A les en croire, les compositions du second semestre devaient démarrer ce lundi dans la plupart des établissements de Ziguinchor. Or, si elles se tenaient comme prévu, leurs camarades n’allaient pas pouvoir passer les épreuves. Ce qu’ils trouvent inacceptable et inimaginable.
Ainsi, très tôt le matin, ils ont investi la ville, par petits groupes, pour déloger leurs camarades de tous les établissements scolaires. Ce fut un tohu-bohu monstre partout dans la ville. Interrogés, les meneurs annoncent avec force que tant que leurs camarades seront entre les liens de la détention, il n’y aura plus cours à Ziguinchor et moins encore de compositions.
‘’Qu’ils se le tiennent pour dit, tant que nos camarades ne seront pas libres, il n’y aura ni de cours et moins de composition ici. On ne peut plus accepter les deux poids et les deux mesures de Macky Sall qui réserve toujours un traitement particulier et injuste à la jeunesse de la Casamance’’, nous a lancé un des responsables des grévistes qui se dit choqué de l’attitude violente des forces de l’ordre sur les jeunes de cette région à la moindre manifestation.
‘’Ils nous traitent différemment de nos camarades des autres régions comme si nous, nous ne sommes pas des Sénégalais. Il faut que cela s’arrête sinon il n’y aura jamais la paix sociale ici car nous avons décidé de ne plus nous laisser faire’’, martèle ce meneur.
Et finalement tous les élèves ont été délogés et sont rentrés chez eux sans subir les épreuves de composition ou sans faire cours. Toutefois, comme le craignaient certains, il n’y a pas eu d’affrontements avec les forces de l’ordre actuellement postées dans tous les points stratégiques de la ville. Les élèves arrêtés dont le nombre n’est pas précisé étaient encore à la police sans que l’on sache quel est le sort qui leur sera réservé.
La même interrogation est faite concernant Guy Marius Sagna, le responsable de Frapp/France Dégage. Des informations non confirmées faisaient état d’un possible déferrement au parquet de tout ce groupe.
À noter que les étudiants de l’Université de Ziguinchor sont aussi dans la rue depuis la semaine dernière pour dénoncer le retard de l’achèvement des chantiers de leur campus ouverts depuis plus de cinq ans.
D’après un des porte-paroles de ces étudiants, l’insuffisance de salles de classes pour abriter les cours a fait que l’année universitaire qui devait démarrer au mois de janvier n’a toujours pas commencé. Il ajoute que cette même situation a entraîné un chevauchement entre l’année universitaire de 2020-2021 qui n’est pas encore terminée dans certaines filières et celle de 2021-2022
Le Témoin
Ainsi, très tôt le matin, ils ont investi la ville, par petits groupes, pour déloger leurs camarades de tous les établissements scolaires. Ce fut un tohu-bohu monstre partout dans la ville. Interrogés, les meneurs annoncent avec force que tant que leurs camarades seront entre les liens de la détention, il n’y aura plus cours à Ziguinchor et moins encore de compositions.
‘’Qu’ils se le tiennent pour dit, tant que nos camarades ne seront pas libres, il n’y aura ni de cours et moins de composition ici. On ne peut plus accepter les deux poids et les deux mesures de Macky Sall qui réserve toujours un traitement particulier et injuste à la jeunesse de la Casamance’’, nous a lancé un des responsables des grévistes qui se dit choqué de l’attitude violente des forces de l’ordre sur les jeunes de cette région à la moindre manifestation.
‘’Ils nous traitent différemment de nos camarades des autres régions comme si nous, nous ne sommes pas des Sénégalais. Il faut que cela s’arrête sinon il n’y aura jamais la paix sociale ici car nous avons décidé de ne plus nous laisser faire’’, martèle ce meneur.
Et finalement tous les élèves ont été délogés et sont rentrés chez eux sans subir les épreuves de composition ou sans faire cours. Toutefois, comme le craignaient certains, il n’y a pas eu d’affrontements avec les forces de l’ordre actuellement postées dans tous les points stratégiques de la ville. Les élèves arrêtés dont le nombre n’est pas précisé étaient encore à la police sans que l’on sache quel est le sort qui leur sera réservé.
La même interrogation est faite concernant Guy Marius Sagna, le responsable de Frapp/France Dégage. Des informations non confirmées faisaient état d’un possible déferrement au parquet de tout ce groupe.
À noter que les étudiants de l’Université de Ziguinchor sont aussi dans la rue depuis la semaine dernière pour dénoncer le retard de l’achèvement des chantiers de leur campus ouverts depuis plus de cinq ans.
D’après un des porte-paroles de ces étudiants, l’insuffisance de salles de classes pour abriter les cours a fait que l’année universitaire qui devait démarrer au mois de janvier n’a toujours pas commencé. Il ajoute que cette même situation a entraîné un chevauchement entre l’année universitaire de 2020-2021 qui n’est pas encore terminée dans certaines filières et celle de 2021-2022
Le Témoin