Dans le cadre de la célébration de la campagne des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, le groupe thématique Genre du Sénégal et le groupe thématique Genre régional, ont tenu une exposition photos sur le thème « L’éradication des stéréotypes de genre » suivi d’un panel sur «L’élimination des violences à l’égard des femmes et des filles et l’éradication des stéréotypes de genre ». Occasion saisie par le coordinateur des Nations Unies au Sénégal, Siaka Coulibaly de révéler qu'entre 2021 et 2022, 4 298 cas de violences faites aux femmes et aux filles ont été enregistrés.
Au Sénégal, le phénomène des violences faites aux femmes et aux filles constitue une réalité indéniable et commence à atteindre des proportions inquiétantes, au regard de la hausse des cas enregistrés au quotidien. C’est l’avis du coordinateur des Nations Unies au Sénégal, Siaka Coulibaly. Il indique que les questions de genre et notamment la question de la discrimination, se trouve parmi les 5 facteurs d’exclusion sociale. « Entre 2021 et 2022, 4 298 cas de violences faites aux femmes et aux filles ont été enregistrés dont 176 cas de violences sexuelles, 285 cas de violence physique, 133 cas de violence psychologique », renseigne-t-il.
Et de poursuivre : « Notre analyse commune pays en élaboration actuellement, montre que parmi les facteurs explicatifs des schémas des normes et représentations sociales qui favorisent les inégalités de genre et les justifient. Ces normes se manifestent également dans l’accès, plus difficiles, des femmes et des filles à l’emploi et à l’autonomisation économique en générale ».
Pour la Directrice générale de l’Onu femme, Florance Raes, les femmes qui ont été ex-ministre, députés, entre autres, ont mené le combat pour le bien-être des femmes. « Elles ont expliqué leur parcours et comment c’était difficile. Nous avons écouté les plus jeunes, surtout celles qui cassent des codes, il s’agit de rêver plus haut. Car la société met la pression sur les femmes et ce sont des choses qu’il faut dépasser », dit-elle. Et d’ajouter: «Toutes ces inégalités et stéréotypes mènent vers la violence. Malheureusement, ce sont les femmes et les filles qui subissent ces violences. Les études démontrent carrément, que l’indice sur les violences n’ont pas baissé et que l’espace privé est plus dangereux pour les femmes et les filles ».
En ce sens, elle fait noter que le nombre d’assassinats de femmes est fait majoritairement par un compagnon que l’on connaît bien. « Cette campagne de 16 jours d’activisme pour éradiquer toutes les formes de violences, met l’accent sur la mobilisation des femmes, des jeunes et moins jeunes dans la rue, mais aussi sur le digital. Même celles qui se disent féministes subissent ces violences. La violence est partout, donc il faut briser les tabous et dénoncer toutes les violences. Il n y a aucune culture, religion ou société, qui justifie ces violences. Tout le monde doit se joindre ce combat », martèle-t-elle.
Le collectif Dafa Doy a marché aussi contre les violences faites aux femmes.
Dans cette même, le collectif Dafa Doy a tenu une marche de sensibilisation contre les violences faites aux femmes et aux filles. Selon Maimouna Makouwar Diouf, présidente de la commission partenariat, cette randonnée pédestre entre dans le cadre d’une série d’activités que le collectif a commencé depuis 2 mois. « Nous avons organisé dans 5 régions du Sénéga,l lesquelles nous mettons en œuvre le renforcement de la sensibilisation sur le viol, la violence et la vulgarisation de la loi sur le viol et la pédophilie dont le collectif est la cheville ouvrière », dit-elle. Et de poursuivre : « Nous allons agir contre ces violences et surtout miser sur la prévention, à travers les réseaux sociaux, des visites de proximité au sein des communautés à savoir les jeunes, les hommes, les filles et garçons pour les inculquer des valeurs pour qu’on ne parle plus de violences contre les femmes et les filles ».
Ndèye Madjiguéne Sarr, chargée de communication de l’Association des juristes sénégalais, dira que leur lutte s’intéresse sur la loi du silence. « Beaucoup de victimes de violences sont sur le coup de cette loi et l’on note une progression des violences dans le cercle familial, public et privé. Nous sommes dans le combat avec les 8 boutiques de droit dans les régions et on continue la sensibilisation avec l’accompagnement holistique dans nos boutiques », fait-elle savoir.
Elle informe que des activités de lobbying sont faites pour aller au bout de cette violence. « On note beaucoup d’avancées avec la loi sur la criminalisation. Cette loi durcit les sanctions sur le viol, qui était qu’un simple délit. Avec la criminalisation, ce sont des peines de 5 ans à 10 ans », renseigne-elle.
Rewmi
Au Sénégal, le phénomène des violences faites aux femmes et aux filles constitue une réalité indéniable et commence à atteindre des proportions inquiétantes, au regard de la hausse des cas enregistrés au quotidien. C’est l’avis du coordinateur des Nations Unies au Sénégal, Siaka Coulibaly. Il indique que les questions de genre et notamment la question de la discrimination, se trouve parmi les 5 facteurs d’exclusion sociale. « Entre 2021 et 2022, 4 298 cas de violences faites aux femmes et aux filles ont été enregistrés dont 176 cas de violences sexuelles, 285 cas de violence physique, 133 cas de violence psychologique », renseigne-t-il.
Et de poursuivre : « Notre analyse commune pays en élaboration actuellement, montre que parmi les facteurs explicatifs des schémas des normes et représentations sociales qui favorisent les inégalités de genre et les justifient. Ces normes se manifestent également dans l’accès, plus difficiles, des femmes et des filles à l’emploi et à l’autonomisation économique en générale ».
Pour la Directrice générale de l’Onu femme, Florance Raes, les femmes qui ont été ex-ministre, députés, entre autres, ont mené le combat pour le bien-être des femmes. « Elles ont expliqué leur parcours et comment c’était difficile. Nous avons écouté les plus jeunes, surtout celles qui cassent des codes, il s’agit de rêver plus haut. Car la société met la pression sur les femmes et ce sont des choses qu’il faut dépasser », dit-elle. Et d’ajouter: «Toutes ces inégalités et stéréotypes mènent vers la violence. Malheureusement, ce sont les femmes et les filles qui subissent ces violences. Les études démontrent carrément, que l’indice sur les violences n’ont pas baissé et que l’espace privé est plus dangereux pour les femmes et les filles ».
En ce sens, elle fait noter que le nombre d’assassinats de femmes est fait majoritairement par un compagnon que l’on connaît bien. « Cette campagne de 16 jours d’activisme pour éradiquer toutes les formes de violences, met l’accent sur la mobilisation des femmes, des jeunes et moins jeunes dans la rue, mais aussi sur le digital. Même celles qui se disent féministes subissent ces violences. La violence est partout, donc il faut briser les tabous et dénoncer toutes les violences. Il n y a aucune culture, religion ou société, qui justifie ces violences. Tout le monde doit se joindre ce combat », martèle-t-elle.
Le collectif Dafa Doy a marché aussi contre les violences faites aux femmes.
Dans cette même, le collectif Dafa Doy a tenu une marche de sensibilisation contre les violences faites aux femmes et aux filles. Selon Maimouna Makouwar Diouf, présidente de la commission partenariat, cette randonnée pédestre entre dans le cadre d’une série d’activités que le collectif a commencé depuis 2 mois. « Nous avons organisé dans 5 régions du Sénéga,l lesquelles nous mettons en œuvre le renforcement de la sensibilisation sur le viol, la violence et la vulgarisation de la loi sur le viol et la pédophilie dont le collectif est la cheville ouvrière », dit-elle. Et de poursuivre : « Nous allons agir contre ces violences et surtout miser sur la prévention, à travers les réseaux sociaux, des visites de proximité au sein des communautés à savoir les jeunes, les hommes, les filles et garçons pour les inculquer des valeurs pour qu’on ne parle plus de violences contre les femmes et les filles ».
Ndèye Madjiguéne Sarr, chargée de communication de l’Association des juristes sénégalais, dira que leur lutte s’intéresse sur la loi du silence. « Beaucoup de victimes de violences sont sur le coup de cette loi et l’on note une progression des violences dans le cercle familial, public et privé. Nous sommes dans le combat avec les 8 boutiques de droit dans les régions et on continue la sensibilisation avec l’accompagnement holistique dans nos boutiques », fait-elle savoir.
Elle informe que des activités de lobbying sont faites pour aller au bout de cette violence. « On note beaucoup d’avancées avec la loi sur la criminalisation. Cette loi durcit les sanctions sur le viol, qui était qu’un simple délit. Avec la criminalisation, ce sont des peines de 5 ans à 10 ans », renseigne-elle.
Rewmi