Le ballet incessant de gros porteurs dans la ville, la ferveur dans les champs attestent bien du démarrage de la campagne des noix de cajou. Elle n’a pas encore atteint sa vitesse de croisière mais elle se fait bien ressentir dans la région. Cette campagne de commercialisation des noix d’anacarde démarre cependant sur fond d’inquiétude des producteurs et autres opérateurs.
Le prix au kilogramme est en nette baisse, comparé aux précédentes campagnes avec le prix au kilo qui pouvait aller au-delà de 600 francs CFA .Cette année, le prix magasin tourne autour de 420 francs CFA le kilogramme au moment où celui hors champ oscille entre 300 et 350 francs CFA. Cette situation reste compliquée, souligne Boubacar Camara, opérateur économique.
« Il y’a des problèmes sur la commercialisation dans les pays comme l’Inde, le Vietnam. C’est ce qui impacte négativement sur les prix cette année car on nous signale que des containers ont connu des difficultés de déchargement dans ces pays. Ajouté à cela les problèmes de transformation dans ces mêmes pays …. Les producteurs vont souffrir cette année parce que les prix sont bas … », déplore M. Camara qui exprime de réelles craintes sur la commercialisation du produit.
La production reste cependant très bonne, nous renseignent les producteurs. Autre difficulté, c’est une partie de la production de l’année dernière qui reste encore en souffrance dans les magasins à Ziguinchor. La filière anacarde occupe une place centrale dans l’économie régionale. Elle se modernise de plus en plus car de 56.000 tonnes en 2017, les exportations sont passées de plus de 90 mille tonnes l’année dernière.
La réglementation de l’exportation du produit est passée par là . Les noix qui transitaient vers la Gambie éclipsaient beaucoup la quantité de produit exporté par le Sénégal car n’étant pas comptabilisées en faveur du Sénégal. Et l’interdiction d’acheminer le produit par le transport terrestre a beaucoup contribué à replacer le Sénégal dans le lot des pays exportateurs de noix d’anacarde.
Pourvoyeur d’emplois, le secteur de l’anacarde booste l’économie régionale. En atteste la ferveur qui entoure depuis ces dernières semaines cette campagne de commercialisation des noix d’anacarde.
Des femmes devant les magasins de stockage des noix pour le séchage et le remplissage des sacs à des prix dérisoires (100 francs cfa le sac rempli et cousu) attestent également de la ferveur qui entoure cette campagne.
Une campagne de commercialisation des noix d’anacarde qui vient de démarrer va certainement battre les records de l’année dernière dont la production avait dépassé les 80 mille tonnes pour masse financière de plus de 54 milliards de francs CFA. Cette année, on espère une forte production qui pourrait atteindre les 90 mille tonnes. Mais les prix qui chutent plongent déjà les producteurs dans une totale inquiétude dans la région qui vit dans une effervescence de cette campagne de commercialisation des noix d’anacarde.
Sudquotidiensn
Le prix au kilogramme est en nette baisse, comparé aux précédentes campagnes avec le prix au kilo qui pouvait aller au-delà de 600 francs CFA .Cette année, le prix magasin tourne autour de 420 francs CFA le kilogramme au moment où celui hors champ oscille entre 300 et 350 francs CFA. Cette situation reste compliquée, souligne Boubacar Camara, opérateur économique.
« Il y’a des problèmes sur la commercialisation dans les pays comme l’Inde, le Vietnam. C’est ce qui impacte négativement sur les prix cette année car on nous signale que des containers ont connu des difficultés de déchargement dans ces pays. Ajouté à cela les problèmes de transformation dans ces mêmes pays …. Les producteurs vont souffrir cette année parce que les prix sont bas … », déplore M. Camara qui exprime de réelles craintes sur la commercialisation du produit.
La production reste cependant très bonne, nous renseignent les producteurs. Autre difficulté, c’est une partie de la production de l’année dernière qui reste encore en souffrance dans les magasins à Ziguinchor. La filière anacarde occupe une place centrale dans l’économie régionale. Elle se modernise de plus en plus car de 56.000 tonnes en 2017, les exportations sont passées de plus de 90 mille tonnes l’année dernière.
La réglementation de l’exportation du produit est passée par là . Les noix qui transitaient vers la Gambie éclipsaient beaucoup la quantité de produit exporté par le Sénégal car n’étant pas comptabilisées en faveur du Sénégal. Et l’interdiction d’acheminer le produit par le transport terrestre a beaucoup contribué à replacer le Sénégal dans le lot des pays exportateurs de noix d’anacarde.
Pourvoyeur d’emplois, le secteur de l’anacarde booste l’économie régionale. En atteste la ferveur qui entoure depuis ces dernières semaines cette campagne de commercialisation des noix d’anacarde.
Des femmes devant les magasins de stockage des noix pour le séchage et le remplissage des sacs à des prix dérisoires (100 francs cfa le sac rempli et cousu) attestent également de la ferveur qui entoure cette campagne.
Une campagne de commercialisation des noix d’anacarde qui vient de démarrer va certainement battre les records de l’année dernière dont la production avait dépassé les 80 mille tonnes pour masse financière de plus de 54 milliards de francs CFA. Cette année, on espère une forte production qui pourrait atteindre les 90 mille tonnes. Mais les prix qui chutent plongent déjà les producteurs dans une totale inquiétude dans la région qui vit dans une effervescence de cette campagne de commercialisation des noix d’anacarde.
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