Alors que des dizaines d'électeurs mécontents se sont réunis devant le Trump International Hôtel de Washington dimanche, l'un d'eux a été repéré tenant un panneau "Violez Melania". Le hashtag #RapeMelania est devenu tendance sur Twitter.
Chacun est libre d'avoir son opinion et suite à l'élection de Donald Trump, beaucoup d'Américains ont exprimé la leur, notamment en manifestant dans les grandes villes des Etats-Unis pour contester son arrivée au pouvoir. Mais l'appel à la haine n'a rien à voir avec cette liberté, ni même avec la liberté d'expression. Des personnes protestant contre le futur Président ont pourtant lancé une invitation au viol de son épouse Melania, une incitation à la violence tout simplement inacceptable. Et ça n'est pas la première fois que celle qui succédera à Michelle Obama est visée prise ainsi pour cible dans la campagne de discrédit de son mari.
Alors que des dizaines d'électeurs mécontents se sont réunis devant le Trump International Hôtel de Washington dimanche, l'un d'eux a été repéré tenant un panneau "Violez Melania". Son message a rapidement été immortalisé en photo qui a fait le tour du Web tandis que le hashtag #RapeMelania est devenu tendance sur Twitter. Mais si le mot-dièse a fait tant de bruit, c'est parce que les internautes ont été nombreux (heureusement) à le dénoncer. De leur côté, les partisans de Donald Trump en ont profité pour continuer d'accabler les pro-Clinton quand ces derniers ont dénoncé tout ce qu'ils avaient critiqué dans la campagne du Républicain, notamment l'entretien du sexisme et de la culture du viol.
Un passé sulfureux
Mais bien avant cet incident qui a indigné tout le monde, la perspective d'une Melania Trump comme First Lady en a fait rire plus d'un et de nombreux internautes, ainsi que certains médias, ont tenu à rappeler le passé très glamour de l'ancien top modèle qui a posé plusieurs fois nue, pour QG en 2000 entre autres. Du slut-shaming pur et simple visant à la décrédibiliser en tant que femme en soulignant un passé jugé "vulgaire" et à attaquer indirectement la légitimité de son mari (et la sienne).
Encore une fois, bien des Twittos ont fait part de leur indignation face à ces tentatives d'humiliation et ont riposté, quel que soit le parti qu'ils soutiennent, pour les dénoncer. "Quand n'importe quelle autre femme pose nue de manière provocante, on applaudit une émancipation, l'empowerment. Pourquoi cela serait-il différent dans son cas ?", écrit l'un d'eux.
"Je sais que ça va peut-être vous choquer mais à vous tous, il est possible de ne pas être d'accord avec Trump et sa politique ou manque de politique sans s'en prendre à Melania"
Potiche, femme-trophée, bête...
Les moqueries et insultes ne s'arrêtent pas à son passé sur papier glacé. Les internautes et médias ont également mis en doute son intelligence, sa capacité à s'exprimer en anglais (elle est slovène), à réfléchir par elle-même, rappelant son plagiat du discours de Michelle Obama, l'enfermant dans un rôle de femme-trophée et de potiche et allant même jusqu'à soupçonner un mariage factice avec le multimilliardaire.
Si vous voulez critiquer Melania Trump, attaquez-la plutôt sur sa minimisation des propos sexistes de son époux qu'elle avait défendu après la révélation de l'affaire de "la chatte" ou bien sur le fait qu'elle ait menti sur son CV, prétendant qu'elle avait obtenu un diplôme en design et architecture à l'université de Ljubljana alors qu'elle n'y a étudié qu'une année avant de se lancer à temps plein dans le mannequinat et éventuellement sur ses futures positions en tant que First Lady mais certainement pas sur son statut matrimonial ou sur son physique qu'elle expose comme elle le désire !
Source aufeminin
Alors que des dizaines d'électeurs mécontents se sont réunis devant le Trump International Hôtel de Washington dimanche, l'un d'eux a été repéré tenant un panneau "Violez Melania". Son message a rapidement été immortalisé en photo qui a fait le tour du Web tandis que le hashtag #RapeMelania est devenu tendance sur Twitter. Mais si le mot-dièse a fait tant de bruit, c'est parce que les internautes ont été nombreux (heureusement) à le dénoncer. De leur côté, les partisans de Donald Trump en ont profité pour continuer d'accabler les pro-Clinton quand ces derniers ont dénoncé tout ce qu'ils avaient critiqué dans la campagne du Républicain, notamment l'entretien du sexisme et de la culture du viol.
Un passé sulfureux
Mais bien avant cet incident qui a indigné tout le monde, la perspective d'une Melania Trump comme First Lady en a fait rire plus d'un et de nombreux internautes, ainsi que certains médias, ont tenu à rappeler le passé très glamour de l'ancien top modèle qui a posé plusieurs fois nue, pour QG en 2000 entre autres. Du slut-shaming pur et simple visant à la décrédibiliser en tant que femme en soulignant un passé jugé "vulgaire" et à attaquer indirectement la légitimité de son mari (et la sienne).
Encore une fois, bien des Twittos ont fait part de leur indignation face à ces tentatives d'humiliation et ont riposté, quel que soit le parti qu'ils soutiennent, pour les dénoncer. "Quand n'importe quelle autre femme pose nue de manière provocante, on applaudit une émancipation, l'empowerment. Pourquoi cela serait-il différent dans son cas ?", écrit l'un d'eux.
"Je sais que ça va peut-être vous choquer mais à vous tous, il est possible de ne pas être d'accord avec Trump et sa politique ou manque de politique sans s'en prendre à Melania"
Potiche, femme-trophée, bête...
Les moqueries et insultes ne s'arrêtent pas à son passé sur papier glacé. Les internautes et médias ont également mis en doute son intelligence, sa capacité à s'exprimer en anglais (elle est slovène), à réfléchir par elle-même, rappelant son plagiat du discours de Michelle Obama, l'enfermant dans un rôle de femme-trophée et de potiche et allant même jusqu'à soupçonner un mariage factice avec le multimilliardaire.
Si vous voulez critiquer Melania Trump, attaquez-la plutôt sur sa minimisation des propos sexistes de son époux qu'elle avait défendu après la révélation de l'affaire de "la chatte" ou bien sur le fait qu'elle ait menti sur son CV, prétendant qu'elle avait obtenu un diplôme en design et architecture à l'université de Ljubljana alors qu'elle n'y a étudié qu'une année avant de se lancer à temps plein dans le mannequinat et éventuellement sur ses futures positions en tant que First Lady mais certainement pas sur son statut matrimonial ou sur son physique qu'elle expose comme elle le désire !
Source aufeminin