Quelle évaluation faites-vous sur ce match ?
C’était un match difficile, compliqué et très décisif parce que les deux équipes avaient perdu leur premier match. Je crois qu’on a maîtrisé la rencontre en première période, notamment sur le plan technique. On a eu plus le ballon et on aurait pu marquer plus d’un but. En deuxième période, on a marqué très tôt. On a été un peu déséquilibré par ce que le Qatar a joué pour gagner. Malheureusement, on prend ce but, mais on savait qu’on pouvait marquer ce troisième but. On est satisfait de la prestation des garçons, notamment celle d’Edouard Mendy qui nous longtemps maintenu dans ce match.
Si les cartes sont redistribuées en attaque ? Qu’en sera-t-il d’Iliman Ndiaye ?
Les garçons qui sont entrés en cours de jeu ont fait le travail. Je ne m’attendais pas à voir moins. On a constitué un groupe homogène et équilibré. N’importe quel joueur peut avoir sa chance de jouer. Le football est un sport collectif, nous avons perdu collectivement puis avons gagné collectivement. C’est ce que j’attends de ce groupe. Je pense que les individualités ne sont pas importantes. Il faut jouer et gagner avec le collectif.
Quelle tactique avez-vous entreprise pour pallier l’absence de Sadio Mané ?
C’est difficile de remplacer un joueur du calibre de Sadio Mané, mais, comme je l’ai déjà dit, une équipe de football est un collectif. Aujourd’hui, on a relevé notre niveau collectivement, c’est ce qui est le plus important. Tout entraîneur aimerait que son équipe joue collectivement pour se créer des occasions et jouer avec beaucoup de patience. Sadio Mané reste Sadio Mané.
Comment appréhendez-vous le fait de gagner un match de Coupe du Monde en tant joueur puis entraîneur ?
On avait déjà gagné notre premier match en 2018 contre la Pologne, c’est donc le deuxième match. C’est une satisfaction mais notre objectif est de sortir de cette poule. Chaque match est une finale, il faudra donc nous battre comme nous l’avons fait aujourd’hui. Gagner ce match donne un sens à notre travail, ça motive également les garçons à continuer de travailler. Lundi dernier, on a été frustrés. Aujourd’hui, on est satisfait mais ça ne va pas durer longtemps parce que l’Equateur nous attend. Nous sommes très contents d’avoir gagné.
Comment se préparer contre l’Equateur ?
De la concentration et de la détermination. Le but qu’on a pris (contre le Qatar) me gêne un peu, on aurait pu l’éviter. C’était compliqué lundi (contre les Pays-Bas), mais les bonnes équipes et les grands joueurs sont capables de se remobiliser et de repartir. C’était un peu court en quatre jours, mais j’ai senti un groupe vraiment remobilisé et déterminé à faire quelque chose dans cette Coupe du Monde. Je pense qu’on doit continuer comme ça. Ce sera un autre match contre l’Equateur. Il va falloir récupérer, remettre encore les ingrédients et rectifier sur le plan tactique pour nous améliorer et essayer de se qualifier.
Est-ce que le fait de passer à deux attaquants a fait la différence ?
Ça nous a aidés. Quand on veut marquer des buts, il faut mettre plus d’attaquants. Boulaye et Famara ont beaucoup mis d’impact sur la défense du Qatar pour se créer des espaces dans le milieu et faire des passes. Il ne suffit pas de tourner autour du bloc pour marquer des buts. J’ai décidé d’emmener un deuxième attaquant pour marquer ces buts. Je suis satisfait.
Est-ce qu’on peut s’attendre à voir plus Iliman Ndiaye ?
Je l’ai déjà dit : le football est un jeu collectif, pas des individualités. Je connais les qualités d’Iliman, je connais celles de Bamba Dieng, je connais celles de tous les joueurs qui sont ici, c’est pour ça que je les ai fait venir en Equipe Nationale. Mais je pense que le collectif est plus important. Avec tout le respect que j’ai pour le Qatar, la Hollande était différente. On était dos au mur. Il fallait jouer et marquer. Les matchs se suivent et ne se ressemblent pas. Chaque entraîneur prépare ses matchs par rapport à l’adversaire.
Les cartons jaunes (le Sénégal en a 5 avant d’affronter l’Equateur) ?
Je ne vais pas demander à mes joueurs de ne pas s’engager en rentrant sur le terrain. Les cartons sont discutables parce que, dans ce match (contre le Qatar), je n’ai pas vu des tacles ou des gestes déplacés qui mériteraient un carton. Mais l’arbitre en a décidé autrement.
Si une équipe africaine peut remporter la Coupe du Monde ?
(Il souffle) Oui ! Cette Coupe du Monde aura beaucoup de surprises. L’Iran, par exemple, a battu le Pays de Galles, le Japon a battu l’Allemagne, l’Arabie Saoudite a battu l’Argentine. Tout est possible dans cette compétition. Toutes les équipes qui sont présentes sont décomplexées. La Coupe du Monde d’aujourd’hui n’est pas celle d’il y a trente ans. Tous les pays se préparent véritablement pour donner leur meilleure prestation. Croyez-moi : ce sera très compliqué et il y aura beaucoup de surprises. Oui, un pays africain peut gagner cette Coupe du Monde. J’espère que ce sera le Sénégal.
Source: Wiwsport
C’était un match difficile, compliqué et très décisif parce que les deux équipes avaient perdu leur premier match. Je crois qu’on a maîtrisé la rencontre en première période, notamment sur le plan technique. On a eu plus le ballon et on aurait pu marquer plus d’un but. En deuxième période, on a marqué très tôt. On a été un peu déséquilibré par ce que le Qatar a joué pour gagner. Malheureusement, on prend ce but, mais on savait qu’on pouvait marquer ce troisième but. On est satisfait de la prestation des garçons, notamment celle d’Edouard Mendy qui nous longtemps maintenu dans ce match.
Si les cartes sont redistribuées en attaque ? Qu’en sera-t-il d’Iliman Ndiaye ?
Les garçons qui sont entrés en cours de jeu ont fait le travail. Je ne m’attendais pas à voir moins. On a constitué un groupe homogène et équilibré. N’importe quel joueur peut avoir sa chance de jouer. Le football est un sport collectif, nous avons perdu collectivement puis avons gagné collectivement. C’est ce que j’attends de ce groupe. Je pense que les individualités ne sont pas importantes. Il faut jouer et gagner avec le collectif.
Quelle tactique avez-vous entreprise pour pallier l’absence de Sadio Mané ?
C’est difficile de remplacer un joueur du calibre de Sadio Mané, mais, comme je l’ai déjà dit, une équipe de football est un collectif. Aujourd’hui, on a relevé notre niveau collectivement, c’est ce qui est le plus important. Tout entraîneur aimerait que son équipe joue collectivement pour se créer des occasions et jouer avec beaucoup de patience. Sadio Mané reste Sadio Mané.
Comment appréhendez-vous le fait de gagner un match de Coupe du Monde en tant joueur puis entraîneur ?
On avait déjà gagné notre premier match en 2018 contre la Pologne, c’est donc le deuxième match. C’est une satisfaction mais notre objectif est de sortir de cette poule. Chaque match est une finale, il faudra donc nous battre comme nous l’avons fait aujourd’hui. Gagner ce match donne un sens à notre travail, ça motive également les garçons à continuer de travailler. Lundi dernier, on a été frustrés. Aujourd’hui, on est satisfait mais ça ne va pas durer longtemps parce que l’Equateur nous attend. Nous sommes très contents d’avoir gagné.
Comment se préparer contre l’Equateur ?
De la concentration et de la détermination. Le but qu’on a pris (contre le Qatar) me gêne un peu, on aurait pu l’éviter. C’était compliqué lundi (contre les Pays-Bas), mais les bonnes équipes et les grands joueurs sont capables de se remobiliser et de repartir. C’était un peu court en quatre jours, mais j’ai senti un groupe vraiment remobilisé et déterminé à faire quelque chose dans cette Coupe du Monde. Je pense qu’on doit continuer comme ça. Ce sera un autre match contre l’Equateur. Il va falloir récupérer, remettre encore les ingrédients et rectifier sur le plan tactique pour nous améliorer et essayer de se qualifier.
Est-ce que le fait de passer à deux attaquants a fait la différence ?
Ça nous a aidés. Quand on veut marquer des buts, il faut mettre plus d’attaquants. Boulaye et Famara ont beaucoup mis d’impact sur la défense du Qatar pour se créer des espaces dans le milieu et faire des passes. Il ne suffit pas de tourner autour du bloc pour marquer des buts. J’ai décidé d’emmener un deuxième attaquant pour marquer ces buts. Je suis satisfait.
Est-ce qu’on peut s’attendre à voir plus Iliman Ndiaye ?
Je l’ai déjà dit : le football est un jeu collectif, pas des individualités. Je connais les qualités d’Iliman, je connais celles de Bamba Dieng, je connais celles de tous les joueurs qui sont ici, c’est pour ça que je les ai fait venir en Equipe Nationale. Mais je pense que le collectif est plus important. Avec tout le respect que j’ai pour le Qatar, la Hollande était différente. On était dos au mur. Il fallait jouer et marquer. Les matchs se suivent et ne se ressemblent pas. Chaque entraîneur prépare ses matchs par rapport à l’adversaire.
Les cartons jaunes (le Sénégal en a 5 avant d’affronter l’Equateur) ?
Je ne vais pas demander à mes joueurs de ne pas s’engager en rentrant sur le terrain. Les cartons sont discutables parce que, dans ce match (contre le Qatar), je n’ai pas vu des tacles ou des gestes déplacés qui mériteraient un carton. Mais l’arbitre en a décidé autrement.
Si une équipe africaine peut remporter la Coupe du Monde ?
(Il souffle) Oui ! Cette Coupe du Monde aura beaucoup de surprises. L’Iran, par exemple, a battu le Pays de Galles, le Japon a battu l’Allemagne, l’Arabie Saoudite a battu l’Argentine. Tout est possible dans cette compétition. Toutes les équipes qui sont présentes sont décomplexées. La Coupe du Monde d’aujourd’hui n’est pas celle d’il y a trente ans. Tous les pays se préparent véritablement pour donner leur meilleure prestation. Croyez-moi : ce sera très compliqué et il y aura beaucoup de surprises. Oui, un pays africain peut gagner cette Coupe du Monde. J’espère que ce sera le Sénégal.
Source: Wiwsport