Depuis dimanche 1er septembre, des chauffeurs routiers sud-africains mènent une grève pour dénoncer l’emploi de conducteurs étrangers, bloquant des routes et incendiant des véhicules à travers le pays. Des violences qui coïncident avec le déclenchement d’une vague d’agressions contre des étrangers à Johannesburg et Pretoria les 2 et 3 septembre, qui ont causé la mort d’au moins sept personnes.
L’Association sud-africaine du Transport Routier (RFA) estime que depuis mars 2018, plus de 200 personnes ont été tuées dans des attaques visant des chauffeurs routiers étrangers en Afrique du Sud. Selon l’organisation, plus de 1 000 véhicules ont été détruits, ce qui représenterait pour l’économie locale, un coût supérieur à 70 millions d’euros.
Au moins vingt personnes ont été arrêtées dans la province du KwaZulu-Natal (sud-est), en lien avec la grève. Des armes et des engins explosifs remplis d’essence ont été retrouvés sur la plupart d’entre eux
L’Association sud-africaine du Transport Routier (RFA) estime que depuis mars 2018, plus de 200 personnes ont été tuées dans des attaques visant des chauffeurs routiers étrangers en Afrique du Sud. Selon l’organisation, plus de 1 000 véhicules ont été détruits, ce qui représenterait pour l’économie locale, un coût supérieur à 70 millions d’euros.
Au moins vingt personnes ont été arrêtées dans la province du KwaZulu-Natal (sud-est), en lien avec la grève. Des armes et des engins explosifs remplis d’essence ont été retrouvés sur la plupart d’entre eux