L’enquête ouverte par la police a permis de savoir que les chèques ont été volés par la fille adolescente de la partie civile, sur incitation de son ami, M. Ba, élève en classe de première dans un lycée de la place.
«C’est M. Ba qui m’a demandé de me procurer des chèques vierges de mon père pour les lui remettre. Ainsi, il allait se charger du retrait et en contrepartie, j’allais recevoir ma part. Comme cela m’intéressait, j’ai photographié la signature de mon père à partir du bulletin de notes de mon frère. Et, je lui ai envoyé la photo. Quelques jours plus tard, il s’est présenté dans notre école pour me remettre 100 mille, en m’expliquant que seul un chèque de 400 mille a été retiré. Il s’est partagé le reste de la somme avec celui qui fait le retrait et celui qui a imité la signature », explique l’adolescente de 15 ans aux enquêteurs.
C’est sur ces entrefaites que la partie civile a attrait ce lundi, M. Ba et ses deux acolytes O. Djigo et S. Ndiaye devant le tribunal des flagrants délits de Dakar.
Interpellé, M. Ba soutient n’avoir reçu que 300 mille francs Cfa. Une somme qui lui a permis d’acheter un portable et des habits.
Quant à O. Djigo, il déclare avoir reçu 160 mille FCfa. Il sera suivi du nommé S. Ndiaye qui soutient avoir effectué les retraits, moyennant une commission de 200 mille FCfa.
L’avocat de la partie civile a réclamé 1 million, à titre de dommages et intérêts contre O. Djigo et S. Ndiaye. Du moment que, dit-il, le père du jeune M. Ba a déjà désintéressé la partie civile de ses 1 million 200 FCfa.
Dans son réquisitoire, le maître des poursuites a requis six mois ferme contre M. Ba et ses deux acolytes, pour association de malfaiteurs, usage de chèques volés, faux et usage de faux et recel.
Un réquisitoire, jugé trop sévère par la défense, qui a plaidé la relaxe pour le chef d’association de malfaiteurs.
Pour les autres chefs, les robes noires ont sollicité une application bienveillante de la loi.
Une plaidoirie suivie par le tribunal qui a condamné les prévenus à une peine d’avertissement de six mois, assortis de sursis. Quant à O. Djigo et S. Ndiaye, ils devront payer solidairement 300 mille francs Cfa à la partie civile.
«C’est M. Ba qui m’a demandé de me procurer des chèques vierges de mon père pour les lui remettre. Ainsi, il allait se charger du retrait et en contrepartie, j’allais recevoir ma part. Comme cela m’intéressait, j’ai photographié la signature de mon père à partir du bulletin de notes de mon frère. Et, je lui ai envoyé la photo. Quelques jours plus tard, il s’est présenté dans notre école pour me remettre 100 mille, en m’expliquant que seul un chèque de 400 mille a été retiré. Il s’est partagé le reste de la somme avec celui qui fait le retrait et celui qui a imité la signature », explique l’adolescente de 15 ans aux enquêteurs.
C’est sur ces entrefaites que la partie civile a attrait ce lundi, M. Ba et ses deux acolytes O. Djigo et S. Ndiaye devant le tribunal des flagrants délits de Dakar.
Interpellé, M. Ba soutient n’avoir reçu que 300 mille francs Cfa. Une somme qui lui a permis d’acheter un portable et des habits.
Quant à O. Djigo, il déclare avoir reçu 160 mille FCfa. Il sera suivi du nommé S. Ndiaye qui soutient avoir effectué les retraits, moyennant une commission de 200 mille FCfa.
L’avocat de la partie civile a réclamé 1 million, à titre de dommages et intérêts contre O. Djigo et S. Ndiaye. Du moment que, dit-il, le père du jeune M. Ba a déjà désintéressé la partie civile de ses 1 million 200 FCfa.
Dans son réquisitoire, le maître des poursuites a requis six mois ferme contre M. Ba et ses deux acolytes, pour association de malfaiteurs, usage de chèques volés, faux et usage de faux et recel.
Un réquisitoire, jugé trop sévère par la défense, qui a plaidé la relaxe pour le chef d’association de malfaiteurs.
Pour les autres chefs, les robes noires ont sollicité une application bienveillante de la loi.
Une plaidoirie suivie par le tribunal qui a condamné les prévenus à une peine d’avertissement de six mois, assortis de sursis. Quant à O. Djigo et S. Ndiaye, ils devront payer solidairement 300 mille francs Cfa à la partie civile.