Partis à la gare routière de Ziguinchor à 9h 30 pour les besoins d’un reportage sur une possible augmentation du tarif des voyages décidée par le Comité de gestion de la gare, ces journalistes ont été interdits d’accès au site. En effet, après cette interdiction, «il s’en est suivi de menaces verbales proférées par des agents en service à la gare routière. Au moins, deux confrères ont été attaqués physiquement. De même, la caméra de travail de Abdourahmane Diallo, correspondant de la Sen Tv, a été endommagée», explique la note.
Les responsables d’organisations locales telles que Pf Sud, Crjs et Apic se montrent inquiets, compte tenu du contexte sensible en Casamance, pour les médias et des perspectives électorales.
D’après Mohamed Tidiane Ndiaye, président de l’Apic et point focal sud de la Convention des jeunes reporters du Sénégal, «laisser passer ces attaques physiques et verbales, c’est ouvrir la porte à d’autres agissements sur les journalistes».
M. Ndiaye informe que les confrères victimes de cette agression physique et verbale comptent saisir leur droit de déposer une plainte auprès du Commissariat urbain de Ziguinchor. «Nous les encourageons en ce sens et n’hésiterons pas à nous constituer partie civile», assure-t-il.
Le Quotidien
Les responsables d’organisations locales telles que Pf Sud, Crjs et Apic se montrent inquiets, compte tenu du contexte sensible en Casamance, pour les médias et des perspectives électorales.
D’après Mohamed Tidiane Ndiaye, président de l’Apic et point focal sud de la Convention des jeunes reporters du Sénégal, «laisser passer ces attaques physiques et verbales, c’est ouvrir la porte à d’autres agissements sur les journalistes».
M. Ndiaye informe que les confrères victimes de cette agression physique et verbale comptent saisir leur droit de déposer une plainte auprès du Commissariat urbain de Ziguinchor. «Nous les encourageons en ce sens et n’hésiterons pas à nous constituer partie civile», assure-t-il.
Le Quotidien