Le chef de l’Etat n’a pas été tendre avec les Sénégalais qui ont tendance à divulguer des informations sur la vie privée des gens, notamment sur leur état de santé.
Profitant de la cérémonie de pose de la 1ere pierre de la polyclinique de l’hôpital Principal de Dakar, le président Macky Sall soutient qu’un « hôpital militaire'', suppose une organisation, de la discipline et de la rigueur. Il ne doit pas être un hôpital passe-partout, ou l’anarchie règne en maître. La polyclinique de l’hôpital Principal sera un hôpital d’instruction militaire ». Poursuivant son discours, Macky Sall, indique, « le secret médical doit être un sujet de réflexion au Sénégal. Dans ce pays, les gens ont l’habitude de divulguer les maladies de leurs concitoyens. (J’ai aperçu un tel à l’hôpital, il a la Covid), ce n’est pas normal. Un médecin ne doit pas divulguer la maladie de son patient. Un personnel médical n’a pas le droit de violer le secret médical. Sans oublier, un inconnu qui se permet de dévoiler la maladie d’une tierce personne. Le secret médical doit être fondamental pour la polyclinique. Les autorités en passant par le président de la République, les ministres, ne veulent pas que leur maladie soit dévoilée. Beaucoup d’autorités ont peur d’aller dans les hôpitaux au Sénégal, même si elles doivent boiter pour aller à l’étranger, ils le feront pour se faire soigner à l’extérieur avec discrétion. On fera le nécessaire pour que les instructions soient données pour la préservation du secret médical », martèle le chef de l’Etat qui estime qu’avec l’ouverture de la polyclinique dans 14 mois, le Sénégal pourra accueillir des patients venus d'un peu partout en Afrique.
Pour rappel, Macky Sall a procédé, ce vendredi 26 novembre à la cérémonie de pose de la 1ere pierre de la Polyclinique de l’hôpital Principal de Dakar, qui sera érigée à quelques encablures dudit hôpital.