Le Fisc américain a transmis à la Justice française des informations relatant dans les détails ces transactions.
Il ressort de ces éléments que c’est un homme d’affaires brésilien, Arthur Menezes Soares qui a effectué les paiements à Papa Massata Diack en passant par une société offshore, histoire de brouiller les pistes. Le 29 septembre 2009, soit trois jours avant l’attribution des Jeux olympiques de 2016, Matlock capital, une société de Arthur Soares logée dans les îles vierges britanniques, a transféré deux millions de dollars dans les comptes de Pamodzi, la société de Papa Massata Diack.
Le journal « Libération », qui donne l’rinformation dans sa livraison du jour, renseigne que le 2 octobre d’ailleurs de la même année, le fils de Lamine Diack a fait, à son tour, deux virements vers des boutiques de montres de luxe à Paris.
Le Parquet de Rio est formel : « le contenu des mails démontre que l’argent n’était pas destiné à une personne, mais un groupe de personnes que Papa Massata Diack désignait sous l’appelation « nos amis ».
Ces mais révélés dans la livraison d’hier de "Libération", laissent à penser qu’il y a eu d’autres versements en plus des deux millions de dollars mis en cause.
Dans tous les cas, indique le journal, le CIO a annoncé hier avoir suspendu provisoirement le Comité olympique brésilien (COB), en raison de l’implication de son ancien président, Carlos Nuzman, dans une affaire d’achat de voix dans le but d’attirer les JO à Rio. Le CIO a également suspendu M. Nuzman de toutes ses fonctions et droits de membres honoraires, l’excluant notamment de la Comission de coordination des JO-2020 à Tokyo.
Concernant le COB, la Commission exécutive a justifié sa décision (prise sur recommandation de son commission d’éthique présidée par l’ancien SG de l’ONU, Ban Ki-Moon) par le fait que « le COB et son président, Carlos Nuzman, étaient responsables de la candidature de Rio de Janeiro en 2019 ».
Par conséquent, le COB n’est plus en capacité de recevoir des subventions de la part du CIO mais l’intérêt des athlètes brésiliens sera préservé : « le CIO acceptera l’inscription d’une délégation brésilienne aux Jeux d’hiver de PyeongChang 2018 et à toutes les autres compétitions auxquelles le COB sera invité », rassure le CIO.
Il ressort de ces éléments que c’est un homme d’affaires brésilien, Arthur Menezes Soares qui a effectué les paiements à Papa Massata Diack en passant par une société offshore, histoire de brouiller les pistes. Le 29 septembre 2009, soit trois jours avant l’attribution des Jeux olympiques de 2016, Matlock capital, une société de Arthur Soares logée dans les îles vierges britanniques, a transféré deux millions de dollars dans les comptes de Pamodzi, la société de Papa Massata Diack.
Le journal « Libération », qui donne l’rinformation dans sa livraison du jour, renseigne que le 2 octobre d’ailleurs de la même année, le fils de Lamine Diack a fait, à son tour, deux virements vers des boutiques de montres de luxe à Paris.
Le Parquet de Rio est formel : « le contenu des mails démontre que l’argent n’était pas destiné à une personne, mais un groupe de personnes que Papa Massata Diack désignait sous l’appelation « nos amis ».
Ces mais révélés dans la livraison d’hier de "Libération", laissent à penser qu’il y a eu d’autres versements en plus des deux millions de dollars mis en cause.
Dans tous les cas, indique le journal, le CIO a annoncé hier avoir suspendu provisoirement le Comité olympique brésilien (COB), en raison de l’implication de son ancien président, Carlos Nuzman, dans une affaire d’achat de voix dans le but d’attirer les JO à Rio. Le CIO a également suspendu M. Nuzman de toutes ses fonctions et droits de membres honoraires, l’excluant notamment de la Comission de coordination des JO-2020 à Tokyo.
Concernant le COB, la Commission exécutive a justifié sa décision (prise sur recommandation de son commission d’éthique présidée par l’ancien SG de l’ONU, Ban Ki-Moon) par le fait que « le COB et son président, Carlos Nuzman, étaient responsables de la candidature de Rio de Janeiro en 2019 ».
Par conséquent, le COB n’est plus en capacité de recevoir des subventions de la part du CIO mais l’intérêt des athlètes brésiliens sera préservé : « le CIO acceptera l’inscription d’une délégation brésilienne aux Jeux d’hiver de PyeongChang 2018 et à toutes les autres compétitions auxquelles le COB sera invité », rassure le CIO.