Accompagnés de leurs parents, douze condisciples de Babacar Gaye étaient aussi à la barre. Malgré leur jeune âge, ils se sont prêtés aux questions du tribunal. Des cicatrices des sévices subis sont visibles sur le corps de certains d'entre eux.
Le maitre coranique avoue qu’il battait Babacar Gaye, mais avec un fil. A l’en croire, un jour, l’enfant s'est plaint de maux de tête. Puis, quelques jours après, il ne pouvait plus se tenir debout.
Mais pour le juge, si le jeune talibé est passé de vie à trépas, c'est parce qu'il a été battu à plusieurs reprises et que son corps ne pouvait plus résister. Le propriétaire du Daara, Habibou Gaye, assure pour sa part qu'il avait confiance en Mouhamadou Wahab Diop, raison pour laquelle il lui a confié son école coranique. Il lui payait 350 000 F par an en deux tranches.
Pour le procureur, des enfants de 7 à 10 ans n'ont pas besoin de subir autant d'atrocités juste pour apprendre. Il a requis deux ans dont six mois ferme avant de demander au président d'envoyer un message fort aux autres maîtres qui seraient tentés de maltraiter un enfant.
Quant à la défense, elle a souhaité un verdict d'apaisement, surtout que les parents de la victime n'ont pas réclamé de dommages et intérêts. Mouhamadou Wahab Diop sera fixé sur son sort le 23 août prochain,
Le maitre coranique avoue qu’il battait Babacar Gaye, mais avec un fil. A l’en croire, un jour, l’enfant s'est plaint de maux de tête. Puis, quelques jours après, il ne pouvait plus se tenir debout.
Mais pour le juge, si le jeune talibé est passé de vie à trépas, c'est parce qu'il a été battu à plusieurs reprises et que son corps ne pouvait plus résister. Le propriétaire du Daara, Habibou Gaye, assure pour sa part qu'il avait confiance en Mouhamadou Wahab Diop, raison pour laquelle il lui a confié son école coranique. Il lui payait 350 000 F par an en deux tranches.
Pour le procureur, des enfants de 7 à 10 ans n'ont pas besoin de subir autant d'atrocités juste pour apprendre. Il a requis deux ans dont six mois ferme avant de demander au président d'envoyer un message fort aux autres maîtres qui seraient tentés de maltraiter un enfant.
Quant à la défense, elle a souhaité un verdict d'apaisement, surtout que les parents de la victime n'ont pas réclamé de dommages et intérêts. Mouhamadou Wahab Diop sera fixé sur son sort le 23 août prochain,