L’Organisation mondiale de la santé (Oms) a appelé mercredi les personnes infectées par la variole du singe à éviter d’exposer les animaux au virus, après un premier cas rapporté de transmission de l’être humain au chien.
Un premier cas de transmission de la variole du singe de l’être humain au chien a été rapporté la semaine dernière dans le journal médical The Lancet – deux hommes contaminés qui ont transmis le virus à leur lévrier à Paris.
« C’est le premier cas rapporté de transmission de l’être humain à l’animal (…) et nous pensons que c’est la première fois qu’un chien est infecté », a commenté auprès de journalistes Rosamund Lewis, responsable technique à l’OMS pour la variole du singe.
Les experts, a-t-elle dit, étaient conscients du risque théorique de ce type de transmission et savent que les agences de santé publique ont déjà prévenu les personnes infectées de « se tenir éloignées de leurs animaux domestiques ».
Elle a néanmoins souligné que la « gestion des déchets est essentielle » pour réduire le risque de contamination de rongeurs et autre animaux en dehors du foyer domestique.
Lorsqu’un virus franchit une barrière entre espèces, cela suscite souvent de l’inquiétude concernant une mutation possiblement plus dangereuse. Mais selon Mme Lewis, aucune information à ce stade ne permet de dire que c’est le cas concernant la variole du singe.
« Il est néanmoins certain que dès que le virus se déplace dans un autre environnement touchant une autre population, il y a évidemment une possibilité qu’il se développe différemment et mute différemment », a-t-elle dit.
La principale préoccupation concerne les animaux vivant en dehors du foyer domestique.
« La situation la plus dangereuse survient lorsqu’un virus se déplace dans une petite population mammifère avec une forte densité d’animaux », a indiqué aux journalistes le directeur des situations d’urgence à l’OMS, Michael Ryan.
« C’est à travers le processus d’un animal infectant le suivant et le suivant et le suivant que l’on voit une rapide évolution du virus », a-t-il souligné.
Selon lui, il y a peu d’inquiétude à avoir concernant les animaux domestiques. « Je ne pense pas que le virus évolue plus vite avec un seul chien qu’avec une seule personne », a-t-il estimé, ajoutant que si « nous devons rester vigilants, les animaux de compagnie ne sont pas un risque ».
Selon le dernier bilan de l’OMS, 31.665 cas de variole du singe, dont 12 décès, ont été recensés dans le monde.
L’OMS a déclenché le 24 juillet le plus haut niveau d’alerte, l' »urgence de santé publique de portée internationale », pour renforcer la lutte contre la maladie.
AFP
Un premier cas de transmission de la variole du singe de l’être humain au chien a été rapporté la semaine dernière dans le journal médical The Lancet – deux hommes contaminés qui ont transmis le virus à leur lévrier à Paris.
« C’est le premier cas rapporté de transmission de l’être humain à l’animal (…) et nous pensons que c’est la première fois qu’un chien est infecté », a commenté auprès de journalistes Rosamund Lewis, responsable technique à l’OMS pour la variole du singe.
Les experts, a-t-elle dit, étaient conscients du risque théorique de ce type de transmission et savent que les agences de santé publique ont déjà prévenu les personnes infectées de « se tenir éloignées de leurs animaux domestiques ».
Elle a néanmoins souligné que la « gestion des déchets est essentielle » pour réduire le risque de contamination de rongeurs et autre animaux en dehors du foyer domestique.
Lorsqu’un virus franchit une barrière entre espèces, cela suscite souvent de l’inquiétude concernant une mutation possiblement plus dangereuse. Mais selon Mme Lewis, aucune information à ce stade ne permet de dire que c’est le cas concernant la variole du singe.
« Il est néanmoins certain que dès que le virus se déplace dans un autre environnement touchant une autre population, il y a évidemment une possibilité qu’il se développe différemment et mute différemment », a-t-elle dit.
La principale préoccupation concerne les animaux vivant en dehors du foyer domestique.
« La situation la plus dangereuse survient lorsqu’un virus se déplace dans une petite population mammifère avec une forte densité d’animaux », a indiqué aux journalistes le directeur des situations d’urgence à l’OMS, Michael Ryan.
« C’est à travers le processus d’un animal infectant le suivant et le suivant et le suivant que l’on voit une rapide évolution du virus », a-t-il souligné.
Selon lui, il y a peu d’inquiétude à avoir concernant les animaux domestiques. « Je ne pense pas que le virus évolue plus vite avec un seul chien qu’avec une seule personne », a-t-il estimé, ajoutant que si « nous devons rester vigilants, les animaux de compagnie ne sont pas un risque ».
Selon le dernier bilan de l’OMS, 31.665 cas de variole du singe, dont 12 décès, ont été recensés dans le monde.
L’OMS a déclenché le 24 juillet le plus haut niveau d’alerte, l' »urgence de santé publique de portée internationale », pour renforcer la lutte contre la maladie.
AFP