Victime d'un cambriolage dans son appartement sis à Hann Mariste, le sieur Bangoura est convaincu que son voleur n'est personne d'autre que le gardien des lieux, en l'occurrence le nommé Abdoulaye Dior. Devant la barre la partie civile a expliqué que le jour des faits, il était parti au boulot avec sa femme. Et, vers les coups de 12h 12 mn, il a été informé par le prévenu que son appartement, situé au premier étage a été cambriolé par des malfaiteurs. C'est ainsi, dit-il, qu'il a quitté son bureau pour venir constater les dégâts.
« Une fois chez moi, Abdoulaye Dior me dit qu'il s'était rendu à la pharmacie pour acheter une plaquette de paracétamol au moment du vol aux environs de 10h 40 mn. J'ai constaté que le voleur a défoncé la porte de l'appartement, ainsi que celle des deux armoires de ma femme, avant de mettre la main sur ses trois boîtes à bijoux en or. Et, c'est la deuxième fois que j’ai subi ce genre de cambriolage », a expliqué la partie civile.
La première fois, révèle-t-il, ceux sont mes portables d'une valeur de 1million de francs qui ont été emportés. Il reconnaît qu’Abdoulaye Dior est seul à avoir accès dans son appartement dans le tout le quartier.
« C'est lui qui entre dans les lieux pour prendre les sachets d'ordures et les jeter à la poubelle. Lorsque, je descends aussi avec madame, il nous aide le plus souvent à faire monter nos bagages. L'immeuble est composé de neuf appartements. Le locataire que j'ai remplacé aussi, a été victime d'un cambriolage. Et à chaque fois, Abdoulaye se lave à grande eau sous prétexte qu'il n'était pas sur les lieux », a-t-il indiqué. Avant de réclamer 5 millions de FCfa.
Interrogé à son tour, le prévenu confirme les déclarations de la partie civile. Cependant, il nie être l'auteur du vol avant de déclarer : « Je suis le vigile de l'immeuble et j'ai ma chambre au niveau du rez de chaussée. Le jour des faits, j'avais des maux de dents. Ainsi, je suis parti à la pharmacie à 10h 40 mn pour acheter du paracétamol. Lorsque j'ai constaté le cambriolage à mon retour, j'ai même informé le propriétaire de l'immeuble. Car, ce dernier habite au quatrième. Mais, je ne suis mêlé ni de près ni de loin à ce cambriolage ».
Pour sa part, le Ministère public a sollicité la requalification des faits en complicité de vol. Selon lui, le prévenu est forcément impliqué dans le cambriolage. Ainsi, il a requis deux ans d'emprisonnement, dont un an ferme contre lui.
La défense quant à elle, a plaidé à titre principal, le renvoi des fins de la poursuite sans peine ni dépens. Et, à titre subsidiaire la relaxe au bénéfice doute. Selon Me Thiam, il n'y a aucun élément objectif du dossier qui permet d'entrer en voie de condamnation. Et le seul fait, affirme-t-il, qu'on peut reprocher à son client, c'est le fait d’avoir abandonné son poste à l'heure du cambriolage.
Au terme de sa plaidoirie, le juge a fixé le délibéré au 8 mars prochain.
« Une fois chez moi, Abdoulaye Dior me dit qu'il s'était rendu à la pharmacie pour acheter une plaquette de paracétamol au moment du vol aux environs de 10h 40 mn. J'ai constaté que le voleur a défoncé la porte de l'appartement, ainsi que celle des deux armoires de ma femme, avant de mettre la main sur ses trois boîtes à bijoux en or. Et, c'est la deuxième fois que j’ai subi ce genre de cambriolage », a expliqué la partie civile.
La première fois, révèle-t-il, ceux sont mes portables d'une valeur de 1million de francs qui ont été emportés. Il reconnaît qu’Abdoulaye Dior est seul à avoir accès dans son appartement dans le tout le quartier.
« C'est lui qui entre dans les lieux pour prendre les sachets d'ordures et les jeter à la poubelle. Lorsque, je descends aussi avec madame, il nous aide le plus souvent à faire monter nos bagages. L'immeuble est composé de neuf appartements. Le locataire que j'ai remplacé aussi, a été victime d'un cambriolage. Et à chaque fois, Abdoulaye se lave à grande eau sous prétexte qu'il n'était pas sur les lieux », a-t-il indiqué. Avant de réclamer 5 millions de FCfa.
Interrogé à son tour, le prévenu confirme les déclarations de la partie civile. Cependant, il nie être l'auteur du vol avant de déclarer : « Je suis le vigile de l'immeuble et j'ai ma chambre au niveau du rez de chaussée. Le jour des faits, j'avais des maux de dents. Ainsi, je suis parti à la pharmacie à 10h 40 mn pour acheter du paracétamol. Lorsque j'ai constaté le cambriolage à mon retour, j'ai même informé le propriétaire de l'immeuble. Car, ce dernier habite au quatrième. Mais, je ne suis mêlé ni de près ni de loin à ce cambriolage ».
Pour sa part, le Ministère public a sollicité la requalification des faits en complicité de vol. Selon lui, le prévenu est forcément impliqué dans le cambriolage. Ainsi, il a requis deux ans d'emprisonnement, dont un an ferme contre lui.
La défense quant à elle, a plaidé à titre principal, le renvoi des fins de la poursuite sans peine ni dépens. Et, à titre subsidiaire la relaxe au bénéfice doute. Selon Me Thiam, il n'y a aucun élément objectif du dossier qui permet d'entrer en voie de condamnation. Et le seul fait, affirme-t-il, qu'on peut reprocher à son client, c'est le fait d’avoir abandonné son poste à l'heure du cambriolage.
Au terme de sa plaidoirie, le juge a fixé le délibéré au 8 mars prochain.