Malgré son jeune âge, 22 ans, Mama Diop a enregistré deux passés pénaux. La jeune fille qui a choisi le mauvais chemin, s'est spécialisée dans la soustraction frauduleuse de la chose d'autrui dès l'âge de la minorité. Son dernier séjour carcéral, remonte en 2017, pour vol de bijoux en or. Alors qu'elle avait bénéficié d'une grâce présidentielle après six mois de détention, la résidente de Guédiawaye est retournée lundi dernier, à la citadelle du silence.
Ce soir-là, Mama Diop a arraché la perruque de cheveux naturels de la dame, Aida Dieng dans une boîte de nuit de la place. « A la fin de la soirée, j'étais sur le trottoir avec mon petit-ami et ma sœur en train d'attendre un taxi. Là, elle a extirpé la perruque sur ma tête, avant de la passer à ses deux acolytes. Aussitôt, les policiers qui sont intervenus, ont réussi à l'alpaguer.
Une fois dans la fourgonnette, elle s'est mise à rire et, à se moquer de moi en me disant : Je vais bientôt recouvrer ma liberté. La perruque coûte très cher. Le lendemain, je me suis même rendue à Guédiawaye pour retrouver ses complices. Mais en vain », a expliqué la partie civile, qui a failli pleurer.
Domiciliée aux Parcelles Assainies, la partie civile a réclamé 350 mille francs Cfa à titre de dommages et intérêts.
Interrogée par le juge, Mama Diop, teint marron, taille moyenne, vêtue d'un « Meulfe » de couleur bleue adopte le système de défense de la dénégation. Acculée par la représentante du Ministère public, elle passe aux aveux. « Lorsque, j'ai arraché la perruque, je l'ai donnée à mes deux amies, Kya et Thiat. J'avais même donné l'adresse de ces dernières à ma victime. Mais, elle a dit qu'elle n'a pas réussi à les retrouver. Je m'excuse », a-t-elle laissé entendre.
La parquetière qui n'a pas été tendre avec la prévenue, a requis un an d'emprisonnement ferme contre elle. « C'est une multirécidiviste. Elle ne fait que traîner et voler. Avant sa dernière condamnation à un an ferme pour les bijoux, elle a fait la prison des mineures. Elle avait bénéficié aussi d'un sursis pour défaut de carnet sanitaire. C'est pourquoi vous n'avez vu dans cette salle aucun membre de sa famille », a-t-elle martelé.
Le juge a fixé son délibéré au 3 juillet prochain.
Kady FATY Leral
Ce soir-là, Mama Diop a arraché la perruque de cheveux naturels de la dame, Aida Dieng dans une boîte de nuit de la place. « A la fin de la soirée, j'étais sur le trottoir avec mon petit-ami et ma sœur en train d'attendre un taxi. Là, elle a extirpé la perruque sur ma tête, avant de la passer à ses deux acolytes. Aussitôt, les policiers qui sont intervenus, ont réussi à l'alpaguer.
Une fois dans la fourgonnette, elle s'est mise à rire et, à se moquer de moi en me disant : Je vais bientôt recouvrer ma liberté. La perruque coûte très cher. Le lendemain, je me suis même rendue à Guédiawaye pour retrouver ses complices. Mais en vain », a expliqué la partie civile, qui a failli pleurer.
Domiciliée aux Parcelles Assainies, la partie civile a réclamé 350 mille francs Cfa à titre de dommages et intérêts.
Interrogée par le juge, Mama Diop, teint marron, taille moyenne, vêtue d'un « Meulfe » de couleur bleue adopte le système de défense de la dénégation. Acculée par la représentante du Ministère public, elle passe aux aveux. « Lorsque, j'ai arraché la perruque, je l'ai donnée à mes deux amies, Kya et Thiat. J'avais même donné l'adresse de ces dernières à ma victime. Mais, elle a dit qu'elle n'a pas réussi à les retrouver. Je m'excuse », a-t-elle laissé entendre.
La parquetière qui n'a pas été tendre avec la prévenue, a requis un an d'emprisonnement ferme contre elle. « C'est une multirécidiviste. Elle ne fait que traîner et voler. Avant sa dernière condamnation à un an ferme pour les bijoux, elle a fait la prison des mineures. Elle avait bénéficié aussi d'un sursis pour défaut de carnet sanitaire. C'est pourquoi vous n'avez vu dans cette salle aucun membre de sa famille », a-t-elle martelé.
Le juge a fixé son délibéré au 3 juillet prochain.
Kady FATY Leral