Attrait mardi à l’audience des flagrants délits du Tgi de Dakar, le nommé Mamadou Diouf a reconnu avoir encaissé l’argent — pour un montant total de 8.460.000 francs Cfa — de trois candidats à l’émigration qui voulaient se rendre au Brésil et au Canada. Toutefois, il a nié les faits d’escroquerie qui lui sont reprochés. En plus de fortes sommes d’argent, le prévenu réclamait leurs cartes d’identité et leurs registres de commerce aux candidats au voyage.
Les plaignants Fallou Ndiaye, Bassirou Tine et Soriki Cissé se sont exécutés, satisfaisant à toutes ses demandes dans l’espoir de se rendre au Brésil et au Canada. Hélas pour eux, ils n’ont jamais quitté le Sénégal. « Mamadou Diouf m’a demandé d’acheter un billet pour rentrer au Sénégal, car je vivais au Brésil, me promettant qu’il allait me faire voyager au Canada avec un visa d’une validité de trois ans. Je lui ai payé 2.000.000 de francs. J’étais dans une entreprise mais, en revenant au Sénégal, j’ai perdu mon boulot qui me permettait de payer la scolarité de mes sœurs. Je suis rentré depuis le mois octobre dernier. Il devait me remettre un visa du Canada. J’ai subi du tort à cause de lui », a expliqué Fallou Ndiaye.
A en croire Bassirou Tine, un autre plaignant, le prévenu lui avait fait croire qu’il pouvait le faire voyager au Brésil. Il lui avait remis 4.460.000 FCfa contre décharge et il devait lui vendre un passeport diplomatique. Quant au commerçant Soriki Cissé, il a expliqué avoir remis 2.500.000 FCfa pour se rendre au Canada. A la barre du Tgi, le prévenu a commencé à rembourser 500.000 francs Cfa à Bassirou Tine et un million FCfa à Soriki Cissé et Fallou Ndiaye.
Le substitut du procureur a requis l’application de la loi. Quant au conseil de la défense, il a fustigé le fait qu’il y ait aujourd’hui des courtiers de visas au même titre que les courtiers immobiliers. Toutefois, estime-t-il, « même si le courtage n’est pas structuré, ce n’est pas une infraction pénale. Les parties civiles ont reconnu que le prévenu ne leur a pas dit qu’il travaille à l’ambassade du Canada mais est plutôt un intermédiaire. Il n’y a eu ni faux nom, ni de manœuvres frauduleuses », a plaidé l’avocat de la défense.
A titre principal, il a plaidé le renvoi de son client des fins de la poursuite et, à titre subsidiaire, la relaxe au bénéfice du doute. Au finish, le tribunal a déclaré le prévenu coupable. Mamadou Diouf a été condamné à six mois de prison assortis du sursis et à payer 1.300.000 francs Cfa à Fallou Ndiaye, 1.500.000 francs Cfa à Soriki Cissé et 295.000 francs Cfa à Bassirou Tine, rapporte "Le Témoin".
Les plaignants Fallou Ndiaye, Bassirou Tine et Soriki Cissé se sont exécutés, satisfaisant à toutes ses demandes dans l’espoir de se rendre au Brésil et au Canada. Hélas pour eux, ils n’ont jamais quitté le Sénégal. « Mamadou Diouf m’a demandé d’acheter un billet pour rentrer au Sénégal, car je vivais au Brésil, me promettant qu’il allait me faire voyager au Canada avec un visa d’une validité de trois ans. Je lui ai payé 2.000.000 de francs. J’étais dans une entreprise mais, en revenant au Sénégal, j’ai perdu mon boulot qui me permettait de payer la scolarité de mes sœurs. Je suis rentré depuis le mois octobre dernier. Il devait me remettre un visa du Canada. J’ai subi du tort à cause de lui », a expliqué Fallou Ndiaye.
A en croire Bassirou Tine, un autre plaignant, le prévenu lui avait fait croire qu’il pouvait le faire voyager au Brésil. Il lui avait remis 4.460.000 FCfa contre décharge et il devait lui vendre un passeport diplomatique. Quant au commerçant Soriki Cissé, il a expliqué avoir remis 2.500.000 FCfa pour se rendre au Canada. A la barre du Tgi, le prévenu a commencé à rembourser 500.000 francs Cfa à Bassirou Tine et un million FCfa à Soriki Cissé et Fallou Ndiaye.
Le substitut du procureur a requis l’application de la loi. Quant au conseil de la défense, il a fustigé le fait qu’il y ait aujourd’hui des courtiers de visas au même titre que les courtiers immobiliers. Toutefois, estime-t-il, « même si le courtage n’est pas structuré, ce n’est pas une infraction pénale. Les parties civiles ont reconnu que le prévenu ne leur a pas dit qu’il travaille à l’ambassade du Canada mais est plutôt un intermédiaire. Il n’y a eu ni faux nom, ni de manœuvres frauduleuses », a plaidé l’avocat de la défense.
A titre principal, il a plaidé le renvoi de son client des fins de la poursuite et, à titre subsidiaire, la relaxe au bénéfice du doute. Au finish, le tribunal a déclaré le prévenu coupable. Mamadou Diouf a été condamné à six mois de prison assortis du sursis et à payer 1.300.000 francs Cfa à Fallou Ndiaye, 1.500.000 francs Cfa à Soriki Cissé et 295.000 francs Cfa à Bassirou Tine, rapporte "Le Témoin".