Ibrahima Fall encourt deux ans de prison dont six mois ferme, si le juge du tribunal d’instance suit le réquisitoire du délégué du procureur. L’homme est attrait à la barre par sa patronne Ndella Sarr, pour vol à l’occasion du service.
Selon la plaignante, le prévenu, qu’elle a embauché pour faire le ménage chez elle, a subtilisé la somme d’un million 300 mille francs CFA et un collier en or d’une valeur d’un million de francs CFA.
A en croire les déclarations de la partie civile, cinq jours après avoir engagé le prévenu, elle a constaté la disparition de son argent et de son collier. Sans chercher plus loin, ses doutes se sont dirigés vers son nouvel employé. C’est ainsi qu’une plainte a été déposée contre celui-ci.
Même si lors de son arrestation les limiers n’ont pas retrouvé les objets volés chez la dame, ils ont découvert par-devers lui un portefeuille appartenant au nommé Matar. Entendu, ce dernier qui est l’ami du prévenu, révèle
qu’il a été victime de vol.
En outre, Ndella Sarr reste convaincu qu’Ibrahima Fall est son voleur. “Ce jour-là, j’étais partie à l’ambassade de France pour déposer mon visa. À mon retour, lorsque j'ai demandé les clés de mon armoire, c'est lui qui m'a indiqué l'endroit où il les a gardées. C’est le lendemain vers 15 h que j'ai constaté la disparition de mon
argent et de mes bijoux’’, peste-t-elle. Selon la plaignante, Ibrahima lui avait fait croire qu'il était domicilié à Liberté 6 et que sa mère était hospitalisée à l’hôpital Philippe Senghor. “Quand je lui ai demandé ses pièces d’identité, il m’a dit qu'il avait déposé sa carte à l'hôpital en guise de garantie. Alors qu'il détenait la pièce dans sa poche au moment de son arrestation, sa maman était dans la salle. Elle n'a jamais été malade’’, a-t-elle martelé.
Des accusations balayées d’un revers de main par le prévenu. “Le jour où elle a été victime de vol, je n’ai même pas mis les pieds dans les chambres. J'ai juste nettoyé les murs’’, a-t-il soutenu.
Devant percevoir la somme de 45 mille francs CFA, le comparant renseigne : “J’ai commencé mon service le 20 septembre et le 25, je suis parti au Magal pour reprendre le 1er octobre.’’ Pour se dédouaner en ce qui concerne la pochette de son ami, Ibrahima Fall accule celui-ci.
D’après lui, alors qu’il avait besoin de son aide, Matar lui a fait une proposition indécente. “Ma mère était malade et hospitalisée. J’avais besoin de 20 000 F pour couvrir quelques frais. Puisque Matar est mon ami, je lui en ai parlé. Mais lorsque je lui ai fait état de mes soucis d'argent, il m'a fait chanter en me proposant une relation charnelle contrenature. C’est ce qui a provoqué ma colère et on a eu une altercation. C’est sur ces entrefaites que j’ai confisqué
son portefeuille. J'ai toujours eu des soupçons sur ses orientations sexuelles’’, fulmine-t-il.
Des allégations contestées avec véhémence par Matar qui renseigne que c’est dans sa voiture qu’Ibrahima a pris son portefeuille. A la suite du délégué du procureur qui a requis deux ans de prison dont six mois ferme, l’avocat de la défense a sollicité la relaxe de son client au bénéfice du doute. Le tribunal rendra sa décision le 8 novembre prochain.
Enquête
Selon la plaignante, le prévenu, qu’elle a embauché pour faire le ménage chez elle, a subtilisé la somme d’un million 300 mille francs CFA et un collier en or d’une valeur d’un million de francs CFA.
A en croire les déclarations de la partie civile, cinq jours après avoir engagé le prévenu, elle a constaté la disparition de son argent et de son collier. Sans chercher plus loin, ses doutes se sont dirigés vers son nouvel employé. C’est ainsi qu’une plainte a été déposée contre celui-ci.
Même si lors de son arrestation les limiers n’ont pas retrouvé les objets volés chez la dame, ils ont découvert par-devers lui un portefeuille appartenant au nommé Matar. Entendu, ce dernier qui est l’ami du prévenu, révèle
qu’il a été victime de vol.
En outre, Ndella Sarr reste convaincu qu’Ibrahima Fall est son voleur. “Ce jour-là, j’étais partie à l’ambassade de France pour déposer mon visa. À mon retour, lorsque j'ai demandé les clés de mon armoire, c'est lui qui m'a indiqué l'endroit où il les a gardées. C’est le lendemain vers 15 h que j'ai constaté la disparition de mon
argent et de mes bijoux’’, peste-t-elle. Selon la plaignante, Ibrahima lui avait fait croire qu'il était domicilié à Liberté 6 et que sa mère était hospitalisée à l’hôpital Philippe Senghor. “Quand je lui ai demandé ses pièces d’identité, il m’a dit qu'il avait déposé sa carte à l'hôpital en guise de garantie. Alors qu'il détenait la pièce dans sa poche au moment de son arrestation, sa maman était dans la salle. Elle n'a jamais été malade’’, a-t-elle martelé.
Des accusations balayées d’un revers de main par le prévenu. “Le jour où elle a été victime de vol, je n’ai même pas mis les pieds dans les chambres. J'ai juste nettoyé les murs’’, a-t-il soutenu.
Devant percevoir la somme de 45 mille francs CFA, le comparant renseigne : “J’ai commencé mon service le 20 septembre et le 25, je suis parti au Magal pour reprendre le 1er octobre.’’ Pour se dédouaner en ce qui concerne la pochette de son ami, Ibrahima Fall accule celui-ci.
D’après lui, alors qu’il avait besoin de son aide, Matar lui a fait une proposition indécente. “Ma mère était malade et hospitalisée. J’avais besoin de 20 000 F pour couvrir quelques frais. Puisque Matar est mon ami, je lui en ai parlé. Mais lorsque je lui ai fait état de mes soucis d'argent, il m'a fait chanter en me proposant une relation charnelle contrenature. C’est ce qui a provoqué ma colère et on a eu une altercation. C’est sur ces entrefaites que j’ai confisqué
son portefeuille. J'ai toujours eu des soupçons sur ses orientations sexuelles’’, fulmine-t-il.
Des allégations contestées avec véhémence par Matar qui renseigne que c’est dans sa voiture qu’Ibrahima a pris son portefeuille. A la suite du délégué du procureur qui a requis deux ans de prison dont six mois ferme, l’avocat de la défense a sollicité la relaxe de son client au bénéfice du doute. Le tribunal rendra sa décision le 8 novembre prochain.
Enquête