Le fait d’abuser sexuellement de sa belle-sœur (la petite sœur de l’épouse de son grand frère), a coûté huit années de réclusion criminelle à l’élève-maître Djibril Danfakha Diop. Elancé, teint noir et plutôt musclé, il a comparu hier mardi 29 mars 2022, au deuxième jour de la première session de l’année pour la Chambre criminelle de Diourbel, rapporte "L'As".
Poursuivi pour viol et pédophilie sur la petite A. Fall, âgée de moins de seize piges, l’accusé, d’un ton ironique, a traité sa victime «d’excellente comédienne capable d’interpréter les plus grands rôles».
«A deux reprises, Djibril Danfakha Diop a tenté d’abuser sexuellement de moi. La première fois, il m’a surprise dans mon sommeil et m’a tenu les deux mains avant d’introduire son doigt en moi. Mais la deuxième fois, toujours en pleine nuit, il a retiré ma culotte de force, avant de me pénétrer très violemment, alors que j’étais malade. C’est à partir de ce moment que je me suis décidée à quitter cette maison où j’étais venue assister ma grande sœur enceinte, pour rentrer chez mes parents à Sébikotane.
Et si je n’avais pas voulu le dénoncer dans un premier temps, c’était par pur souci de ne pas être la source de divorce de ma grande sœur qui est mariée à son grand frère. Mais quand ma sœur Anna m’a bombardée de questions pour savoir la raison pour laquelle j’avais décidé de quitter la maison à Diourbel, j’ai été contrainte de tout avouer. Et c’est après m’avoir conduite chez le médecin, qu’elle a déposé une plainte», a raconté la petite A. Fall à la barre.
Une version dégagée en touche par l’accusé, qui a juré sur tous les saints n’avoir jamais eu le moindre contact avec la plaignante. Pour Djibril Danfakha Diop, il s’agit d’un complot fomenté par la belle-famille pour lui nuire. Appelée à la barre, Anna Fall, la sœur de la victime, déclare que le policier El hadj Lamine Diop, grand frère de l’accusé, lui aurait confié que son frère est l’auteur des faits, avant de tenter de la persuader de retirer sa plainte.
Pourtant à l’enquête, Djibril Danfakha Diop avait admis qu’il filait le parfait amour avec la victime, qu’il embrassait et caressait lorsqu’ils étaient ensemble. Des déclarations corroborées par El hadj Lamine Diop qui, lui aussi, avait déclaré à l’enquête que celui-ci lui avait confié avoir fait des attouchements sexuels à la victime, en plus du viol.
Dans son réquisitoire, le procureur Farba Ngom a indiqué que les faits sont constants et que leur imputabilité à l’accusé Djibril Danfakha Diop ne souffre d’aucune ambiguïté. Le représentant du ministère public, qui s’est également appesanti sur les tergiversations du prévenu dans ses déclarations, parfois erronées, a souligné la mauvaise foi de celui-ci. Il a requis quinze années de réclusion criminelle pour la répression.
«Dans cette affaire, je ne me retrouve pas. C’est la première fois que je vois qu’on demande l’emprisonnement d‘un accusé sur la base des déclarations de son frère à l’enquête. Il appartient au tribunal de cerner les éléments dans ce dossier. Dans une Chambre criminelle, les éléments doivent être discutés dans les débats d’audience à la barre. Et les éléments constitutifs du dossier, ne permettent pas au tribunal d‘asseoir la culpabilité de mon client, ni pour le délit de viol, encore moins pour le délit de pédophilie », a indiqué Me Assane Dioma Ndiaye, l’avocat commis d’office pour la défense de Djibril Danfakha Diop.
Il a plaidé à titre principal, l’acquittement de Djibril Danfakha Diop et à titre subsidiaire, l’acquittement au bénéfice du doute. Dans son délibéré rendu, la Cour a reconnu la culpabilité de Djibril Danfakha Diop, avant de le condamner à huit ans de réclusion criminelle.
Poursuivi pour viol et pédophilie sur la petite A. Fall, âgée de moins de seize piges, l’accusé, d’un ton ironique, a traité sa victime «d’excellente comédienne capable d’interpréter les plus grands rôles».
«A deux reprises, Djibril Danfakha Diop a tenté d’abuser sexuellement de moi. La première fois, il m’a surprise dans mon sommeil et m’a tenu les deux mains avant d’introduire son doigt en moi. Mais la deuxième fois, toujours en pleine nuit, il a retiré ma culotte de force, avant de me pénétrer très violemment, alors que j’étais malade. C’est à partir de ce moment que je me suis décidée à quitter cette maison où j’étais venue assister ma grande sœur enceinte, pour rentrer chez mes parents à Sébikotane.
Et si je n’avais pas voulu le dénoncer dans un premier temps, c’était par pur souci de ne pas être la source de divorce de ma grande sœur qui est mariée à son grand frère. Mais quand ma sœur Anna m’a bombardée de questions pour savoir la raison pour laquelle j’avais décidé de quitter la maison à Diourbel, j’ai été contrainte de tout avouer. Et c’est après m’avoir conduite chez le médecin, qu’elle a déposé une plainte», a raconté la petite A. Fall à la barre.
Une version dégagée en touche par l’accusé, qui a juré sur tous les saints n’avoir jamais eu le moindre contact avec la plaignante. Pour Djibril Danfakha Diop, il s’agit d’un complot fomenté par la belle-famille pour lui nuire. Appelée à la barre, Anna Fall, la sœur de la victime, déclare que le policier El hadj Lamine Diop, grand frère de l’accusé, lui aurait confié que son frère est l’auteur des faits, avant de tenter de la persuader de retirer sa plainte.
Pourtant à l’enquête, Djibril Danfakha Diop avait admis qu’il filait le parfait amour avec la victime, qu’il embrassait et caressait lorsqu’ils étaient ensemble. Des déclarations corroborées par El hadj Lamine Diop qui, lui aussi, avait déclaré à l’enquête que celui-ci lui avait confié avoir fait des attouchements sexuels à la victime, en plus du viol.
Dans son réquisitoire, le procureur Farba Ngom a indiqué que les faits sont constants et que leur imputabilité à l’accusé Djibril Danfakha Diop ne souffre d’aucune ambiguïté. Le représentant du ministère public, qui s’est également appesanti sur les tergiversations du prévenu dans ses déclarations, parfois erronées, a souligné la mauvaise foi de celui-ci. Il a requis quinze années de réclusion criminelle pour la répression.
«Dans cette affaire, je ne me retrouve pas. C’est la première fois que je vois qu’on demande l’emprisonnement d‘un accusé sur la base des déclarations de son frère à l’enquête. Il appartient au tribunal de cerner les éléments dans ce dossier. Dans une Chambre criminelle, les éléments doivent être discutés dans les débats d’audience à la barre. Et les éléments constitutifs du dossier, ne permettent pas au tribunal d‘asseoir la culpabilité de mon client, ni pour le délit de viol, encore moins pour le délit de pédophilie », a indiqué Me Assane Dioma Ndiaye, l’avocat commis d’office pour la défense de Djibril Danfakha Diop.
Il a plaidé à titre principal, l’acquittement de Djibril Danfakha Diop et à titre subsidiaire, l’acquittement au bénéfice du doute. Dans son délibéré rendu, la Cour a reconnu la culpabilité de Djibril Danfakha Diop, avant de le condamner à huit ans de réclusion criminelle.