Les violences faites aux femmes persistent dans la région de Ziguinchor. 88 cas ont été recensés par l’antenne régionale de l’association des juristes sénégalaises (AJS), entre mars 2022 et mars 2023. Des chiffres qui préoccupent la coordonnatrice de la boutique de droit de Ziguinchor, installée dans le sud du pays par l’association des juristes sénégalaises. « Le 8 mars 2022, nous en étions à 72 cas. Si aujourd’hui on se retrouve à 88 cas, cela veut dire que la situation est inquiétante, très inquiétante même », martèle Madame Coly, Ndèye Khady Goudiaby. Revenant en détails sur les différents types de violences recensés, la coordonnatrice de la boutique de droit de Ziguinchor renseigne que 18 cas de viol ont été répertoriés.
Parmi ceux-ci, poursuit-elle, 3 ont été traités par les juridictions compétentes. « Sur ces trois cas, nous avons obtenu une condamnation à une peine 10 ans de prison ferme et 2 relaxes pour le chef d’accusation de viol. Mais il faut signaler que les auteurs ont été condamnés pour les délits de détournement de mineure et pédophilie», informe Madame Coly. Outre les cas de viol, des violences conjugales ont été recensées. « Elles impliquent 13 femmes qui ont été violemment battues par leurs époux, dont trois en état de grossesse qui ont même eu des complications », déclare Ndèye Khady Goudiaby. L’une d’entre elles, poursuit la représentante de l’association des juristes sénégalaises à Ziguinchor, a même accouché au mois de janvier d’un bébé de sexe féminin avec beaucoup de difficultés.
Quid des violences économiques ? La coordonnatrice de la boutique de droit de Ziguinchor renseigne que 25 cas ont été signalés. « Il s’agit de maris qui ne supportent aucune charge financière dans leur ménage, laissent leurs femmes et leurs enfants dans des situations dramatiques », dénonce-telle. Pour endiguer le mal, Ndèye Khady Goudiaby préconise l’application de la nouvelle loi qui a été votée à l’Assemblée nationale. « Il y a une loi visant à corser la peine contre les auteurs de ces actes ignobles. Nous demandons son application dans toute sa rigueur afin de décourager ceux qui s’adonnent à ces actes de violence contre la femme », déclare-t-elle. Aussi, ajoute madame Coly, hommes, femmes, jeunes, acteurs sociaux dans les quartiers, bref, tout le monde doit jouer sa partition pour faire reculer ce fléau, en dénonçant les auteurs de telles pratiques. La coordonnatrice de la boutique de droit de Ziguinchor de conclure en invitant les hommes qui exercent de tels actes répréhensibles à la retenue.
Parmi ceux-ci, poursuit-elle, 3 ont été traités par les juridictions compétentes. « Sur ces trois cas, nous avons obtenu une condamnation à une peine 10 ans de prison ferme et 2 relaxes pour le chef d’accusation de viol. Mais il faut signaler que les auteurs ont été condamnés pour les délits de détournement de mineure et pédophilie», informe Madame Coly. Outre les cas de viol, des violences conjugales ont été recensées. « Elles impliquent 13 femmes qui ont été violemment battues par leurs époux, dont trois en état de grossesse qui ont même eu des complications », déclare Ndèye Khady Goudiaby. L’une d’entre elles, poursuit la représentante de l’association des juristes sénégalaises à Ziguinchor, a même accouché au mois de janvier d’un bébé de sexe féminin avec beaucoup de difficultés.
Quid des violences économiques ? La coordonnatrice de la boutique de droit de Ziguinchor renseigne que 25 cas ont été signalés. « Il s’agit de maris qui ne supportent aucune charge financière dans leur ménage, laissent leurs femmes et leurs enfants dans des situations dramatiques », dénonce-telle. Pour endiguer le mal, Ndèye Khady Goudiaby préconise l’application de la nouvelle loi qui a été votée à l’Assemblée nationale. « Il y a une loi visant à corser la peine contre les auteurs de ces actes ignobles. Nous demandons son application dans toute sa rigueur afin de décourager ceux qui s’adonnent à ces actes de violence contre la femme », déclare-t-elle. Aussi, ajoute madame Coly, hommes, femmes, jeunes, acteurs sociaux dans les quartiers, bref, tout le monde doit jouer sa partition pour faire reculer ce fléau, en dénonçant les auteurs de telles pratiques. La coordonnatrice de la boutique de droit de Ziguinchor de conclure en invitant les hommes qui exercent de tels actes répréhensibles à la retenue.