« Nous sommes surpris de voir que c’est le ministre qui substitue à l’association et qui décide à la place de l’Assemblée générale de ce qui est bon pour Beskent Egitim et du changement de statut » a dénoncé Me Boucounta Diallo. Avant de poursuive que "l’association sénégalaise n’est pas obligée de suivre une association internationale. Parce qu’elle a une personnalité juridique distincte de celle de la fondation turque qui a été reconnue par les autorités de ce pays, conformément à leur loi. Donc le ministre ne peut pas se substituer à l’assemblée générale pour prendre des décisions que seule cette dernière doit prendre, à la majorité des 2/3."
« C’est un détournement de pouvoir. Car, dans l’arrêté, le but réel visé n’a pas été dit. Nous connaissons l’objectif qui est la fermeture de l’école et la remise de l’établissement à d’autres mains. Nous sommes en face d’une violation même des statuts de l’association par le ministre qui est censé veiller au respect par l’association de ses propres statuts »
Pour lui, l’Etat à la chance de revenir sur la décision par la voie de la rétraction. Car, il serait humiliant de laisser à la cour suprême du Sénégal le soin d’apprendre le droit à nos autorités et le soin de les ramener à la raison. Parce qu’ils vont la saisir pour annulation de la décision. « Ceux qui ont pris cette décision connaissent, comme nous, les termes de la loi ».
« C’est un détournement de pouvoir. Car, dans l’arrêté, le but réel visé n’a pas été dit. Nous connaissons l’objectif qui est la fermeture de l’école et la remise de l’établissement à d’autres mains. Nous sommes en face d’une violation même des statuts de l’association par le ministre qui est censé veiller au respect par l’association de ses propres statuts »
Pour lui, l’Etat à la chance de revenir sur la décision par la voie de la rétraction. Car, il serait humiliant de laisser à la cour suprême du Sénégal le soin d’apprendre le droit à nos autorités et le soin de les ramener à la raison. Parce qu’ils vont la saisir pour annulation de la décision. « Ceux qui ont pris cette décision connaissent, comme nous, les termes de la loi ».