La souche du virus Zika, responsable de cas de microcéphalies en Amérique latine, s’est propagée pour la première fois à un pays africain, le Cap-Vert, a annoncé, vendredi 20 mai, l’Organisation mondiale de la santé (Oms). "C’est la première fois que la souche de Zika, responsable de troubles neurologiques et de microcéphalies, a été détectée en Afrique", a déclaré la doctoresse Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’Oms pour l’Afrique, lors d’une conférence de presse à Genève. Le Monde, repris par Le Populaire, renseigne que le séquençage du virus, réalisé par l’institut Pasteur de Dakar, a confirmé que celui qui circule actuellement au Cap-Vert, archipel d’Afrique de l’Ouest, est le même que celui qui circule sur le continent américain. Il s’agit bien, dans les deux cas, de la souche asiatique du virus. "Les résultats sont préoccupants, parce qu’ils sont une preuve supplémentaire que l’épidémie se propage au-delà de l’Amérique du Sud et se trouve aux portes de l’Afrique", a ajouté Mme Moeti.
Cette information aidera les pays africains à réévaluer leur niveau de risque et à adapter et augmenter leurs niveaux de préparation. L’Oms pense que le virus est arrivé au Cap-Vert par le biais d’un voyageur venu d’Amérique du Sud. "Puis, il y a eu une transmission locale, il ne s’agit pas que de cas importés", a précisé une porte-parole de l’Oms, Marsha Vanderford. Le docteur Bruce Aylward, Directeur général adjoint de l’Oms, a expliqué pour sa part qu’il existait depuis des décennies une souche africaine du virus Zika et qu’il était difficile de savoir actuellement si la population en Afrique pouvait être immunisée ou pas contre la souche asiatique. Le 8 mai, 7 557 cas suspects du virus Zika et trois cas de microcéphalie avaient été enregistrés au Cap-Vert. Aucun cas de syndrome de Guillain-Barré n’a été détecté. Selon l’OMS, un consensus scientifique a été atteint, sur la base d’un nombre croissant d’études préliminaires, quant au lien de cause à effet entre le virus Zika et les cas de microcéphalies et de syndrome de Guillain-Barré.
Cette information aidera les pays africains à réévaluer leur niveau de risque et à adapter et augmenter leurs niveaux de préparation. L’Oms pense que le virus est arrivé au Cap-Vert par le biais d’un voyageur venu d’Amérique du Sud. "Puis, il y a eu une transmission locale, il ne s’agit pas que de cas importés", a précisé une porte-parole de l’Oms, Marsha Vanderford. Le docteur Bruce Aylward, Directeur général adjoint de l’Oms, a expliqué pour sa part qu’il existait depuis des décennies une souche africaine du virus Zika et qu’il était difficile de savoir actuellement si la population en Afrique pouvait être immunisée ou pas contre la souche asiatique. Le 8 mai, 7 557 cas suspects du virus Zika et trois cas de microcéphalie avaient été enregistrés au Cap-Vert. Aucun cas de syndrome de Guillain-Barré n’a été détecté. Selon l’OMS, un consensus scientifique a été atteint, sur la base d’un nombre croissant d’études préliminaires, quant au lien de cause à effet entre le virus Zika et les cas de microcéphalies et de syndrome de Guillain-Barré.