“Voilà à quoi servent les impôts locaux des Parisiens, à payer les agents de propreté à roupiller, on comprend pourquoi Paris est si dégueulasse”. Le 12 septembre 2018, une photo est postée sur Twitter par un internaute avec une légende particulièrement acerbe.
L’employeur d’Adama Cissé, Derichebourg, qui travaillait alors pour la mairie de Paris, partageait visiblement le même avis. L’agent d’entretien a été licencié pour “faute grave” à cause de ce cliché, où il est allongé et assoupi en plein service. Il a été convoqué le 14 septembre, et son licenciement a été officialisé le 11 octobre, soit un mois plus tard.
Aujourd’hui “en situation de précarité”
“Vous avez été vu allongé sur le rebord d’une vitrine d’un commerce, et vous aviez quitté vos chaussures de sécurité. Cette attitude révélant votre volonté de vous assoupir durant votre service a fait l’objet d’une sévère réclamation de notre client (la Ville de Paris)”, avait indiqué l’employeur.
“C’était la pause. Je faisais la collecte des corbeilles, avec un chauffeur. Je me suis juste allongé pour me reposer. Le travail est difficile, on descend et on remonte dans le camion sans arrêt”, explique Adama Cissé au quotidien Le Parisien. Selon lui, c’est le conducteur qui avait décidé de faire une pause alors que l’équipe était en avance dans son travail. L’ancien employé se justifie en précisant que la tournée avait été terminée à l’heure.
Ses chaussures étaient retirées pour soulager ses douleurs persistantes à la cheville après une fracture mal consolidée, affirme-t-il, certificat médical à l’appui. Aujourd’hui “en situation de précarité”, le salarié a saisi la justice. La décision du tribunal des prud’hommes de Créteil, près de Paris, devrait être mise en délibéré à l’issue de l’audience mardi après-midi.
L’employeur d’Adama Cissé, Derichebourg, qui travaillait alors pour la mairie de Paris, partageait visiblement le même avis. L’agent d’entretien a été licencié pour “faute grave” à cause de ce cliché, où il est allongé et assoupi en plein service. Il a été convoqué le 14 septembre, et son licenciement a été officialisé le 11 octobre, soit un mois plus tard.
Aujourd’hui “en situation de précarité”
“Vous avez été vu allongé sur le rebord d’une vitrine d’un commerce, et vous aviez quitté vos chaussures de sécurité. Cette attitude révélant votre volonté de vous assoupir durant votre service a fait l’objet d’une sévère réclamation de notre client (la Ville de Paris)”, avait indiqué l’employeur.
“C’était la pause. Je faisais la collecte des corbeilles, avec un chauffeur. Je me suis juste allongé pour me reposer. Le travail est difficile, on descend et on remonte dans le camion sans arrêt”, explique Adama Cissé au quotidien Le Parisien. Selon lui, c’est le conducteur qui avait décidé de faire une pause alors que l’équipe était en avance dans son travail. L’ancien employé se justifie en précisant que la tournée avait été terminée à l’heure.
Ses chaussures étaient retirées pour soulager ses douleurs persistantes à la cheville après une fracture mal consolidée, affirme-t-il, certificat médical à l’appui. Aujourd’hui “en situation de précarité”, le salarié a saisi la justice. La décision du tribunal des prud’hommes de Créteil, près de Paris, devrait être mise en délibéré à l’issue de l’audience mardi après-midi.