Clerc de profession, Mbaye Ndiaye Mbaye risque de croupir pendant une année en prison. Pour cause, il avait subtilisé les chèques de son employeur, Amadou Thiam Guèye, commissaire-priseur de son état.
C’est ainsi qu’il avait parvenu à retirer à deux reprises, la somme de 500 mille francs dans le compte bancaire de sa victime. Comme toute chose à une fin, le mis en cause est tombé au moment de procéder à son troisième retrait au niveau de l’Agence CBAO de Dieupeul.
Alerté par son gestionnaire de compte qui a constaté l’altération de sa signature, le sieur Thiam a déposé une plainte contre son employé en faisant fi de leurs liens familiaux. « La partie civile est un cousin à moi. Il m’a recruté depuis 2013. Mais, il me devait des arriérés de salaire. Raison pour laquelle, j’avais soustrait ses trois chèques. Le jour où, j’ai été interpelé, je voulais retirer la somme de 500 mille francs comme lors de mes deux précédents retraits », a déclaré le prévenu, domicilié à Dieupeul.
Les conseils de la partie civile ont réclamé 2 millions de francs Cfa à titre de dommages et intérêts. Pour Ibrahima Mbengue, c’est pour se disculper que le prévenu tente de salir son client. « Il ne lui doit aucun arriéré de salaire. A l’enquête, le prévenu avait dit clairement qu’il avait retiré les 1 million pour les préparatifs de la fête de Tabaski. Amadou Thiam Guèye est un commissaire-priseur à qui, on se doit de faire confiance. Parce qu’il garde l’argent des créanciers.
Les chèques volés sont au nombre de 4. Et l’enquête a révélé que, c’est le vendeur de bananes, Mamadou Saliou Diallo, parti en Guinée qui avait effectué les deux retraits pour le compte du prévenu. Mais, c’est ce dernier, qui signait à chaque fois les chèques. Donc, c’est à travers des manœuvres frauduleuses qu’il a escroqué la fortune de la partie civile. Il faut le déclarer atteint et convaincu des faits qui lui sont reprochés », a plaidé la robe noire.
Dans son réquisitoire, le parquet a requis deux ans d’emprisonnement, dont un an ferme contre le prévenu pour vol commis, à l’occasion du service, faux et usage de faux, escroquerie et tentative d’escroquerie.
Il sera suivi par la défense qui a plaidé la relaxe pour les chefs d’escroquerie et de tentative d’escroquerie.
Selon l’avocat, on ne pas retenir en même temps, ces infractions à l’encontre de la banque et de la partie civile.
Ainsi, il a sollicité une application bienveillante de la loi pour les autres délits.
Le délibéré est fixé au 17 septembre prochain.
Kady FATY Leral
C’est ainsi qu’il avait parvenu à retirer à deux reprises, la somme de 500 mille francs dans le compte bancaire de sa victime. Comme toute chose à une fin, le mis en cause est tombé au moment de procéder à son troisième retrait au niveau de l’Agence CBAO de Dieupeul.
Alerté par son gestionnaire de compte qui a constaté l’altération de sa signature, le sieur Thiam a déposé une plainte contre son employé en faisant fi de leurs liens familiaux. « La partie civile est un cousin à moi. Il m’a recruté depuis 2013. Mais, il me devait des arriérés de salaire. Raison pour laquelle, j’avais soustrait ses trois chèques. Le jour où, j’ai été interpelé, je voulais retirer la somme de 500 mille francs comme lors de mes deux précédents retraits », a déclaré le prévenu, domicilié à Dieupeul.
Les conseils de la partie civile ont réclamé 2 millions de francs Cfa à titre de dommages et intérêts. Pour Ibrahima Mbengue, c’est pour se disculper que le prévenu tente de salir son client. « Il ne lui doit aucun arriéré de salaire. A l’enquête, le prévenu avait dit clairement qu’il avait retiré les 1 million pour les préparatifs de la fête de Tabaski. Amadou Thiam Guèye est un commissaire-priseur à qui, on se doit de faire confiance. Parce qu’il garde l’argent des créanciers.
Les chèques volés sont au nombre de 4. Et l’enquête a révélé que, c’est le vendeur de bananes, Mamadou Saliou Diallo, parti en Guinée qui avait effectué les deux retraits pour le compte du prévenu. Mais, c’est ce dernier, qui signait à chaque fois les chèques. Donc, c’est à travers des manœuvres frauduleuses qu’il a escroqué la fortune de la partie civile. Il faut le déclarer atteint et convaincu des faits qui lui sont reprochés », a plaidé la robe noire.
Dans son réquisitoire, le parquet a requis deux ans d’emprisonnement, dont un an ferme contre le prévenu pour vol commis, à l’occasion du service, faux et usage de faux, escroquerie et tentative d’escroquerie.
Il sera suivi par la défense qui a plaidé la relaxe pour les chefs d’escroquerie et de tentative d’escroquerie.
Selon l’avocat, on ne pas retenir en même temps, ces infractions à l’encontre de la banque et de la partie civile.
Ainsi, il a sollicité une application bienveillante de la loi pour les autres délits.
Le délibéré est fixé au 17 septembre prochain.
Kady FATY Leral