Trois jours après le déraillement d'un train Yaoundé-Douala au Cameroun, le bilan s’est alourdi : soixante-dix neuf personnes ont péri, selon un nouveau bilan communiqué lundi 24 octobre par la radio d'État (CRTV).
Dimanche, 11 nouveaux corps ont été sortis des décombres, portant à 79 le nombre total de victimes, a précisé la CRTV, en citant le ministère de la Santé, qui a précisé que les recherches étaient terminées. La radio ajoute que 551 blessés ont été recensés, dont la majorité a été évacuée vers la métropole portuaire de Douala.
Deuil national
Sur instruction du président Paul Biya, rentré dimanche au Cameroun après un mois passé à l'étranger, le pays a observé lundi une journée de deuil national et les drapeaux ont été mis en berne. L'Église catholique a appelé à l'organisation de messes de recueillement dans tout le pays.
"Je crois que le deuil national c'est la meilleure manière de souligner la solidarité entre toute la nation et les victimes de cette catastrophe", a déclaré Paul Biya peu après son arrivée : "J'ai prescrit une enquête, une enquête approfondie pour établir les causes profondes de ces accidents, ou de ce drame", a-t-il assuré.
Le train était bondé lorsqu'il a déraillé vendredi à la mi-journée près de la gare d'Eseka, à 200 km au sud de Yaoundé, la capitale.
Polémique
Quelques heures auparavant, un pont s'était effondré sur l'axe routier reliant les deux villes, interrompant toute circulation. Les voyageurs s'étaient rabattus en masse sur la liaison ferroviaire. Si aucune raison officielle n'est avancée pour expliquer cet accident, la polémique commence à enfler dans le pays. Accusé d'avoir donné des instructions à la compagnie ferroviaire de rajouter des wagons sur le train accidenté car la circulation routière était interrompue, le ministre des Transports, Edgar Alain Mebe Ngo'o, s'en est défendu sur les antennes d'une chaîne de télévision privée, Canal 2 International.
Face à la paralysie de la circulation, "Camrail a décidé de rajouter huit voitures au train habituel pour augmenter la capacité" de transport, a affirmé M. Mebe Ngo'o : "Ce n'est pas le ministre qui prend la décision. Le ministre donne une orientation générale", a-t-il argué, et s'est "félicité de cette décision" parce qu'elle permettait de proposer "une solution" à "tous ceux qui voulaient prendre la route".
De son côté, le responsable de la communication de Camrail, Florent Ndjock, s'est contenté d'assurer à la télévision d'État qu'il y avait une "enquête qui permettra" de faire la lumière sur l'accident.
Avec AFP
Dimanche, 11 nouveaux corps ont été sortis des décombres, portant à 79 le nombre total de victimes, a précisé la CRTV, en citant le ministère de la Santé, qui a précisé que les recherches étaient terminées. La radio ajoute que 551 blessés ont été recensés, dont la majorité a été évacuée vers la métropole portuaire de Douala.
Deuil national
Sur instruction du président Paul Biya, rentré dimanche au Cameroun après un mois passé à l'étranger, le pays a observé lundi une journée de deuil national et les drapeaux ont été mis en berne. L'Église catholique a appelé à l'organisation de messes de recueillement dans tout le pays.
"Je crois que le deuil national c'est la meilleure manière de souligner la solidarité entre toute la nation et les victimes de cette catastrophe", a déclaré Paul Biya peu après son arrivée : "J'ai prescrit une enquête, une enquête approfondie pour établir les causes profondes de ces accidents, ou de ce drame", a-t-il assuré.
Le train était bondé lorsqu'il a déraillé vendredi à la mi-journée près de la gare d'Eseka, à 200 km au sud de Yaoundé, la capitale.
Polémique
Quelques heures auparavant, un pont s'était effondré sur l'axe routier reliant les deux villes, interrompant toute circulation. Les voyageurs s'étaient rabattus en masse sur la liaison ferroviaire. Si aucune raison officielle n'est avancée pour expliquer cet accident, la polémique commence à enfler dans le pays. Accusé d'avoir donné des instructions à la compagnie ferroviaire de rajouter des wagons sur le train accidenté car la circulation routière était interrompue, le ministre des Transports, Edgar Alain Mebe Ngo'o, s'en est défendu sur les antennes d'une chaîne de télévision privée, Canal 2 International.
Face à la paralysie de la circulation, "Camrail a décidé de rajouter huit voitures au train habituel pour augmenter la capacité" de transport, a affirmé M. Mebe Ngo'o : "Ce n'est pas le ministre qui prend la décision. Le ministre donne une orientation générale", a-t-il argué, et s'est "félicité de cette décision" parce qu'elle permettait de proposer "une solution" à "tous ceux qui voulaient prendre la route".
De son côté, le responsable de la communication de Camrail, Florent Ndjock, s'est contenté d'assurer à la télévision d'État qu'il y avait une "enquête qui permettra" de faire la lumière sur l'accident.
Avec AFP