’il incombe au ministère de la Culture de s’organiser avec les artistes, d’aller voir avec les ambassades pour mieux leur faciliter l’accès au visa.
Cela n’est-il pas du fait de la lenteur relative à l’application du statut de l’artiste voté depuis le 30 décembre 2020 ?
Bien sûr ! Je pense qu’ils peuvent procéder de la même manière qu’ils sont en train de faire avec la carte de presse pour régler le statut de l’artiste. Le statut peut régler beaucoup de choses. S’il est appliqué, on ne pourra plus falsifier des cartes ou dire être «professionnel de l’art» alors qu’on ne l’est pas. Mais on veut juste saisir une opportunité pour aller en Europe.
Bes bi
Qu’est-ce qui explique le refus des visas aux artistes ?
C’est un problème récurrent depuis un bon bout de temps. Ceci est dû au trafic de visas qui gangrène le milieu des artistes et du showbiz. À plusieurs reprises, la presse a alerté. Il y a eu des acteurs qui sont sortis pour prévenir. Des promoteurs culturels ont eu à dénoncer auprès des ambassades du Canada et des Usa, etc., un certain nombre de faits qui impliquent des artistes sénégalais. Les enquêtes sont d’ailleurs en cours. C’est pourquoi je ne pourrais pas m’avancer trop sur ces dossiers. Cependant, je pense que les artistes doivent s’organiser. Souvent, quand un artiste se déplace, il y a un staff de 20 personnes parfois 30. Et s’il y a des personnes qui n’ont aucun rapport avec l’évènement, cela peut entraîner des refus de visa.
Est-ce que cela ne peut pas décrédibiliser les artistes sénégalais sur le plan international ?
Effectivement. Au Sénégal, on dit que les artistes ne vivent pas de leur art alors qu’ils ont la possibilité de jouer à l’étranger. Les entrées sont beaucoup plus chères ici, au Sénégal. Cela pourrait être bénéfique pour eux. Du coup, il serait bon de se réorganiser pour régler ce problème. Sinon cela peut porter préjudice à tous les artistes. Ces pratiques entachent l’image du pays et sapent la crédibilité des artistes qui veulent se produire à l’étranger. Je pense qu’il incombe au ministère de la Culture de s’organiser avec les artistes, d’aller voir avec les ambassades pour mieux leur faciliter l’accès au visa.
Cela n’est-il pas du fait de la lenteur relative à l’application du statut de l’artiste voté depuis le 30 décembre 2020 ?
Bien sûr ! Je pense qu’ils peuvent procéder de la même manière qu’ils sont en train de faire avec la carte de presse pour régler le statut de l’artiste. Le statut peut régler beaucoup de choses. S’il est appliqué, on ne pourra plus falsifier des cartes ou dire être «professionnel de l’art» alors qu’on ne l’est pas. Mais on veut juste saisir une opportunité pour aller en Europe.
Bes bi