Les enquêteurs de la protection de la famille l'ont interpellé, mercredi, vers 17 heures, à l'aéroport d'Orly, alors qu'il allait embarquer pour son pays d'origine, le Sénégal. L'affaire commence, rapporte le journal, lorsque deux fillettes rentrent des cours de Coran dispensés par ce maître coranique chez une voisine. L'une d'elle se plaint d'avoir subi une agression sexuelle de sa part. Vers 21h30, le frère aîné de la petite, prévenu, joint le professeur au téléphone et lui donne rendez-vous. Sur place, le marabout est emmené en voiture dans un parking souterrain des Mureaux. Emmenée à son tour, l'enfant répète ses accusations. Selon elle, son professeur a introduit sa main dans sa culottes. Le mis en cause est alors passé à tabac par toute la famille avant d'être relâché.
C'est alors qu'il se précipite au commissariat pour déposer plainte. Ce qui a valu une condamnation légère aux frères de la fillette. Cependant, une enquête a été ouverte sur les violences sexuelles qu'aurait subi l'enfant. Les policiers découvrent que ce jour de novembre, l'enseignant coranique, qui réside depuis longtemps au foyer Coallia de la Ville avec son père, donnait des cours au domicile de la grand-mère d'une des trois victimes. Il aurait profité d'un moment où il était seul avec les trois enfants pour leur caresser la poitrine et le sexe. "Les constatations gynécologiques prouvent même que l'une d'elle a été violée", précise une source proche de l'affaire.
Placé en garde à vue, le professeur a nié, lors de ses auditions, avoir touché aux enfants.
C'est alors qu'il se précipite au commissariat pour déposer plainte. Ce qui a valu une condamnation légère aux frères de la fillette. Cependant, une enquête a été ouverte sur les violences sexuelles qu'aurait subi l'enfant. Les policiers découvrent que ce jour de novembre, l'enseignant coranique, qui réside depuis longtemps au foyer Coallia de la Ville avec son père, donnait des cours au domicile de la grand-mère d'une des trois victimes. Il aurait profité d'un moment où il était seul avec les trois enfants pour leur caresser la poitrine et le sexe. "Les constatations gynécologiques prouvent même que l'une d'elle a été violée", précise une source proche de l'affaire.
Placé en garde à vue, le professeur a nié, lors de ses auditions, avoir touché aux enfants.