Ourèye Cissé, 30 ans, a été jugée à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar. Elle est poursuivie pour vol de trois téléphones portables de marque IPhone 11 et Iphone 12 Pro, et le montant de 150 mille francs CFA.
Ledit vol a été commis avec effraction. Selon la chronologie des faits, un jour, alors qu’il rentrait chez lui, après avoir fait ses courses, El Hadj Diagne a eu une désagréable surprise.
En effet, il trouve la porte de sa chambre ouverte par effraction. N’étant pas au bout de ses surprises, il constate que son sac qui contenait les téléphones et son argent a disparu.
Interrogés, ses voisins lui apprennent qu’ils ont vu une fille de taille courte chez lui. Sans tarder, l’homme désemparé dépose plainte contre X au commissariat de la Médina.
Au bout de quelque temps, son ami Abdou Aziz Niane, qui vend des téléphones au marché de Colobane, lui apprend qu’il a acquis un portable de marque Iphone 12 Pro à 540 mille francs CFA, auprès du nommé Abdou Rahmane. Ce dernier, entendu, apprend aux flics que c’est Ourèye Cissé qui lui a cédé le téléphone à 500 mille francs CFA.
Très coopératif, il renseigne que la demoiselle vient souvent dans son magasin avec des téléphones et un sac rempli d’argent.
Ourèye Cissé n’ayant pas déféré à la convocation au commissariat, sera arrêtée quelques jours plus tard. Croyant être exempte de reproches, elle recontacte Abdou Rahmane et propose d’échanger un portable de marque Iphone 12 Pro par un IPhone 11. Sachant que celle-ci est recherchée par la police, le commerçant informe les limiers qui ont débarqué sur place avant même l’arrivée de la concernée. C’est sur ces entrefaites qu’elle a été arrêtée.
Face au tribunal des flagrants délits, elle a contesté avec véhémence les faits. N’étant pas à sa première comparution pour des faits similaires, elle soutient : “Je n’ai jamais vendu de téléphone à Abdou Rahmane. Je n’ai jamais été vendeuse de portables.’’
Pour démontrer sa bonne foi, elle ajoute qu’elle est une vendeuse de cheveux naturels. En sus de son activité commerciale, elle renseigne qu’elle fait de la couture. A l’en croire, à la police, on ne lui a pas dit que le sac a été subtilisé chez El Hadj Diagne, mais plutôt au marché Alizé.
La représentante du ministère public ayant requis l’application de la loi, les avocats de la défense ont sollicité la relaxe de leur cliente.
Au terme des plaidoiries, le juge a mis l’affaire en délibéré. Le jugement sera rendu le 21 octobre prochain.
Enquete
Ledit vol a été commis avec effraction. Selon la chronologie des faits, un jour, alors qu’il rentrait chez lui, après avoir fait ses courses, El Hadj Diagne a eu une désagréable surprise.
En effet, il trouve la porte de sa chambre ouverte par effraction. N’étant pas au bout de ses surprises, il constate que son sac qui contenait les téléphones et son argent a disparu.
Interrogés, ses voisins lui apprennent qu’ils ont vu une fille de taille courte chez lui. Sans tarder, l’homme désemparé dépose plainte contre X au commissariat de la Médina.
Au bout de quelque temps, son ami Abdou Aziz Niane, qui vend des téléphones au marché de Colobane, lui apprend qu’il a acquis un portable de marque Iphone 12 Pro à 540 mille francs CFA, auprès du nommé Abdou Rahmane. Ce dernier, entendu, apprend aux flics que c’est Ourèye Cissé qui lui a cédé le téléphone à 500 mille francs CFA.
Très coopératif, il renseigne que la demoiselle vient souvent dans son magasin avec des téléphones et un sac rempli d’argent.
Ourèye Cissé n’ayant pas déféré à la convocation au commissariat, sera arrêtée quelques jours plus tard. Croyant être exempte de reproches, elle recontacte Abdou Rahmane et propose d’échanger un portable de marque Iphone 12 Pro par un IPhone 11. Sachant que celle-ci est recherchée par la police, le commerçant informe les limiers qui ont débarqué sur place avant même l’arrivée de la concernée. C’est sur ces entrefaites qu’elle a été arrêtée.
Face au tribunal des flagrants délits, elle a contesté avec véhémence les faits. N’étant pas à sa première comparution pour des faits similaires, elle soutient : “Je n’ai jamais vendu de téléphone à Abdou Rahmane. Je n’ai jamais été vendeuse de portables.’’
Pour démontrer sa bonne foi, elle ajoute qu’elle est une vendeuse de cheveux naturels. En sus de son activité commerciale, elle renseigne qu’elle fait de la couture. A l’en croire, à la police, on ne lui a pas dit que le sac a été subtilisé chez El Hadj Diagne, mais plutôt au marché Alizé.
La représentante du ministère public ayant requis l’application de la loi, les avocats de la défense ont sollicité la relaxe de leur cliente.
Au terme des plaidoiries, le juge a mis l’affaire en délibéré. Le jugement sera rendu le 21 octobre prochain.
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