C'est au cours d'un contrôle de routine que les éléments du Commissariat de Grand-Yoff avaient trouvé Adolphe Mendy dans le bar « Chez Tony » de ladite localité, en compagnie d'un ami. Sur place, les limiers demandent au mis en cause sa carte d'identité. Ne détenant pas de ladite pièce par devers lui, le sieur Mendy fait savoir aux agents qu'il habite dans le domicile, abritant le bar et qu'il souhaiterait que son ami aille prendre la carte dans sa chambre.
Une proposition que les policiers ont refusé avant qu'une vive altercation ne s'en suive. Piqué on ne sait pas par quelle mouche, Adolphe Mendy aurait insulté et traité de tous les noms d'oiseaux les forces de l'ordre. Arrêté et conduit manu-militari au Commissariat, le jeune homme de 29 ans qui ne décolère pas aurait semé la pagaille sur les lieux avant de déchirer la chemise du chef de la patrouille.
Attrait ce lundi devant le tribunal des flagrants de Dakar pour violence et voie de fait, rébellion et outrage à agent, Adolphe Mendy balaie d'un revers de main toutes les accusations. « Je n'étais pas ivre. C'est en toute discipline que j'avais demandé aux policiers d'attendre pour permettre à mon ami avec qui j'étais en train de discuter d'amener ma carte d'identité. Mais, c'était sans compter avec leur réaction. Ils m'avaient abreuvé d'injures, avant de m'embarquer dans leur voiture. C'est une fois au Commissariat que je me suis rebellé contre eux, lorsqu'ils ont réitéré leurs insultes. J'ai répliqué moi aussi, par des injures.
Furieux, ils se sont mis à me bastonner. C'est pour m'accabler davantage, le chef de la patrouille, Amdy Moustapha a mentionné dans le procès-verbal que j'ai déchiré sa chemise et je me suis attaqué à un détenu dans le violon. Alors que tout cela n'est qu'une histoire cousue de fil blanc », a contesté le prévenu.
Malgré cela, la parquetière qui a estimé que les faits sont constants et extrêmement graves, a requis deux mois ferme contre le prévenu.
La défense a par ailleurs, plaidé le renvoi des fins de la poursuite sans peine ni dépens, à titre principal. Et une application bienveillante de la loi, à titre subsidiaire.
Selon la robe noire, si les faits reprochés à son client étaient avérés, le chef de la patrouille qui a bidonné le procès-verbal allait comparaitre. « Mon client ne devrait pas certes, insulter les agents. Même s'ils ont été les premiers à le faire. Mais, on sait tous que certains agents de la force publique ont l'habitude de charger gratuitement les citoyens. Le chef de la patrouille a même mentionné dans le procès-verbal que mon client s'était lacéré tout le corps une fois dans le violon. Il s'était aspergé aussi du diluant. Ce sont des allégations qui ne tiennent pas la route. Parce que même notre montre, on l'enlève, avant d'entrer dans la chambre de sûreté », a relevé l'avocat.
Rendant sa décision, le juge qui est convaincu de la culpabilité du prévenu l'a condamné à une peine d'avertissement d'un mois avec sursis.
Kady FATY Leral
Une proposition que les policiers ont refusé avant qu'une vive altercation ne s'en suive. Piqué on ne sait pas par quelle mouche, Adolphe Mendy aurait insulté et traité de tous les noms d'oiseaux les forces de l'ordre. Arrêté et conduit manu-militari au Commissariat, le jeune homme de 29 ans qui ne décolère pas aurait semé la pagaille sur les lieux avant de déchirer la chemise du chef de la patrouille.
Attrait ce lundi devant le tribunal des flagrants de Dakar pour violence et voie de fait, rébellion et outrage à agent, Adolphe Mendy balaie d'un revers de main toutes les accusations. « Je n'étais pas ivre. C'est en toute discipline que j'avais demandé aux policiers d'attendre pour permettre à mon ami avec qui j'étais en train de discuter d'amener ma carte d'identité. Mais, c'était sans compter avec leur réaction. Ils m'avaient abreuvé d'injures, avant de m'embarquer dans leur voiture. C'est une fois au Commissariat que je me suis rebellé contre eux, lorsqu'ils ont réitéré leurs insultes. J'ai répliqué moi aussi, par des injures.
Furieux, ils se sont mis à me bastonner. C'est pour m'accabler davantage, le chef de la patrouille, Amdy Moustapha a mentionné dans le procès-verbal que j'ai déchiré sa chemise et je me suis attaqué à un détenu dans le violon. Alors que tout cela n'est qu'une histoire cousue de fil blanc », a contesté le prévenu.
Malgré cela, la parquetière qui a estimé que les faits sont constants et extrêmement graves, a requis deux mois ferme contre le prévenu.
La défense a par ailleurs, plaidé le renvoi des fins de la poursuite sans peine ni dépens, à titre principal. Et une application bienveillante de la loi, à titre subsidiaire.
Selon la robe noire, si les faits reprochés à son client étaient avérés, le chef de la patrouille qui a bidonné le procès-verbal allait comparaitre. « Mon client ne devrait pas certes, insulter les agents. Même s'ils ont été les premiers à le faire. Mais, on sait tous que certains agents de la force publique ont l'habitude de charger gratuitement les citoyens. Le chef de la patrouille a même mentionné dans le procès-verbal que mon client s'était lacéré tout le corps une fois dans le violon. Il s'était aspergé aussi du diluant. Ce sont des allégations qui ne tiennent pas la route. Parce que même notre montre, on l'enlève, avant d'entrer dans la chambre de sûreté », a relevé l'avocat.
Rendant sa décision, le juge qui est convaincu de la culpabilité du prévenu l'a condamné à une peine d'avertissement d'un mois avec sursis.
Kady FATY Leral