F in de la vie privée ! Désormais, Tik Tok, Instagram, WhatsApp et Facebook font parties du quotidien des Sénégalais. Leur usage est cependant sujet à interrogations. La prolifération de ces moyens de communication fait qu’il n’y a presque plus de vie privée.
Des gens filmés à leur insu sont exposés sur internet. Ils sont souvent dans des positions délicates. Tik Tok, Facebook, Whatsupp ou Instagram, c’est parfois la course aux nouvelles.
Les statuts Whatsupp ont supplanté les nécrologies dans les journaux ou autres moyens de communications autrefois utilisés pour annoncer la disparition d’un proche. Il n’est pas rare de voir qu’après un décès, l’image d’une personne soit partagée, un autocollant avec des larmes posté là-dessus. Il y a également le fait des morts qui «reviennent en vie» par la pire des manières.
Avec Tik Tok surtout, c’est la course aux vidéos de personnes disparues. Partagées à un temps record, elles inondent les pages. Tout son vécu est publié sans censure. La sacralité n’est plus dans les cimetières.
En effet, la communion avec les morts est filmée, exposée et partagée sur les réseaux sociaux. Ces outils de communication ont renforcé le «m’astu-vu». Tout est sur la place publique. Les mets n’y échappent pas. Souvent, après avoir concocté des menus qui aiguisent l’appétit, certaines femmes les postent sur les réseaux sociaux en vantant leur talent culinaire.
Il y a également cette concurrence féminine dans la société sénégalaise renforcée par la polygamie. Après s’être habillée ou enduite d’un maquillage qu’importe la quantité, les femmes ont tendance à se défiler sous une musique parfois endiablée.
«Ce délire» terminé, il est ensuite posté et partagé par des proches. Le but recherché est souvent que la prouesse soit vue par une personne avec qui on ne serait pas de bons termes. Souvent, c’est la coépouse.
WhatsApp et ses statuts qui sont accessibles à tous les contacts sauf ceux qu’on a filtré ont changé la nature des querelles de bornes fontaines. Les règlements de compte y sont monnaies courantes. Ces réseaux sociaux ont tendance à faire croire qu’il n’y a que des heureux.
La moindre sortie dans un restaurant de luxe est vite postée accompagnée de commentaires qui tendent à prouver la vie en rose de son auteur. On y montre jusqu’aux recoins les plus intimes. Ils ont aussi fait naitre des spécialistes dans tous les domaines. Il existe des coaches en tout, amour, mode, relations humaines ; la liste est loin d’être exhaustive. Il suffit juste de faire des live, d’oser les publications et le tour est joué.
Sud quotidien
Des gens filmés à leur insu sont exposés sur internet. Ils sont souvent dans des positions délicates. Tik Tok, Facebook, Whatsupp ou Instagram, c’est parfois la course aux nouvelles.
Les statuts Whatsupp ont supplanté les nécrologies dans les journaux ou autres moyens de communications autrefois utilisés pour annoncer la disparition d’un proche. Il n’est pas rare de voir qu’après un décès, l’image d’une personne soit partagée, un autocollant avec des larmes posté là-dessus. Il y a également le fait des morts qui «reviennent en vie» par la pire des manières.
Avec Tik Tok surtout, c’est la course aux vidéos de personnes disparues. Partagées à un temps record, elles inondent les pages. Tout son vécu est publié sans censure. La sacralité n’est plus dans les cimetières.
En effet, la communion avec les morts est filmée, exposée et partagée sur les réseaux sociaux. Ces outils de communication ont renforcé le «m’astu-vu». Tout est sur la place publique. Les mets n’y échappent pas. Souvent, après avoir concocté des menus qui aiguisent l’appétit, certaines femmes les postent sur les réseaux sociaux en vantant leur talent culinaire.
Il y a également cette concurrence féminine dans la société sénégalaise renforcée par la polygamie. Après s’être habillée ou enduite d’un maquillage qu’importe la quantité, les femmes ont tendance à se défiler sous une musique parfois endiablée.
«Ce délire» terminé, il est ensuite posté et partagé par des proches. Le but recherché est souvent que la prouesse soit vue par une personne avec qui on ne serait pas de bons termes. Souvent, c’est la coépouse.
WhatsApp et ses statuts qui sont accessibles à tous les contacts sauf ceux qu’on a filtré ont changé la nature des querelles de bornes fontaines. Les règlements de compte y sont monnaies courantes. Ces réseaux sociaux ont tendance à faire croire qu’il n’y a que des heureux.
La moindre sortie dans un restaurant de luxe est vite postée accompagnée de commentaires qui tendent à prouver la vie en rose de son auteur. On y montre jusqu’aux recoins les plus intimes. Ils ont aussi fait naitre des spécialistes dans tous les domaines. Il existe des coaches en tout, amour, mode, relations humaines ; la liste est loin d’être exhaustive. Il suffit juste de faire des live, d’oser les publications et le tour est joué.
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