Jugé hier à la barre de la Chambre criminelle du Tribunal de Grande Instance de Dakar, Serigne Saliou Tall risque 10 ans de réclusion criminelle. Ce, après avoir purgé trois ans de détention préventive. Le jeune homme de 23 ans, a contesté les faits de vol en réunion commis la nuit avec usage d’armes, de violence et de moyen de locomotion.
Selon l’économie des faits, courant 2018, Aminata Diallo, qui était en compagnie de son petit ami, a été agressée par trois individus, à Liberté 6. A l’en croire, ses bourreaux étaient armés de machettes. Elle renseigne que pendant qu’El Hadj Ndiaye, qui était lui aussi armé, la dépossédait de son sac, Éloi Ndiaye et Serigne Saliou Tall tenaient en respect son amoureux, munis de leurs armes. Par la suite, ils se sont tous les trois dirigés vers le scooter pour prendre la fuite. Malheureusement pour eux, ils ont raté le virage et ont fait un terrible accident.
El Hadj, qui avait plus de chance que les autres, a réussi à prendre la fuite. Quant à Eloi et Serigne Saliou Tall, ils étaient grièvement blessés et ont été acheminés à l’hôpital. Étant dans le coma pendant deux mois, Serigne Saliou Tall se réveille, mais perd la mémoire pour un moment. Alors qu’Eloi Ndiaye a été placé sous mandat de dépôt le 19 décembre 2018, Serigne Saliou Tall, lui, n’a rejoint la citadelle du silence que le 8 janvier 2019. El Hadj Diallo, quant à lui, a pris la clé des champs et, est resté introuvable jusqu’à présent.
Né en 1998, Serigne Saliou Tall, mécanicien de son état, déclare : ‘’C’est moi qui étais au volant. On était trois à bord de l’engin, à savoir Éloi Ndiaye, El Hadj Diallo et moi. Une fois à Liberté 6, El Hadj Diallo a sauté du scooter. C’est plus tard que j’en étais informé par Éloi qui était assis au milieu. Pour éviter la clameur populaire, j’ai accéléré. C’est ainsi que j’ai heurté le dos d’âne et on a eu un accident.’’
Dans le souci de prouver son innocence dans cette affaire qui lui a valu deux ans de détention préventive, l’accusé domicilié à Ngor martèle : ‘’Je suis resté dans le coma pendant deux mois, à cause du choc. A mon réveil, j’ai perdu la mémoire. Je ne suis ni un voleur ni un agresseur. De plus, cet El Hadj, je ne le connais même pas.’’
Entendu à titre de simple renseignement, Éloi Ndiaye, qui a été jugé au tribunal des mineurs et qui est en train de purger sa peine, corrobore les déclarations de Tall. ‘’On était tous les trois à bord du scooter. Assis au milieu, j’ai senti El Hadj sauter de la moto. Quand je me suis retourné, je l’ai vu arracher le sac de la dame Aissatou. Je l’ai dit à Serigne Saliou, qui a appuyé sur l’accélérateur. C’est en accélérant qu’on a fait le choc’’.
Pour le tirer d’affaire, son avocat, Me Ibrahima Mbengue, après avoir fustigé le réquisitoire du maître des poursuites qu’il qualifie de sévère, a sollicité la relaxe de son client. Selon la robe noire, son client ne peut être puni pour un acte qu’il n’a pas commis. " Ce n’est pas parce qu’ils étaient trois sur la moto qu’il y a association de malfaiteurs. On ne peut pas imputer l’acte d’El Hadj Diallo à mon client. Si on enlève l’association de malfaiteurs, il ne reste plus rien dans le dossier. L’engin n’a pas servi à commettre l’infraction. Mon client n’a pas pris le sac de la dame. Il en est de même pour Éloi. Par instinct de conservation, ils ont voulu prendre la fuite", a plaidé l’avocat.
L’affaire mise en délibéré, le tribunal rendra sa décision le 15 septembre prochain.
Selon l’économie des faits, courant 2018, Aminata Diallo, qui était en compagnie de son petit ami, a été agressée par trois individus, à Liberté 6. A l’en croire, ses bourreaux étaient armés de machettes. Elle renseigne que pendant qu’El Hadj Ndiaye, qui était lui aussi armé, la dépossédait de son sac, Éloi Ndiaye et Serigne Saliou Tall tenaient en respect son amoureux, munis de leurs armes. Par la suite, ils se sont tous les trois dirigés vers le scooter pour prendre la fuite. Malheureusement pour eux, ils ont raté le virage et ont fait un terrible accident.
El Hadj, qui avait plus de chance que les autres, a réussi à prendre la fuite. Quant à Eloi et Serigne Saliou Tall, ils étaient grièvement blessés et ont été acheminés à l’hôpital. Étant dans le coma pendant deux mois, Serigne Saliou Tall se réveille, mais perd la mémoire pour un moment. Alors qu’Eloi Ndiaye a été placé sous mandat de dépôt le 19 décembre 2018, Serigne Saliou Tall, lui, n’a rejoint la citadelle du silence que le 8 janvier 2019. El Hadj Diallo, quant à lui, a pris la clé des champs et, est resté introuvable jusqu’à présent.
Né en 1998, Serigne Saliou Tall, mécanicien de son état, déclare : ‘’C’est moi qui étais au volant. On était trois à bord de l’engin, à savoir Éloi Ndiaye, El Hadj Diallo et moi. Une fois à Liberté 6, El Hadj Diallo a sauté du scooter. C’est plus tard que j’en étais informé par Éloi qui était assis au milieu. Pour éviter la clameur populaire, j’ai accéléré. C’est ainsi que j’ai heurté le dos d’âne et on a eu un accident.’’
Dans le souci de prouver son innocence dans cette affaire qui lui a valu deux ans de détention préventive, l’accusé domicilié à Ngor martèle : ‘’Je suis resté dans le coma pendant deux mois, à cause du choc. A mon réveil, j’ai perdu la mémoire. Je ne suis ni un voleur ni un agresseur. De plus, cet El Hadj, je ne le connais même pas.’’
Entendu à titre de simple renseignement, Éloi Ndiaye, qui a été jugé au tribunal des mineurs et qui est en train de purger sa peine, corrobore les déclarations de Tall. ‘’On était tous les trois à bord du scooter. Assis au milieu, j’ai senti El Hadj sauter de la moto. Quand je me suis retourné, je l’ai vu arracher le sac de la dame Aissatou. Je l’ai dit à Serigne Saliou, qui a appuyé sur l’accélérateur. C’est en accélérant qu’on a fait le choc’’.
Pour le tirer d’affaire, son avocat, Me Ibrahima Mbengue, après avoir fustigé le réquisitoire du maître des poursuites qu’il qualifie de sévère, a sollicité la relaxe de son client. Selon la robe noire, son client ne peut être puni pour un acte qu’il n’a pas commis. " Ce n’est pas parce qu’ils étaient trois sur la moto qu’il y a association de malfaiteurs. On ne peut pas imputer l’acte d’El Hadj Diallo à mon client. Si on enlève l’association de malfaiteurs, il ne reste plus rien dans le dossier. L’engin n’a pas servi à commettre l’infraction. Mon client n’a pas pris le sac de la dame. Il en est de même pour Éloi. Par instinct de conservation, ils ont voulu prendre la fuite", a plaidé l’avocat.
L’affaire mise en délibéré, le tribunal rendra sa décision le 15 septembre prochain.