Vie sexuelle – Ces mineures qui investissent les centres de santé pour se prémunir de pilules
Une vie sexuelle de plus en plus très active est remarquée chez les filles mineures au Sénégal. Ces dernières prennent d’assaut les centres adaptés pour se prémunir de pilules ou se faire injecter des solutions contraceptives, dans le but de bien vivre leur « passion » sans tomber enceinte.
Chez les filles de moins de 18 ans au Sénégal, la sexualité est devenue monnaie courante. Ces mineures investissent les centres de santé, centres-conseil pour adolescents, dans le but de se faire prescrire des méthodes de contraception, afin d’éviter de tomber enceinte. A l’insu de leurs parents, elles mènent une vie sexuelle très active. C’est le cas de Ndèye (nom d’emprunt), 16 ans et élève dans un établissement scolaire de la banlieue dakaroise, interpellée par nos confrères du Populaire. Elle en parle comme d’une banalité et va jusqu’à généraliser dans le journal Vox Pop.
« Je ne suis pas la seule à utiliser les pilules. Dans nos établissements, des filles qui font la contraception sont nombreuses. Elles entretiennent des relations sexuelles avec leurs petits copains. Pour moi, utiliser les pilules est mieux que contracter une grossesse et être la risée de toute sa famille », dit elle avant de disculper sa maman pour accuser ses camarades de classe : « Ma mère ne sait pas que j’ai fait la contraception. Ce sont me copines de classe qui me l’ont conseillée. Et chaque trois mois, je fais une piqûre ».
Une autre élève de 16 ans et demi aborde directement le sujet et se confesse sans gêne. « C’est ma grande sœur qui m’a imposée la méthode du Dispo (piqûres). Ma mère savait que j’ai perdu ma virginité au village, elle m’a envoyée chez ma grande-sœur, aux Parcelles Assainies. Elle aussi, pour prendre ses précautions, m’a conseillé de faire le planning que j’ai accepté », raconte-t-elle.
Fatou Timera, a presque pété un câble en répondant à l’interpellation de nos confrères. Agée que de 17 ans, elle décrit l’utilisation des méthodes contraceptives chez les mineures comme un non-événement. « Il faut que vous arrêtiez de voir le mal partout. Ce que vous dénoncez, c’est ce que vous faites. Heureusement que ce n’est pas l’homme qui tombe enceinte, sinon le Sénégal serait à 40 millions d’habitants », dit-elle, frustrée par la question du journaliste.
Elle poursuit néanmoins : «si on fait ces méthodes de contraception, c’est pour échapper à la honte».
Igfm
Une vie sexuelle de plus en plus très active est remarquée chez les filles mineures au Sénégal. Ces dernières prennent d’assaut les centres adaptés pour se prémunir de pilules ou se faire injecter des solutions contraceptives, dans le but de bien vivre leur « passion » sans tomber enceinte.
Chez les filles de moins de 18 ans au Sénégal, la sexualité est devenue monnaie courante. Ces mineures investissent les centres de santé, centres-conseil pour adolescents, dans le but de se faire prescrire des méthodes de contraception, afin d’éviter de tomber enceinte. A l’insu de leurs parents, elles mènent une vie sexuelle très active. C’est le cas de Ndèye (nom d’emprunt), 16 ans et élève dans un établissement scolaire de la banlieue dakaroise, interpellée par nos confrères du Populaire. Elle en parle comme d’une banalité et va jusqu’à généraliser dans le journal Vox Pop.
« Je ne suis pas la seule à utiliser les pilules. Dans nos établissements, des filles qui font la contraception sont nombreuses. Elles entretiennent des relations sexuelles avec leurs petits copains. Pour moi, utiliser les pilules est mieux que contracter une grossesse et être la risée de toute sa famille », dit elle avant de disculper sa maman pour accuser ses camarades de classe : « Ma mère ne sait pas que j’ai fait la contraception. Ce sont me copines de classe qui me l’ont conseillée. Et chaque trois mois, je fais une piqûre ».
Une autre élève de 16 ans et demi aborde directement le sujet et se confesse sans gêne. « C’est ma grande sœur qui m’a imposée la méthode du Dispo (piqûres). Ma mère savait que j’ai perdu ma virginité au village, elle m’a envoyée chez ma grande-sœur, aux Parcelles Assainies. Elle aussi, pour prendre ses précautions, m’a conseillé de faire le planning que j’ai accepté », raconte-t-elle.
Fatou Timera, a presque pété un câble en répondant à l’interpellation de nos confrères. Agée que de 17 ans, elle décrit l’utilisation des méthodes contraceptives chez les mineures comme un non-événement. « Il faut que vous arrêtiez de voir le mal partout. Ce que vous dénoncez, c’est ce que vous faites. Heureusement que ce n’est pas l’homme qui tombe enceinte, sinon le Sénégal serait à 40 millions d’habitants », dit-elle, frustrée par la question du journaliste.
Elle poursuit néanmoins : «si on fait ces méthodes de contraception, c’est pour échapper à la honte».
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