Notre ambition pour le renouveau productif du Sénégal, c’est la volonté que nous avons de promouvoir, autant dans les textes que par les actes, une meilleure gouvernance politique, administrative et financière de notre pays.
Nous voulons, par une révolution des mentalités et des habitudes, poser les fondements durables de la bonne gouvernance, par une rupture en profondeur dans nos rapports individuels et collectifs avec le service et le bien publics.
Nous voulons un État moins dépensier dans son fonctionnement, plus généreux et plus efficace dans les investissements publics.
Nous voulons une société plus juste et plus inclusive, une société qui donne à chacun de ses enfants, quelle que soit son origine sociale, la chance de réaliser son rêve, par une éducation et une formation de qualité, répondant à ses ambitions et à ses aptitudes.
Nous voulons une société plus équitable, une société qui, au-delà de la parité hommes-femmes instaurée dans nos instances électives, ouvre à sa composante féminine la diversification des compétences et des postes de responsabilité.
Nous voulons une société plus solidaire, une société où la croissance et la prospérité ne sauraient être une fin en soi, mais aussi un levier pour élargir les services sociaux de base et servir de rempart contre l’exclusion sociale, qui fait le lit des frustrations et des dérives extrémistes.
Il y aura toujours des performances à améliorer, des obstacles à lever, des erreurs à corriger et des remises en cause qui exigeront des réformes. Ces devoirs, nous les assumerons pleinement. Et nous sommes sûrs que c’est la voie obligée du progrès.
« L’objectif d’une croissance annuelle de 7 à 8 % est réalisable à moyen terme avec la mise en œuvre du PSE »
Comme dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne, un taux de croissance économique de 4% ne permet pas de régler de manière durable la pauvreté et de répondre au défi de l’emploi des jeunes. Après un diagnostic sans complaisance de la situation économique, le Président Macky Sall nous a donné sa vision poli¬tique du Sénégal émergent.
Nous déclinons cette vision pour parvenir à un taux de croissance d’au moins 7% sur les dix prochaines années. Cela nécessite des actions très fortes en termes de réformes, mais aussi un meilleur ciblage de notre politique d’investissement.
Le Sénégal affiche des objectifs précis afin de doubler son rythme de croissance écono-mique. Cette stratégie repose sur des réformes claires et des projets phares.
Nous avons identifié sept secteurs porteurs que nous voulons utiliser comme des leviers puissants pour tirer la croissance. Nous allons offrir un cadre favorable au secteur privé et aux investisseurs pour nous aider à réaliser la vision présidentielle. Et l’année 2015 sera une année charnière dans la mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent (PSE).
Le PSE, seul référentiel de nos politiques économiques et sociales a obtenu l’adhésion de la communauté internationale lors du dernier Groupe Consultatif pour le Sénégal durant lequel les Partenaires Techniques et Financiers se sont engagés pour des financements nouveaux en plus des financements en cours de 3729 milliards dont 1275 déjà mobilisés 11 mois après le Groupe Consultatif.
Ce rythme de mobilisation traduit la confiance de la communication internationale à la politique économique, sociale et financière portée par le Chef de l’Etat, le Président Macky SALL;
C’est dire que nous sommes résolument déterminés à mettre notre pays le Sénégal sur les rails de l’émergence en droite ligne avec les instructions de Monsieur le Président de la République déclinée par Monsieur le Premier Ministre Mouhamad Boun Abdallah DIONNE, dans de sa déclaration de politique générale.
Relations entre le Sénégal et le FMI, par Monsieur Birima MANGARA, Ministre délégué auprès du Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan chargé du Budget
Le Sénégal a rejoint le Fonds Monétaire International (FMI) le 28 septembre 1963. Toutefois, ce n’est qu’à partir de 1979 que le Sénégal a sollicité le FMI pour juguler les déséquilibres macro-économiques auxquels le pays faisait face. Le Sénégal s’est ainsi engagé dans un processus d’ajustement de son économie à travers des programmes successifs conçus avec l’appui des institutions de Bretton Woods.
Les objectifs fondamentaux assignés à ces programmes étaient le rétablissement des grands équilibres, la maîtrise de l’inflation et la réalisation d’une croissance économique saine et durable.
De programme à programme, le Sénégal a fini par retrouver une période de croissance soutenue avec une moyenne annuelle proche de 5% entre 1994 et 2005. Le Sénégal avait ainsi atteint en 2005 un degré élevé de stabilité macroéconomique, une viabilité externe et un endettement soutenable mais il restait confronté à des défis importants à moyen terme qui justifiaient un engagement continu et étroit de la part du FMI. Aussi, les autorités sénégalaises se sont-elles engagées à consolider les progrès accomplis dans le cadre d'une nouvelle relation avec le FMI, à travers l’instrument de soutien à la politique économique (ISPE). Deux programmes ISPE ont ainsi été signés sur les périodes 2007-2010 et 2010-2014.
Le dernier programme est arrivé à terme en décembre 2014 et les autorités sénégalaises ont engagé la réflexion autour de la meilleure relation à nouer avec le FMI pour une mise en œuvre satisfaisante du Plan Sénégal Emergent.
Conclusions du FMI sur l’économie sénégalaise en 2014
Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a achevé en décembre 2014 la huitième revue des résultats économiques obtenus par le Sénégal dans le cadre du programme ISPE (instrument de soutien à la politique économique). La gestion économique et financière du Sénégal a obtenu le satisfecit du FMI. Selon l’institution, la situation macroécono¬mique du pays est « stable ».
Les résultats obtenus dans le cadre du programme appuyé par l’ISPE sont « satisfaisants ». Ainsi, l’institution note que les objectifs pour fin juin 2014 ont été atteints, à l’exception d’un léger dépassement du plafond des emprunts non concessionnels. Le FMI rappelle néanmoins que les autorités s’attaquent à ces insuffisances.
Pour 2014, le FMI estime que la croissance de 4,5 % (contre 3,5 % 2013), soit 0,4 point de pourcentage en deçà des estimations précédentes, résulte principalement de facteurs exo¬gènes. Le Sénégal a notamment souffert d’un ralentissement dans le secteur du tourisme du fait de l’épidémie d’Ébola dans certains pays ouest africains, combiné au retard enregistré dans le démarrage de la saison des pluies.
Selon le FMI, le PSE contient une stratégie de développement réaliste, y compris le bon do¬sage d’investissement privé nécessaire pour soutenir l’investissement public en capital humain et en infrastructures.
« Ma visite sera l’occasion de renforcer le partenariat du FMI avec le Rwanda et le Sénégal, deux pays qui ont su bâtir des économies fortes, stables et solidaires au sein de la deuxième région la plus dynamique du monde. » Christine Lagarde, directrice générale du FMI.
Nous voulons, par une révolution des mentalités et des habitudes, poser les fondements durables de la bonne gouvernance, par une rupture en profondeur dans nos rapports individuels et collectifs avec le service et le bien publics.
Nous voulons un État moins dépensier dans son fonctionnement, plus généreux et plus efficace dans les investissements publics.
Nous voulons une société plus juste et plus inclusive, une société qui donne à chacun de ses enfants, quelle que soit son origine sociale, la chance de réaliser son rêve, par une éducation et une formation de qualité, répondant à ses ambitions et à ses aptitudes.
Nous voulons une société plus équitable, une société qui, au-delà de la parité hommes-femmes instaurée dans nos instances électives, ouvre à sa composante féminine la diversification des compétences et des postes de responsabilité.
Nous voulons une société plus solidaire, une société où la croissance et la prospérité ne sauraient être une fin en soi, mais aussi un levier pour élargir les services sociaux de base et servir de rempart contre l’exclusion sociale, qui fait le lit des frustrations et des dérives extrémistes.
Il y aura toujours des performances à améliorer, des obstacles à lever, des erreurs à corriger et des remises en cause qui exigeront des réformes. Ces devoirs, nous les assumerons pleinement. Et nous sommes sûrs que c’est la voie obligée du progrès.
« L’objectif d’une croissance annuelle de 7 à 8 % est réalisable à moyen terme avec la mise en œuvre du PSE »
Comme dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne, un taux de croissance économique de 4% ne permet pas de régler de manière durable la pauvreté et de répondre au défi de l’emploi des jeunes. Après un diagnostic sans complaisance de la situation économique, le Président Macky Sall nous a donné sa vision poli¬tique du Sénégal émergent.
Nous déclinons cette vision pour parvenir à un taux de croissance d’au moins 7% sur les dix prochaines années. Cela nécessite des actions très fortes en termes de réformes, mais aussi un meilleur ciblage de notre politique d’investissement.
Le Sénégal affiche des objectifs précis afin de doubler son rythme de croissance écono-mique. Cette stratégie repose sur des réformes claires et des projets phares.
Nous avons identifié sept secteurs porteurs que nous voulons utiliser comme des leviers puissants pour tirer la croissance. Nous allons offrir un cadre favorable au secteur privé et aux investisseurs pour nous aider à réaliser la vision présidentielle. Et l’année 2015 sera une année charnière dans la mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent (PSE).
Le PSE, seul référentiel de nos politiques économiques et sociales a obtenu l’adhésion de la communauté internationale lors du dernier Groupe Consultatif pour le Sénégal durant lequel les Partenaires Techniques et Financiers se sont engagés pour des financements nouveaux en plus des financements en cours de 3729 milliards dont 1275 déjà mobilisés 11 mois après le Groupe Consultatif.
Ce rythme de mobilisation traduit la confiance de la communication internationale à la politique économique, sociale et financière portée par le Chef de l’Etat, le Président Macky SALL;
C’est dire que nous sommes résolument déterminés à mettre notre pays le Sénégal sur les rails de l’émergence en droite ligne avec les instructions de Monsieur le Président de la République déclinée par Monsieur le Premier Ministre Mouhamad Boun Abdallah DIONNE, dans de sa déclaration de politique générale.
Relations entre le Sénégal et le FMI, par Monsieur Birima MANGARA, Ministre délégué auprès du Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan chargé du Budget
Le Sénégal a rejoint le Fonds Monétaire International (FMI) le 28 septembre 1963. Toutefois, ce n’est qu’à partir de 1979 que le Sénégal a sollicité le FMI pour juguler les déséquilibres macro-économiques auxquels le pays faisait face. Le Sénégal s’est ainsi engagé dans un processus d’ajustement de son économie à travers des programmes successifs conçus avec l’appui des institutions de Bretton Woods.
Les objectifs fondamentaux assignés à ces programmes étaient le rétablissement des grands équilibres, la maîtrise de l’inflation et la réalisation d’une croissance économique saine et durable.
De programme à programme, le Sénégal a fini par retrouver une période de croissance soutenue avec une moyenne annuelle proche de 5% entre 1994 et 2005. Le Sénégal avait ainsi atteint en 2005 un degré élevé de stabilité macroéconomique, une viabilité externe et un endettement soutenable mais il restait confronté à des défis importants à moyen terme qui justifiaient un engagement continu et étroit de la part du FMI. Aussi, les autorités sénégalaises se sont-elles engagées à consolider les progrès accomplis dans le cadre d'une nouvelle relation avec le FMI, à travers l’instrument de soutien à la politique économique (ISPE). Deux programmes ISPE ont ainsi été signés sur les périodes 2007-2010 et 2010-2014.
Le dernier programme est arrivé à terme en décembre 2014 et les autorités sénégalaises ont engagé la réflexion autour de la meilleure relation à nouer avec le FMI pour une mise en œuvre satisfaisante du Plan Sénégal Emergent.
Conclusions du FMI sur l’économie sénégalaise en 2014
Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a achevé en décembre 2014 la huitième revue des résultats économiques obtenus par le Sénégal dans le cadre du programme ISPE (instrument de soutien à la politique économique). La gestion économique et financière du Sénégal a obtenu le satisfecit du FMI. Selon l’institution, la situation macroécono¬mique du pays est « stable ».
Les résultats obtenus dans le cadre du programme appuyé par l’ISPE sont « satisfaisants ». Ainsi, l’institution note que les objectifs pour fin juin 2014 ont été atteints, à l’exception d’un léger dépassement du plafond des emprunts non concessionnels. Le FMI rappelle néanmoins que les autorités s’attaquent à ces insuffisances.
Pour 2014, le FMI estime que la croissance de 4,5 % (contre 3,5 % 2013), soit 0,4 point de pourcentage en deçà des estimations précédentes, résulte principalement de facteurs exo¬gènes. Le Sénégal a notamment souffert d’un ralentissement dans le secteur du tourisme du fait de l’épidémie d’Ébola dans certains pays ouest africains, combiné au retard enregistré dans le démarrage de la saison des pluies.
Selon le FMI, le PSE contient une stratégie de développement réaliste, y compris le bon do¬sage d’investissement privé nécessaire pour soutenir l’investissement public en capital humain et en infrastructures.
« Ma visite sera l’occasion de renforcer le partenariat du FMI avec le Rwanda et le Sénégal, deux pays qui ont su bâtir des économies fortes, stables et solidaires au sein de la deuxième région la plus dynamique du monde. » Christine Lagarde, directrice générale du FMI.