Dans le courant du mois d’août 2020, la gendarmerie avait effectué une descente à Yarakh, plus précisément à Hann ferraille, chez M. Sarr. Après une fouille, les pandores ont découvert 10 kg de chanvre indien dans l'enclos des moutons. Interrogé sur la paternité de la drogue, M. Sarr a pointé un doigt accusateur sur son fils Gagui Sarr, ajoutant qu’il ignorait les activités illicites de ce dernier.
Toutefois, indique "L'As", les membres de sa famille qui avaient été entendus à l’enquête préliminaire, ont soutenu que M. Sarr était au courant des activités de son fils, mais il le couvrait. C’est ainsi qu’il a été placé sous mandat de dépôt pour association de malfaiteurs et trafic de drogue. Ses acolytes S. Ndiaye et B. Bâ ont été écroués pour complicité de ces chefs. Comparaissant hier devant la barre de la Chambre criminelle de Dakar, les accusés ont, à l’unanimité, contesté les faits qui leur sont reprochés. Interrogé en premier, M. Sarr a indiqué que c’est à la gendarmerie qu’il a appris que de la drogue a été retrouvée dans la chambre qui se trouve à la terrasse de sa maison.
«Je gère un atelier de menuiserie où je passe mes journées. J’ignorais tout des activités de mon fils», s’est-il défendu. Journalier à l'usine Nina, son accusé S. Ndiaye affirme qu’il n’a pas été interpellé dans la maison. «J'avais 45 mille FCfa par devers moi. L'argent est issu de mon travail de journalier. Je ne verse pas dans la vente de chanvre indien», a-t-il juré. A son tour, B. Bâ, menuisier, dira que les pandores l'ont trouvé dans un bâtiment en construction. «J'étais allé voir un ami maçon du nom de Modou Ndiaye», dit-il.
Pourtant, il avait reconnu à l’enquête qu'il est un adepte de l’herbe qui tue et que la drogue appartenait à Gagui Sarr. «Ce dernier s'approvisionnait en Gambie et transportait la drogue dans une petite pirogue. Son père Mapenda l'aidait dans le trafic, car il stockait la marchandise prohibée dans sa chambre. Gagui Sarr a pris la tangente, en passant par le toit de la chambre dès qu’il a vu les gendarmes», avait révélé Modou Ndiaye à l’enquête. Devant le juge de la Chambre criminelle, B. Bâ a nié être l’auteur de tels propos
.
Appelé à faire sa réquisition, le ministère public a soutenu qu’aucune preuve n'a été retrouvée sur S. Ndiaye et B. Bâ. S’agissant du cas de M. Sarr, le parquetier rappelle que ce sont des témoins qui habitent dans sa propre maison, qui ont soutenu que son fils était un trafiquant notoire. «Ils ont tous déclaré que la drogue provenait de la Gambie et que c’est le père qui la gardait dans sa chambre. Ce dernier a toujours eu connaissance des activités de son fils», a indiqué le parquetier, avant de demander la requalification des faits en complicité, offre ou cession de chanvre indien. A la suite de cela, il a requis trois ans de prison ferme contre M. Sarr. Les conseils de la défense ont plaidé la relaxe. Délibéré le 9 mars prochain.
Toutefois, indique "L'As", les membres de sa famille qui avaient été entendus à l’enquête préliminaire, ont soutenu que M. Sarr était au courant des activités de son fils, mais il le couvrait. C’est ainsi qu’il a été placé sous mandat de dépôt pour association de malfaiteurs et trafic de drogue. Ses acolytes S. Ndiaye et B. Bâ ont été écroués pour complicité de ces chefs. Comparaissant hier devant la barre de la Chambre criminelle de Dakar, les accusés ont, à l’unanimité, contesté les faits qui leur sont reprochés. Interrogé en premier, M. Sarr a indiqué que c’est à la gendarmerie qu’il a appris que de la drogue a été retrouvée dans la chambre qui se trouve à la terrasse de sa maison.
«Je gère un atelier de menuiserie où je passe mes journées. J’ignorais tout des activités de mon fils», s’est-il défendu. Journalier à l'usine Nina, son accusé S. Ndiaye affirme qu’il n’a pas été interpellé dans la maison. «J'avais 45 mille FCfa par devers moi. L'argent est issu de mon travail de journalier. Je ne verse pas dans la vente de chanvre indien», a-t-il juré. A son tour, B. Bâ, menuisier, dira que les pandores l'ont trouvé dans un bâtiment en construction. «J'étais allé voir un ami maçon du nom de Modou Ndiaye», dit-il.
Pourtant, il avait reconnu à l’enquête qu'il est un adepte de l’herbe qui tue et que la drogue appartenait à Gagui Sarr. «Ce dernier s'approvisionnait en Gambie et transportait la drogue dans une petite pirogue. Son père Mapenda l'aidait dans le trafic, car il stockait la marchandise prohibée dans sa chambre. Gagui Sarr a pris la tangente, en passant par le toit de la chambre dès qu’il a vu les gendarmes», avait révélé Modou Ndiaye à l’enquête. Devant le juge de la Chambre criminelle, B. Bâ a nié être l’auteur de tels propos
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Appelé à faire sa réquisition, le ministère public a soutenu qu’aucune preuve n'a été retrouvée sur S. Ndiaye et B. Bâ. S’agissant du cas de M. Sarr, le parquetier rappelle que ce sont des témoins qui habitent dans sa propre maison, qui ont soutenu que son fils était un trafiquant notoire. «Ils ont tous déclaré que la drogue provenait de la Gambie et que c’est le père qui la gardait dans sa chambre. Ce dernier a toujours eu connaissance des activités de son fils», a indiqué le parquetier, avant de demander la requalification des faits en complicité, offre ou cession de chanvre indien. A la suite de cela, il a requis trois ans de prison ferme contre M. Sarr. Les conseils de la défense ont plaidé la relaxe. Délibéré le 9 mars prochain.