Quelle est la tonalité musicale de ce nouvel album, «Africa rekk» et quels sujets y abordez-vous principalement ?
«Africa rekk» est un appel à ce qui nous réunit tous, un regard à l’endroit des jeunes et j’y aborde beaucoup de sujets : le pardon, la reconnaissance, la diversité, l’évolution, l’union, la danse, fabuleux porteur de messages, le gaspillage, la justice sociale…
Pouvez-vous nous donner le sens exact du titre
«L’Afrique, un point c’est tout !»
Comment avez-vous choisi les artistes avec qui vous chantez en duo sur l’album ?
Ce sont des artistes avec qui je suis ami et dont je suis fan. Fally Ipupa ou encore Akon sont de la nouvelle génération. Tout comme ceux qui viennent du Nigeria incarnent le renouveau de la musique africaine. Ils vouent un grand respect à la musique africaine et à ses leaders, tout en nous «montrant» un autre style dans lequel, je peux m’engouffrer, en tant que chanteur…
La musique, les tournées, le public vous ont-ils manqué durant votre mandat politique, ou étiez-vous totalement absorbé par ces fonctions ?
Il est vrai que j’ai été totalement absorbé par ces nouvelles fonctions, mais il n’en demeure pas moins que la musique fait partie de moi, de ce que je suis et donc ne me quitte jamais. J’avais fait une parenthèse, donc je ne suis pas parti en tournée pendant plusieurs mois, mais je suis resté le même. J’ai appris beaucoup de choses, j’ai eu un «patron» pour la première fois de ma vie et j’avais pris cette fonction très au sérieux. Je la prends encore aujourd’hui très au sérieux, je suis toujours ministre-conseiller du Président Macky Sall. Cela m’a inspiré, j’ai acquis de nouvelles connaissances et compris aussi que de l’extérieur, on ne se rend pas forcément compte que les rouages d’un gouvernement sont énormes et qu’il faut du temps, beaucoup de temps, pour faire bouger les choses.
34 albums, c’est une œuvre au long cours. Qu’est-ce qui vous anime aujourd’hui ?
Toujours la même chose, j’aime la musique, je vis de la musique, je m’en nourris. Tout m’anime, j’aime le renouveau, j’aime l’évolution, j’aime participer à changer les choses, je suis fier de ma carrière et également de la génération musicale qui arrive dernière moi, cela me rassure. La jeune génération est d’une telle habilité, d’une telle précision, je sais que la musique africaine est entre de bonnes mains.
Et quel regard portez-vous sur votre carrière ?
Vous savez, j’ai fait énormément de choses, de tournées, de rencontres, j’en suis heureux, tout cela a fait ce que je suis. Higelin, Peter Gabriel, Sting, Néneh Cherry, Akon, Alicia Keys, j’ai chanté et échangé avec ces gens que j’admire beaucoup et qui font des carrières formidables. Je suis reconnaissant d’avoir trouvé sur mon chemin, toutes ces belles personnes.
Vous intéressez-vous à la campagne présidentielle française ?
Oui, bien sûr. Je suis avec beaucoup d’intérêt, cette campagne. La France et le Sénégal sont liés, le nouveau Président français aura un rôle à jouer en Afrique, donc, bien sûr, je me tiens informé de ce qui se passe, tout comme j’ai suivi la campagne Américaine, Anglaise ou Ivoirienne. Je suis un homme du monde, j’aime savoir ce qu’il s’y passe…
(Source:L'Obs)
«Africa rekk» est un appel à ce qui nous réunit tous, un regard à l’endroit des jeunes et j’y aborde beaucoup de sujets : le pardon, la reconnaissance, la diversité, l’évolution, l’union, la danse, fabuleux porteur de messages, le gaspillage, la justice sociale…
Pouvez-vous nous donner le sens exact du titre
«L’Afrique, un point c’est tout !»
Comment avez-vous choisi les artistes avec qui vous chantez en duo sur l’album ?
Ce sont des artistes avec qui je suis ami et dont je suis fan. Fally Ipupa ou encore Akon sont de la nouvelle génération. Tout comme ceux qui viennent du Nigeria incarnent le renouveau de la musique africaine. Ils vouent un grand respect à la musique africaine et à ses leaders, tout en nous «montrant» un autre style dans lequel, je peux m’engouffrer, en tant que chanteur…
La musique, les tournées, le public vous ont-ils manqué durant votre mandat politique, ou étiez-vous totalement absorbé par ces fonctions ?
Il est vrai que j’ai été totalement absorbé par ces nouvelles fonctions, mais il n’en demeure pas moins que la musique fait partie de moi, de ce que je suis et donc ne me quitte jamais. J’avais fait une parenthèse, donc je ne suis pas parti en tournée pendant plusieurs mois, mais je suis resté le même. J’ai appris beaucoup de choses, j’ai eu un «patron» pour la première fois de ma vie et j’avais pris cette fonction très au sérieux. Je la prends encore aujourd’hui très au sérieux, je suis toujours ministre-conseiller du Président Macky Sall. Cela m’a inspiré, j’ai acquis de nouvelles connaissances et compris aussi que de l’extérieur, on ne se rend pas forcément compte que les rouages d’un gouvernement sont énormes et qu’il faut du temps, beaucoup de temps, pour faire bouger les choses.
34 albums, c’est une œuvre au long cours. Qu’est-ce qui vous anime aujourd’hui ?
Toujours la même chose, j’aime la musique, je vis de la musique, je m’en nourris. Tout m’anime, j’aime le renouveau, j’aime l’évolution, j’aime participer à changer les choses, je suis fier de ma carrière et également de la génération musicale qui arrive dernière moi, cela me rassure. La jeune génération est d’une telle habilité, d’une telle précision, je sais que la musique africaine est entre de bonnes mains.
Et quel regard portez-vous sur votre carrière ?
Vous savez, j’ai fait énormément de choses, de tournées, de rencontres, j’en suis heureux, tout cela a fait ce que je suis. Higelin, Peter Gabriel, Sting, Néneh Cherry, Akon, Alicia Keys, j’ai chanté et échangé avec ces gens que j’admire beaucoup et qui font des carrières formidables. Je suis reconnaissant d’avoir trouvé sur mon chemin, toutes ces belles personnes.
Vous intéressez-vous à la campagne présidentielle française ?
Oui, bien sûr. Je suis avec beaucoup d’intérêt, cette campagne. La France et le Sénégal sont liés, le nouveau Président français aura un rôle à jouer en Afrique, donc, bien sûr, je me tiens informé de ce qui se passe, tout comme j’ai suivi la campagne Américaine, Anglaise ou Ivoirienne. Je suis un homme du monde, j’aime savoir ce qu’il s’y passe…
(Source:L'Obs)