Cette affaire de violence à ascendant a eu lieu avant-hier. Ce jour, aux environs de 18 heures, l’Imam Abib Cissé, domicilié au quartier périphérique «Baye Deukk» de Mbour, quitte la mosquée.
Il regagne sa maison pour, dit-il, «aller se reposer un moment, avant l’heure de la prière du crépuscule». En cour de route et à seulement quelques mètres de son domicile, le vieux Cissé aperçoit une foule d’individus massée à la devanture de sa maison. Ignorant les raisons d’un tel rassemblement, l’Imam qui tremblait comme une feuille morte, craignant le pire, peine à avancer.
Une fois sur les lieux, il est sommé par les voisins de quitter dare-dare les lieux, s’il tenait à sa vie. Ses vis-à -vis l’informent que son fils Pape Gary Cissé, armé d’une machette, jurait avec conviction qu’il va ôter la vie à son père dès que celui-ci franchit le seuil du portail de la maison. Et qu’il est prêt à se livrer à la police, une fois son crime commis.
Fort de ces menaces, l’Imam Cissé est précipité dans une maison voisine par des notables du quartier qui ont volé à son secours. Ne pouvant plus supporter les persécutions de son fils adepte de l’eau de feu, l’Imam Cissé se décide enfin de narrer sa mésaventure au Commissaire Faye de la police de Diamaguène 2, où il a déposé une plainte contre son fils Pape Gary Cissé.
Au moment de son interpellation par la police, Pape G. Cissé est surpris avec des cornets de chanvre indien. Ce n’est pas tout, la perquisition de sa chambre a conduit à la découverte d’armes blanches.
Entendu par les enquêteurs, Pape Gary qui travaillait comme chauffeur à la gare routière de Mbour, reconnaît sans ambages les faits. Sur le mobile de sa colère qui l’a mené à menacer d’attenter à la vie de son père, il dira que sa colère s’explique par le fait qu’il vient d’être viré par son patron qui lui a retiré son véhicule.
Après avoir été licencié, il s’est retiré pour lever le coude à souhait. Une fois ivre, il a jeté son dévolu sur son père. Conscient de son passé pénal très chargé, Pape Gary s’est confondu en excuses, sollicitant la clémence de la Justice. Au terme de sa durée légale de garde à vue, il a été déféré au parquet de Mbour pour menaces à ascendant, violences et voie de fait, et détention de chanvre indien.
L’Obs
Il regagne sa maison pour, dit-il, «aller se reposer un moment, avant l’heure de la prière du crépuscule». En cour de route et à seulement quelques mètres de son domicile, le vieux Cissé aperçoit une foule d’individus massée à la devanture de sa maison. Ignorant les raisons d’un tel rassemblement, l’Imam qui tremblait comme une feuille morte, craignant le pire, peine à avancer.
Une fois sur les lieux, il est sommé par les voisins de quitter dare-dare les lieux, s’il tenait à sa vie. Ses vis-à -vis l’informent que son fils Pape Gary Cissé, armé d’une machette, jurait avec conviction qu’il va ôter la vie à son père dès que celui-ci franchit le seuil du portail de la maison. Et qu’il est prêt à se livrer à la police, une fois son crime commis.
Fort de ces menaces, l’Imam Cissé est précipité dans une maison voisine par des notables du quartier qui ont volé à son secours. Ne pouvant plus supporter les persécutions de son fils adepte de l’eau de feu, l’Imam Cissé se décide enfin de narrer sa mésaventure au Commissaire Faye de la police de Diamaguène 2, où il a déposé une plainte contre son fils Pape Gary Cissé.
Au moment de son interpellation par la police, Pape G. Cissé est surpris avec des cornets de chanvre indien. Ce n’est pas tout, la perquisition de sa chambre a conduit à la découverte d’armes blanches.
Entendu par les enquêteurs, Pape Gary qui travaillait comme chauffeur à la gare routière de Mbour, reconnaît sans ambages les faits. Sur le mobile de sa colère qui l’a mené à menacer d’attenter à la vie de son père, il dira que sa colère s’explique par le fait qu’il vient d’être viré par son patron qui lui a retiré son véhicule.
Après avoir été licencié, il s’est retiré pour lever le coude à souhait. Une fois ivre, il a jeté son dévolu sur son père. Conscient de son passé pénal très chargé, Pape Gary s’est confondu en excuses, sollicitant la clémence de la Justice. Au terme de sa durée légale de garde à vue, il a été déféré au parquet de Mbour pour menaces à ascendant, violences et voie de fait, et détention de chanvre indien.
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