Le tribunal des flagrants délits de Diourbel a tranché, hier jeudi 13 octobre 2022, l'affaire de voies de fait et menaces de mort pour laquelle l'apprenti chauffeur Demba Guèye était poursuivi. Mais si l'affaire était aussi grave, en dépit des charges à la limite non proportionnelles, c'est parce qu'une soixantaine de personnes pouvaient y laisser la vie. Il y a quatre semaines, l'apprenti chauffeur Demba Guèye et son patron Cheikh Ngom avaient quitté Dakar pour se rendre à Touba, transportant dans leur bus une soixantaine de passagers. Empruntant l'autoroute, Ila Touba, le chauffeur du bus qui roulait à vive allure reçoit l’appel de son frère qui le met en garde contre Demba Guèye qui l'avait injurié. Immédiatement, le chauffeur demande des comptes à son apprenti. Ce dernier, mécontent de la manière dont Cheikh Ngom l'avait interpellé, se rue sur son patron qui était au volant du bus et commence à lui asséner de violents coups de poing. Surpris par le comportement incroyable de l'apprenti chauffeur, les passagers étaient tétanisés, croyant qu'ils étaient en train de vivre leurs derniers moments sur terre. Heureusement, Cheikh Ngom réussit à maîtriser le bus jusqu'à se garer près d'une aire de repos. Lorsque des passagers sont allés raconter leur mésaventure aux gendarmes de l'autoroute à péage, ces derniers sont immédiatement allés procéder à l'interpellation de l'apprenti chauffeur violent. Pour sa défense, Demba Guèye déclare n'avoir répondu qu'aux injures de son patron qui, selon lui, avait pris faits et causes pour son petit frère. Des déclarations qu'il a réitérées hier jeudi devant la barre du tribunal. Mais sur la mise en danger de la vie des occupants du bus, il jure que le bus était déjà garé au moment où il frappait son patron par surprise. Seulement, ses dénégations ont été battues en touche par tous les témoignages des passagers entendus dans la procédure.
N'ayant manifesté le moindre regret, Demba Guèye, au contraire, a exprimé sa volonté de réitérer son acte si la situation devait à nouveau se reproduire. Pour sa part, le procureur a passé un savon à l'accusé. "Le fait est que vous autres apprentis chauffeurs, vous ne respectez personne. Même pas vos passagers grâce à qui vous gagnez votre vie. Vous êtes incorrects la plupart du temps. Tout ce manque de conscience qui traduit vos comportements insensés n'est dû qu'à l'utilisation de drogue chez la plupart des apprentis chauffeurs. C'est le mal que vous faites aux gens qui vous poursuivent", a indiqué le maître des poursuites avant de requérir contre Demba Guèye deux mois de prison ferme. Relaxé pour menaces de mort, Demba Guèye a finalement été reconnu coupable de voies de fait et condamné à un mois de prison ferme, renseigne L'As.
N'ayant manifesté le moindre regret, Demba Guèye, au contraire, a exprimé sa volonté de réitérer son acte si la situation devait à nouveau se reproduire. Pour sa part, le procureur a passé un savon à l'accusé. "Le fait est que vous autres apprentis chauffeurs, vous ne respectez personne. Même pas vos passagers grâce à qui vous gagnez votre vie. Vous êtes incorrects la plupart du temps. Tout ce manque de conscience qui traduit vos comportements insensés n'est dû qu'à l'utilisation de drogue chez la plupart des apprentis chauffeurs. C'est le mal que vous faites aux gens qui vous poursuivent", a indiqué le maître des poursuites avant de requérir contre Demba Guèye deux mois de prison ferme. Relaxé pour menaces de mort, Demba Guèye a finalement été reconnu coupable de voies de fait et condamné à un mois de prison ferme, renseigne L'As.