La Professeure Sidibé n’y est pas allée par quatre chemins pour expliquer les raisons qui sont à l’origine de sa rupture avec le président de la République. Selon elle, le directeur de Cabinet de Macky Sall l’a reçu pour lui dire qu’il s’était opposé, il y a de cela quelques mois, à son limogeage parce qu’elle avait parlé de manque de communication entre elle et le président de la République, « parce qu’à l’époque, j’avais dit que si on s’était parlé, on ne lui aurait pas jeté des cailloux à l’Université », a fait savoir Mme Sidibé qui ajoute que ce dernier lui a rappelé son point de vue opposé à celui de son Collègue, ministre conseiller à propos de l’interprétation d’un article de la Constitution. « Il m’a dit que la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, c’était l’affaire Karim Wade » a-t-elle précisé.
Sur ce point, Mme Sidibé dit ne rien regretter. « Je le referai si c’était à refaire », insiste-t-elle avant de préciser qu’elle n’a pas eu de problèmes personnels avec le président de la République, même si elle s’empresse de dire que son compagnonnage avec ce dernier a été « pleine d’embûches ». « J’ai souffert à la présidence de la République. Il y a eu un désaccord profond sur le manque de concertation de réflexion pour apporter des solutions propices à l’épanouissement du peuple sénégalais. Il n’y avait pas de cadre d’expression en dehors des notes. Dieu sait que j’en ai fait plus de 100 adressées au président de la République », fait-elle savoir. Pour elle « Un conseiller, c’est pour s’asseoir avec le Président et lui parler les yeux dans les yeux. Quand ce n’est pas possible, on utilise les voies qui sont possibles ».
Sur ce point, Mme Sidibé dit ne rien regretter. « Je le referai si c’était à refaire », insiste-t-elle avant de préciser qu’elle n’a pas eu de problèmes personnels avec le président de la République, même si elle s’empresse de dire que son compagnonnage avec ce dernier a été « pleine d’embûches ». « J’ai souffert à la présidence de la République. Il y a eu un désaccord profond sur le manque de concertation de réflexion pour apporter des solutions propices à l’épanouissement du peuple sénégalais. Il n’y avait pas de cadre d’expression en dehors des notes. Dieu sait que j’en ai fait plus de 100 adressées au président de la République », fait-elle savoir. Pour elle « Un conseiller, c’est pour s’asseoir avec le Président et lui parler les yeux dans les yeux. Quand ce n’est pas possible, on utilise les voies qui sont possibles ».
Pour ce qui est des perspectives de son parti Car Leneen, elle soutiendra : « Les militants sont là et je suis sûre qu’ils seront mécontents si aujourd’hui, au moment T où nous nous trouvons, je vous dis que de serais candidat alors que eux n’en n’ont pas encore décidé. Si je dois être candidate, ce sont les militantes et les militants qui me porteront et qui porteront l’information à l’attention du peuple Sénégalais ».
Et quid de son avenir dans Benno Bokk Yakaar ? Amsatou Sow Sidibé fait dans le flou : « Wait and see ». Elle fera toutefois savoir que « (ses) bras sont ouverts à toutes et à tous ceux qui pensent que l’on peut travailler ensemble pour un Sénégal de rupture ».
Et quid de son avenir dans Benno Bokk Yakaar ? Amsatou Sow Sidibé fait dans le flou : « Wait and see ». Elle fera toutefois savoir que « (ses) bras sont ouverts à toutes et à tous ceux qui pensent que l’on peut travailler ensemble pour un Sénégal de rupture ».