Il faut dire que, depuis mars 2021, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts, l’éventualité d’une troisième candidature du chef de file de la coalition Benno Bokk Yakaar ayant fini par mettre du plomb dans les ailes de son alliance avec l’Alliance Pour la République (APR), pour ce qui est du Ps, et du sable dans le succulent “Mburu ak Soow” concernant Rewmi.
Présidant la première session ordinaire de l’année 2021 du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) au mois de mars de la même année, tout juste après les émeutes tragiques qui avaient secoué le pays, Mme Aminata Mbengue Ndiaye s’était exprimée sur la tension politico-sociale qui prévalait alors.
Elle avait appelé au calme et au dialogue pour la concorde des cœurs en témoignant sa “loyauté” et son soutien indéfectibles à son mentor, Macky Sall, “président de tous les Sénégalais”. « Nous invitons donc à une dynamique de dialogue politique franc et sincère afin de crédibiliser davantage le système démocratique et les institutions républicaines. En tant que pays futur producteur gazier et pétrolier, le Sénégal a besoin d’un large consensus dynamique autour du chef de l’Etat afin que l’on profite au maximum de ces ressources naturelles », avait aussi soutenu la patronne de cet organe consultatif chargé d’étudier et de donner des avis motivés sur les politiques de décentralisation, d’aménagement et de développement du territoire.
Or, s’agissant des derniers évènements qui ont suivi le renvoi du procès en diffamation opposant le ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, au chef de file de l’opposition, Ousmane Sonko, c’est le silence radio au Parti socialiste !
Aminata Mbengue Ndiaye fait l’objet d’une fronde dans sa propre formation politique — qu’elle dirige depuis le rappel à Dieu du président Ousmane Tanor Dieng le 15 juillet 2019 à Bordeaux, en France – après sa décision de participer à la présidentielle du 25 février sous la bannière de la coalition Benno Bokk Yakaar.
Une pilule dure à avaler pour une large frange des socialistes qui entendaient déposer leur propre caution pour cette échéance électorale majeure et se démarquer ainsi d’une troisième candidature de Macky Sall qui pourrait mettre ce pays à feu et à sang. Dans ce contexte, difficile pour la dirigeante socialiste d’afficher son soutien au président Macky Sall de plus en plus contesté par l’opposition, des secteurs de la société civile et certains organismes internationaux qui surveillent le Sénégal comme du lait sur le feu.
En ce qui concerne le leader de Rewmi, Idrissa Seck, il n’avait pas hésité enmars 2021, après l’officialisation de son idylle “Mburu ak Soow” avec le président de la République Macky Sall, à clouer au pilori Ousmane Sonko qu’il avait devancé de peu à la présidentielle de 2019.
« Les graves troubles à l’ordre public intervenus ces derniers jours dans notre pays, avec leur cortège de drames et de préjudices infligés à de paisibles citoyens et à des hôtes qui ont choisi d’investir et de vivre chez nous, procèdent du refus d’un citoyen de se soumettre à la justice de son pays, devant laquelle il a été attrait par une plainte pour viol présumé, déposée par une autre citoyenne, d’égale dignité et d’égale droit.
J’exprime toute ma solidarité et ma compassion à l’endroit des compatriotes et hôtes qui ont subi des dommages dans leurs biens et dans leurs personnes et exhorte l’État à les secourir au mieux. J’exprime toute ma fierté, toute ma reconnaissance, toutes mes félicitations à nos forces de sécurité et de défense, les meilleures au monde, pour leur professionnalisme, leur courage, leur sens de la mesure et de la responsabilité qui ont permis de contenir des assauts d’une violence inouïe, avec une admirable maîtrise», avait déclaré en mars 2021 Idrissa Seck qui avait rejeté deux ans auparavant les résultats du scrutin présidentiel de 2019.
Nouvelle perte de la voix pour Idy !
A l’instar de Aminata Mbengue Ndiaye, le patron de Rewmi, qui dirige depuis l’officialisation de son idylle avec le chef de l’Etat, l’assemblée consultative disposant d’une expertise dans les domaines économiques, social et environnemental (CESE), est resté aphone sur les derniers évènements qui ont secoué le pays. Il faut dire que la nomination d’Amadou Ba à la primature et les signes avant-coureurs d’un non-respect d’un protocole officieux devant faire de lui le 5e président de la République du Sénégal, incitent de plus en plus l’ancien Premier ministre du président Wade à la prudence.
Après avoir fait, en février dernier dans sa ville de Thiès, des prières pour l’actuel locataire de l’avenue Léopold Sédar Senghor. ‘’Que le Seigneur continue d’apaiser votre cœur, de fortifier votre esprit pour que les choix futurs que vous aurez à faire puissent vous valoir un parachèvement de votre parcours déjà exceptionnel d’une telle beauté qu’il n’aura pas d’autre choix que de vous garantir, après une longue et heureuse vie auprès des vôtres, une mention honorable sur les langues de la postérité’’, avait-il alors prié.
Des propos mystérieux qui avaient été diversement interprétés alors, d’aucuns y voyant même une volonté de « Ngorsi » de s’affranchir du « Mburu ak Soow », de se démarquer du troisième mandat et de briguer la magistrature suprême en 2024
Le Témoin
Présidant la première session ordinaire de l’année 2021 du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) au mois de mars de la même année, tout juste après les émeutes tragiques qui avaient secoué le pays, Mme Aminata Mbengue Ndiaye s’était exprimée sur la tension politico-sociale qui prévalait alors.
Elle avait appelé au calme et au dialogue pour la concorde des cœurs en témoignant sa “loyauté” et son soutien indéfectibles à son mentor, Macky Sall, “président de tous les Sénégalais”. « Nous invitons donc à une dynamique de dialogue politique franc et sincère afin de crédibiliser davantage le système démocratique et les institutions républicaines. En tant que pays futur producteur gazier et pétrolier, le Sénégal a besoin d’un large consensus dynamique autour du chef de l’Etat afin que l’on profite au maximum de ces ressources naturelles », avait aussi soutenu la patronne de cet organe consultatif chargé d’étudier et de donner des avis motivés sur les politiques de décentralisation, d’aménagement et de développement du territoire.
Or, s’agissant des derniers évènements qui ont suivi le renvoi du procès en diffamation opposant le ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, au chef de file de l’opposition, Ousmane Sonko, c’est le silence radio au Parti socialiste !
Aminata Mbengue Ndiaye fait l’objet d’une fronde dans sa propre formation politique — qu’elle dirige depuis le rappel à Dieu du président Ousmane Tanor Dieng le 15 juillet 2019 à Bordeaux, en France – après sa décision de participer à la présidentielle du 25 février sous la bannière de la coalition Benno Bokk Yakaar.
Une pilule dure à avaler pour une large frange des socialistes qui entendaient déposer leur propre caution pour cette échéance électorale majeure et se démarquer ainsi d’une troisième candidature de Macky Sall qui pourrait mettre ce pays à feu et à sang. Dans ce contexte, difficile pour la dirigeante socialiste d’afficher son soutien au président Macky Sall de plus en plus contesté par l’opposition, des secteurs de la société civile et certains organismes internationaux qui surveillent le Sénégal comme du lait sur le feu.
En ce qui concerne le leader de Rewmi, Idrissa Seck, il n’avait pas hésité enmars 2021, après l’officialisation de son idylle “Mburu ak Soow” avec le président de la République Macky Sall, à clouer au pilori Ousmane Sonko qu’il avait devancé de peu à la présidentielle de 2019.
« Les graves troubles à l’ordre public intervenus ces derniers jours dans notre pays, avec leur cortège de drames et de préjudices infligés à de paisibles citoyens et à des hôtes qui ont choisi d’investir et de vivre chez nous, procèdent du refus d’un citoyen de se soumettre à la justice de son pays, devant laquelle il a été attrait par une plainte pour viol présumé, déposée par une autre citoyenne, d’égale dignité et d’égale droit.
J’exprime toute ma solidarité et ma compassion à l’endroit des compatriotes et hôtes qui ont subi des dommages dans leurs biens et dans leurs personnes et exhorte l’État à les secourir au mieux. J’exprime toute ma fierté, toute ma reconnaissance, toutes mes félicitations à nos forces de sécurité et de défense, les meilleures au monde, pour leur professionnalisme, leur courage, leur sens de la mesure et de la responsabilité qui ont permis de contenir des assauts d’une violence inouïe, avec une admirable maîtrise», avait déclaré en mars 2021 Idrissa Seck qui avait rejeté deux ans auparavant les résultats du scrutin présidentiel de 2019.
Nouvelle perte de la voix pour Idy !
A l’instar de Aminata Mbengue Ndiaye, le patron de Rewmi, qui dirige depuis l’officialisation de son idylle avec le chef de l’Etat, l’assemblée consultative disposant d’une expertise dans les domaines économiques, social et environnemental (CESE), est resté aphone sur les derniers évènements qui ont secoué le pays. Il faut dire que la nomination d’Amadou Ba à la primature et les signes avant-coureurs d’un non-respect d’un protocole officieux devant faire de lui le 5e président de la République du Sénégal, incitent de plus en plus l’ancien Premier ministre du président Wade à la prudence.
Après avoir fait, en février dernier dans sa ville de Thiès, des prières pour l’actuel locataire de l’avenue Léopold Sédar Senghor. ‘’Que le Seigneur continue d’apaiser votre cœur, de fortifier votre esprit pour que les choix futurs que vous aurez à faire puissent vous valoir un parachèvement de votre parcours déjà exceptionnel d’une telle beauté qu’il n’aura pas d’autre choix que de vous garantir, après une longue et heureuse vie auprès des vôtres, une mention honorable sur les langues de la postérité’’, avait-il alors prié.
Des propos mystérieux qui avaient été diversement interprétés alors, d’aucuns y voyant même une volonté de « Ngorsi » de s’affranchir du « Mburu ak Soow », de se démarquer du troisième mandat et de briguer la magistrature suprême en 2024
Le Témoin