Les faits se sont déroulés à la Sapco et remonteraient à 2013. En effet, les prévenus sont accusés d’avoir attaqué le boutiquier Mamadou Yaya Diallo, qu’ils ont blessé à coup de machette au doigt, avant de lui subtiliser sa recette journalière qui s’élevait à 200 000FCfa.
Il ressort du procès-verbal d’enquête que les trois mis en causs ont été respectivement arrêtés après des recherches basées sur une plainte du plaignant. Ils ont tous été entendus sur les faits en l’espèce.
« On m’a interpellé à la Cité Apix, à 23h, à l’époque j’étais mineur. Lorsque j’ai quitté mon domicile, je suis parti à la rencontre de mes deux amis. Ainsi, nous avons décidé d’aller à des Thiants à la Cité Sapco. C’est en cours de route que des individus nous ont interpellés,, en nous renseignant d’une agression qui venait de se produire. On nous a ensuite conduit à la boutique où la scène s’est produite pour nous présenter à la victime qui, après avoir nié nous reconnaître est revenu sur sa décision pour nous voir comme ses agresseurs », a confié Mamadou Wade.
Pour sa part, Amadou Dia récidiviste pour le délit de vol, a nié avoir participé à l’agression. « J’étais en train de faire du thé dans ma chambre lorsque nous avons décidé de partir à des Thiants mais arrivés à la Cité Sapco, des individus nous alpagués, nous ont passés à tabac, avant de nous faire reconnaître les faits d’agression. Quand j’ai vu la blessure du boutiquier, j’ai eu très mal. Nous ne sommes pas des agresseurs », a-t-il déclaré devant la barre.
Pour El Hadji Bâ, le groupe avait quitté Tivaouane Peulh pour se rendre à la Cité Sapco et c’est sur place qu’ils ont tous été arrêtés par des individus non identifiés. « Au moment de notre arrestation nous n’étions pas armés », s’est-il défendu.
Par ailleurs, il résulte de la constatation des gendarmes, qu’aucune manifestation religieuse n’a eu lieu la nuit des faits. Selon les enquêteurs, les agresseurs ont caché leur butin et les armes utilisées pour commettre leur forfait, avant leur interpellation. Témoin de la scène d’agression, Souleymane Sané a comparu pour clarifier des zones d’ombre du dossier.
« Je me trouvais dans ma chambre en train de réviser mes leçons. Soudain, j’ai entendu du bruit suspect. Lorsque j’ai rejoint le balcon pour m’enquérir de la situation, j’ai vu la victime et j’ai aperçu le nommé El Hadji Bâ qui venaient de sortir de la boutique, suivi par ses camarades. El Hadji Bâ détenait un couteau. J’ai aussitôt sauté du balcon tout en criant pour ameuter le voisinage. C’est ainsi qu’ils ont pris la direction de la forêt. Nous les avons poursuivis avant de les appréhender », a soutenu le témoin.
Dans son réquisitoire, le procureur a confirmé la culpabilité des prévenus. Pour lui, l’identification de ces derniers n’a jamais posé problème. « Ils ont été formellement identifiés par la victime, qui a déclaré avoir été agressée à minuit, au moment où il s’apprêtait à fermer sa boutique. Ils lui ont asséné deux coups au bras et au pied », a rappelé le maître des poursuites.
Selon lui, un des assaillants a été reconnu par le témoin, car il avait enfilé un boubou ‘’Ndiakhass’’ et qu’il n’y avait pas d’amalgame sur l’agresseur qui a été reconnu et qu’il s’agit du sieur El Hadj Bâ. « Le prévenu a, lui-même, tranché le bras et l’orteil du boutiquier, lui occasionnant une incapacité temporaire de travail de 21 jours », dira-t-il. Le parquet a toutefois plaidé pour la réclusion criminelle à perpétuité contre les trois accusés.
Le Témoin
Il ressort du procès-verbal d’enquête que les trois mis en causs ont été respectivement arrêtés après des recherches basées sur une plainte du plaignant. Ils ont tous été entendus sur les faits en l’espèce.
« On m’a interpellé à la Cité Apix, à 23h, à l’époque j’étais mineur. Lorsque j’ai quitté mon domicile, je suis parti à la rencontre de mes deux amis. Ainsi, nous avons décidé d’aller à des Thiants à la Cité Sapco. C’est en cours de route que des individus nous ont interpellés,, en nous renseignant d’une agression qui venait de se produire. On nous a ensuite conduit à la boutique où la scène s’est produite pour nous présenter à la victime qui, après avoir nié nous reconnaître est revenu sur sa décision pour nous voir comme ses agresseurs », a confié Mamadou Wade.
Pour sa part, Amadou Dia récidiviste pour le délit de vol, a nié avoir participé à l’agression. « J’étais en train de faire du thé dans ma chambre lorsque nous avons décidé de partir à des Thiants mais arrivés à la Cité Sapco, des individus nous alpagués, nous ont passés à tabac, avant de nous faire reconnaître les faits d’agression. Quand j’ai vu la blessure du boutiquier, j’ai eu très mal. Nous ne sommes pas des agresseurs », a-t-il déclaré devant la barre.
Pour El Hadji Bâ, le groupe avait quitté Tivaouane Peulh pour se rendre à la Cité Sapco et c’est sur place qu’ils ont tous été arrêtés par des individus non identifiés. « Au moment de notre arrestation nous n’étions pas armés », s’est-il défendu.
Par ailleurs, il résulte de la constatation des gendarmes, qu’aucune manifestation religieuse n’a eu lieu la nuit des faits. Selon les enquêteurs, les agresseurs ont caché leur butin et les armes utilisées pour commettre leur forfait, avant leur interpellation. Témoin de la scène d’agression, Souleymane Sané a comparu pour clarifier des zones d’ombre du dossier.
« Je me trouvais dans ma chambre en train de réviser mes leçons. Soudain, j’ai entendu du bruit suspect. Lorsque j’ai rejoint le balcon pour m’enquérir de la situation, j’ai vu la victime et j’ai aperçu le nommé El Hadji Bâ qui venaient de sortir de la boutique, suivi par ses camarades. El Hadji Bâ détenait un couteau. J’ai aussitôt sauté du balcon tout en criant pour ameuter le voisinage. C’est ainsi qu’ils ont pris la direction de la forêt. Nous les avons poursuivis avant de les appréhender », a soutenu le témoin.
Dans son réquisitoire, le procureur a confirmé la culpabilité des prévenus. Pour lui, l’identification de ces derniers n’a jamais posé problème. « Ils ont été formellement identifiés par la victime, qui a déclaré avoir été agressée à minuit, au moment où il s’apprêtait à fermer sa boutique. Ils lui ont asséné deux coups au bras et au pied », a rappelé le maître des poursuites.
Selon lui, un des assaillants a été reconnu par le témoin, car il avait enfilé un boubou ‘’Ndiakhass’’ et qu’il n’y avait pas d’amalgame sur l’agresseur qui a été reconnu et qu’il s’agit du sieur El Hadj Bâ. « Le prévenu a, lui-même, tranché le bras et l’orteil du boutiquier, lui occasionnant une incapacité temporaire de travail de 21 jours », dira-t-il. Le parquet a toutefois plaidé pour la réclusion criminelle à perpétuité contre les trois accusés.
Le Témoin