Le chef du village de Demba Diarra, Amadou Diarra, lance un cri de cœur : «Nous risquons de perdre tout notre cheptel d’ici la fin de la saison sèche. Les chiens errants attaquent nos veaux, moutons et chèvres en brousse, les blessent gravement et en arrivent à en tuer et faire leur festin. Nous n’en pouvons plus de souffrir et nous taire sur cette situation. C’est notre survie, en tant qu’humains, qui est menacée. Notre épargne est constituée par ce cheptel que nous vendons, au besoin, pour résoudre tous nos besoins sociaux et frais médicaux. »
Idem pour le village de Djimini, son chef, Oumar Sylla, embraie : «Les chiens qui s’attaquent à nos bêtes, ne sont pas d’ici.Ils viennent de la ville de Vélingara pour la plupart ou vivent dans la nature, sans maître. Pris par la faim, ils s’attaquent à un petit ruminant ou 1 veau à 2, 3 ou 4 et en viennent facilement à bout. Nous n’avons pas les moyens de garder nos bêtes en cage en saison sèche, faute de suffisamment d’aliments.»
La solution ? Amadou Diarra : «Nous prions les autorités locales et administratives de nous aider à procéder à leur empoisonnement collectif. C’était une pratique courante quand des chiens semaient la terreur et menaçaient des humains. Mais, nos demandes dans ce sens ne sont toujours pas satisfaites.»
A Djimini, l’on a été témoin d’une scène durant laquelle une chèvre était en train d’être démembrée par 3 chiens, agonisant sous le regard impuissant du propriétaire qui, finalement, a décidé de la tuer pour la consommation familiale, sans se poser des questions sur la consommabilité de la viande.
Le Quotidien
Idem pour le village de Djimini, son chef, Oumar Sylla, embraie : «Les chiens qui s’attaquent à nos bêtes, ne sont pas d’ici.Ils viennent de la ville de Vélingara pour la plupart ou vivent dans la nature, sans maître. Pris par la faim, ils s’attaquent à un petit ruminant ou 1 veau à 2, 3 ou 4 et en viennent facilement à bout. Nous n’avons pas les moyens de garder nos bêtes en cage en saison sèche, faute de suffisamment d’aliments.»
La solution ? Amadou Diarra : «Nous prions les autorités locales et administratives de nous aider à procéder à leur empoisonnement collectif. C’était une pratique courante quand des chiens semaient la terreur et menaçaient des humains. Mais, nos demandes dans ce sens ne sont toujours pas satisfaites.»
A Djimini, l’on a été témoin d’une scène durant laquelle une chèvre était en train d’être démembrée par 3 chiens, agonisant sous le regard impuissant du propriétaire qui, finalement, a décidé de la tuer pour la consommation familiale, sans se poser des questions sur la consommabilité de la viande.
Le Quotidien