Reconnu coupable de vol de moutons, vendredi dernier, devant le tribunal des flagrants délits de Tambacounda, Salif Diarra, un père de famille de 72 ans, a été condamné à deux années de prison ferme. Délinquant multirécidiviste déjà connu des forces de police, il a fait main basse sur deux moutons de sa voisine avant d’être pris en flagrant délit
Père de huit enfants et marié à trois épouses, Salif Diarra va devoir passer les vingt-quatre prochains mois à la maison d’arrêt et de correction de Tambacounda. Âgé de soixante-douze piges, ce repris de justice qui a déjà à son actif un passé carcéral, a comparu vendredi passé devant la barre du tribunal des flagrants délits de Tambacounda, pour répondre du chef de vol de bétail, un délit pour lequel il a déjà été condamné à six mois d’emprisonnement ferme il y a quatre ans. Les faits ont eu lieu il y a quatre semaines. Deux moutons de sa voisine avec qui Salif Diarra avait des bisbilles pour des querelles de voisinage, sont entrés dans le domicile du vieux délinquant. Mais au lieu de les signaler ou même les restituer à la dame Mariama Souaré, le vieux Salif les traîne dans une pièce au fond de sa demeure où il les attache à l’abri des regards indiscrets.D'aprés L'As, après plusieurs jours de recherches actives, la dame qui ne pouvait pas s’adresser à son voisin à cause de leurs rapports très tendus va déclarer le vol aux bouchers et autres commerçants établis au grand marché. Une démarche qui s’est avérée plus tard payante puisque c’est très tôt le matin que Mariama reçoit un coup de fil d’une connaissance l’informant de la découverte de ses bêtes chez un boucher notoirement connu dans cette localité. Sans piper mot, elle se rapproche des éléments du commissariat central de Tambacounda où elle avait préalablement porté plainte contre X, pour leur signaler la découverte de ses biens. Un rapide transport sur les lieux a ainsi permis aux limiers de tomber sur les deux moutons de la dame chez le boucher. Sommé par les flics de divulguer l’identité de la personne qui lui a vendu les deux moutons qu’il s’apprêtait à immoler, le boucher ne s’est pas fait prier pour indiquer le vieux Salif.
Père de huit enfants et marié à trois épouses, Salif Diarra va devoir passer les vingt-quatre prochains mois à la maison d’arrêt et de correction de Tambacounda. Âgé de soixante-douze piges, ce repris de justice qui a déjà à son actif un passé carcéral, a comparu vendredi passé devant la barre du tribunal des flagrants délits de Tambacounda, pour répondre du chef de vol de bétail, un délit pour lequel il a déjà été condamné à six mois d’emprisonnement ferme il y a quatre ans. Les faits ont eu lieu il y a quatre semaines. Deux moutons de sa voisine avec qui Salif Diarra avait des bisbilles pour des querelles de voisinage, sont entrés dans le domicile du vieux délinquant. Mais au lieu de les signaler ou même les restituer à la dame Mariama Souaré, le vieux Salif les traîne dans une pièce au fond de sa demeure où il les attache à l’abri des regards indiscrets.D'aprés L'As, après plusieurs jours de recherches actives, la dame qui ne pouvait pas s’adresser à son voisin à cause de leurs rapports très tendus va déclarer le vol aux bouchers et autres commerçants établis au grand marché. Une démarche qui s’est avérée plus tard payante puisque c’est très tôt le matin que Mariama reçoit un coup de fil d’une connaissance l’informant de la découverte de ses bêtes chez un boucher notoirement connu dans cette localité. Sans piper mot, elle se rapproche des éléments du commissariat central de Tambacounda où elle avait préalablement porté plainte contre X, pour leur signaler la découverte de ses biens. Un rapide transport sur les lieux a ainsi permis aux limiers de tomber sur les deux moutons de la dame chez le boucher. Sommé par les flics de divulguer l’identité de la personne qui lui a vendu les deux moutons qu’il s’apprêtait à immoler, le boucher ne s’est pas fait prier pour indiquer le vieux Salif.
Cueilli chez lui et au beau milieu de ses proches, Salif est menotté et alpagué, direction le commissariat. Face aux preuves recueillies contre sa personne, il a reconnu les faits non sans présenter ses plates excuses aux limiers, déclarant qu’il pensait qu’il s’agissait de moutons errants, et par conséquent sans propriétaire. Devant la barre, Salif a réitéré ses mêmes déclarations après avoir une nouvelle fois reconnu les faits. Mais ses arguments sont jugés trop fallacieux par le maître des poursuites qui, après lui avoir passé un savon, a requis « l’application de la loi ». La partie civile à qui la police avait déjà restitué ses moutons n’a pas sollicité de compensation financière. Mieux, elle s’était déjà désistée avant même l’audience. Rendant son verdict, la Cour a condamné le vieux délinquant multirécidiviste à une peine d’emprisonnement ferme de deux ans.