C’était la surprise générale, hier, à la salle 7 du Tribunal d’instance de Dakar, lorsque le juge de l’audience des flagrants délits relatait les faits ayant conduit la dame P. E. Coly à la barre. Cette mère de quatre enfants est poursuivie pour vol. Elle a été appréhendée au marché des Hlm, le 9 juillet dernier. La victime et elle se sont retrouvées dans une célèbre boutique de vente de tissus.
Après avoir fait ses achats, la victime s’est approchée du comptoir pour payer. Avec l’effervescence dans les marchés en cette période de fête, elle n’avait pas remarqué que son sac avait été déchiré avec une lame, et sa pochette emportée. L’un des gardiens, qui avait assisté à la scène, lui a suggéré de vérifier si sa pochette était toujours dans son sac. Malheureusement, elle avait disparu.
Ainsi, le vigile s’est rapproché de P. E. Coly en lui conseillant discrètement de sortir la pochette pour éviter un scandale. Mais cette dernière a catégoriquement refusé, et s’est même offusquée d’être traitée de voleuse. Soumise à une fouille corporelle par une vendeuse, l’objet volé a été découvert par devers elle.
Cependant, ce récit mentionné dans le procès-verbal a été contesté par Mme Coly. Au début de l’interrogatoire, la dame, dont le visage était à peine visible du fait qu’elle s’était entièrement couverte, a soutenu avoir ramassé la pochette. « J’étais partie acheter des tissus et comme c’était l’heure de la prière, ils m’ont demandé d’attendre. Après l’ouverture, j’ai ramassé une pochette et je l’ai dissimulée dans mes habits », s’est-elle défendue avant que le juge ne lui lance : « A quel dessein? Comment on appelle cela ? » La prévenue de rétorquer : « C’est du vol ». S’agissant de l’autre pochette et de la pièce d’identité retrouvées sur elle, E. P. Coly a déclaré qu’elles appartiennent à une de ses belles-sœurs.
Quid de son co-prévenu attrait pour usurpation de fonction ? Soupçonné d’être un complice de la dame, D. Sène a nié s’être fait passé pour un policier. En fait, lorsque la dame a été arrêtée, le garde rapproché a, selon les témoins, brandi une paire de menottes en se présentant comme un élément de la brigade de recherches de Rufisque.
C’est pourquoi, le propriétaire de la boutique avait accepté qu’il conduise la dame dans une maison pour la sauver d’un lynchage. « Je ne me suis jamais présenté comme un policier. J’attendais le bus quand j’ai entendu un homme dire qu’il faut la déshabiller, la filmer et diffuser la vidéo sur les réseaux sociaux.
Ainsi, j’ai sorti ma carte professionnelle de garde de corps. Les gens ont reculé et l’ont conduite dans une maison. Je leur ai suggéré de la conduire à la police », a avancé le prévenu. Mais, le juge lui a fait remarquer qu’on ne lui aurait jamais laissé avec E. P. Coly s’il ne s’était pas présenté comme un policier.
Cependant, pour Me Iba Mar Diop, son client voulait juste sauver une dame qui risquait une justice populaire. Me Abou Alassane Diallo juge que c’est une affaire douloureuse pour sa cliente. Désignant un homme installé dans le public, il soutient : « son mari est là et attend qu’elle soit libérée pour rentrer à Ziguinchor et y passer la Tabaski ». Son appel n’a pas été entendu. Sa cliente et son co-prévenu vont passer la fête en prison en attendant d’être édifiés sur leur sort, le vendredi 23 juillet.
Soleil
Après avoir fait ses achats, la victime s’est approchée du comptoir pour payer. Avec l’effervescence dans les marchés en cette période de fête, elle n’avait pas remarqué que son sac avait été déchiré avec une lame, et sa pochette emportée. L’un des gardiens, qui avait assisté à la scène, lui a suggéré de vérifier si sa pochette était toujours dans son sac. Malheureusement, elle avait disparu.
Ainsi, le vigile s’est rapproché de P. E. Coly en lui conseillant discrètement de sortir la pochette pour éviter un scandale. Mais cette dernière a catégoriquement refusé, et s’est même offusquée d’être traitée de voleuse. Soumise à une fouille corporelle par une vendeuse, l’objet volé a été découvert par devers elle.
Cependant, ce récit mentionné dans le procès-verbal a été contesté par Mme Coly. Au début de l’interrogatoire, la dame, dont le visage était à peine visible du fait qu’elle s’était entièrement couverte, a soutenu avoir ramassé la pochette. « J’étais partie acheter des tissus et comme c’était l’heure de la prière, ils m’ont demandé d’attendre. Après l’ouverture, j’ai ramassé une pochette et je l’ai dissimulée dans mes habits », s’est-elle défendue avant que le juge ne lui lance : « A quel dessein? Comment on appelle cela ? » La prévenue de rétorquer : « C’est du vol ». S’agissant de l’autre pochette et de la pièce d’identité retrouvées sur elle, E. P. Coly a déclaré qu’elles appartiennent à une de ses belles-sœurs.
Quid de son co-prévenu attrait pour usurpation de fonction ? Soupçonné d’être un complice de la dame, D. Sène a nié s’être fait passé pour un policier. En fait, lorsque la dame a été arrêtée, le garde rapproché a, selon les témoins, brandi une paire de menottes en se présentant comme un élément de la brigade de recherches de Rufisque.
C’est pourquoi, le propriétaire de la boutique avait accepté qu’il conduise la dame dans une maison pour la sauver d’un lynchage. « Je ne me suis jamais présenté comme un policier. J’attendais le bus quand j’ai entendu un homme dire qu’il faut la déshabiller, la filmer et diffuser la vidéo sur les réseaux sociaux.
Ainsi, j’ai sorti ma carte professionnelle de garde de corps. Les gens ont reculé et l’ont conduite dans une maison. Je leur ai suggéré de la conduire à la police », a avancé le prévenu. Mais, le juge lui a fait remarquer qu’on ne lui aurait jamais laissé avec E. P. Coly s’il ne s’était pas présenté comme un policier.
Cependant, pour Me Iba Mar Diop, son client voulait juste sauver une dame qui risquait une justice populaire. Me Abou Alassane Diallo juge que c’est une affaire douloureuse pour sa cliente. Désignant un homme installé dans le public, il soutient : « son mari est là et attend qu’elle soit libérée pour rentrer à Ziguinchor et y passer la Tabaski ». Son appel n’a pas été entendu. Sa cliente et son co-prévenu vont passer la fête en prison en attendant d’être édifiés sur leur sort, le vendredi 23 juillet.
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