Qu’est-ce qui arrive à l’école sénégalaise ? A l’Université, des étudiants arrachent le micro à leurs professeurs. Dans certains Cem, on violente les professeurs…
Des excès qui ont atteint leur paroxysme avec le bureau du surveillant du lycée de Sindia qui a été incendié jeudi. Des formes de violences qui montrent une nouvelle façon de célébrer les grandes vacances par les élèves.
Erigé en lycée depuis l’année dernière, le lycée de Sindia a été le théâtre d’un incendie. Et c’est le bureau du surveillant qui a été pris pour cible. En effet, selon nos sources, certaines autorités du lycée ont été surprises de constater le lendemain (mercredi), vers 8 h, que la porte de la salle du bureau du surveillant a été défoncée.
Pour y voir plus clair, il a été constaté que des livres offerts par l’Association des parents d’élèves, quelques cahiers de texte et les fiches de pointage pour relever les absences des élèves ont été réduits en cendres. En plus de ces destructions, d’autres fiches d’absences ont été jetées dans la cour de l’école.
Et les autorités de l’école n’ont pas mis du temps pour alerter la gendarmerie de Popenguine. Une fois sur place, les pandores ont constaté que la porte du bureau a été défoncée, et à l’intérieur des fiches et des cahiers de texte brûlés. Selon une source proche du lycée, les documents incendiés concernent les classes de 5ème, 4ème et 3ème. Elle a précisé que les livrets de Bac et tous les autres documents importants étaient en lieu sûr dans le bureau du censeur.
Au niveau du lycée, certains membres du personnel pensent «que c’est l’oeuvre de certains élèves qui n’ont pas eu de bonnes notes et qui ont accusé beaucoup d’absences, car dans le bureau il y avait aussi des pneus qui étaient destinés à servir de support pour les seaux qui devaient recevoir de l’eau et du savon pour lutter contre la Covid-19».
Toujours selon eux, le lycée est souvent ciblé par des actes de sabotage, car depuis quelque temps, même les arbres qui ont été plantés dans la cour ont été arrachés
.Toutefois, ils ont déploré l’ampleur qui été donnée à cet événement et souligné que les images qui circulent dans les réseaux sociaux ne sont que des montages et pointent du doigt les fossoyeurs de l’école.
Quoi qu’il en soit, les éléments de la gendarmerie de Popenguine ont ouvert une enquête pour mettre la main sur les auteurs de cet incendie.
D‘ailleurs du côté des limiers, l’on renseigne que les auditions ont commencé et ciblé certains élèves qui sont soupçonnés d’avoir brûlés ces documents.
Le Quotidien
Des excès qui ont atteint leur paroxysme avec le bureau du surveillant du lycée de Sindia qui a été incendié jeudi. Des formes de violences qui montrent une nouvelle façon de célébrer les grandes vacances par les élèves.
Erigé en lycée depuis l’année dernière, le lycée de Sindia a été le théâtre d’un incendie. Et c’est le bureau du surveillant qui a été pris pour cible. En effet, selon nos sources, certaines autorités du lycée ont été surprises de constater le lendemain (mercredi), vers 8 h, que la porte de la salle du bureau du surveillant a été défoncée.
Pour y voir plus clair, il a été constaté que des livres offerts par l’Association des parents d’élèves, quelques cahiers de texte et les fiches de pointage pour relever les absences des élèves ont été réduits en cendres. En plus de ces destructions, d’autres fiches d’absences ont été jetées dans la cour de l’école.
Et les autorités de l’école n’ont pas mis du temps pour alerter la gendarmerie de Popenguine. Une fois sur place, les pandores ont constaté que la porte du bureau a été défoncée, et à l’intérieur des fiches et des cahiers de texte brûlés. Selon une source proche du lycée, les documents incendiés concernent les classes de 5ème, 4ème et 3ème. Elle a précisé que les livrets de Bac et tous les autres documents importants étaient en lieu sûr dans le bureau du censeur.
Au niveau du lycée, certains membres du personnel pensent «que c’est l’oeuvre de certains élèves qui n’ont pas eu de bonnes notes et qui ont accusé beaucoup d’absences, car dans le bureau il y avait aussi des pneus qui étaient destinés à servir de support pour les seaux qui devaient recevoir de l’eau et du savon pour lutter contre la Covid-19».
Toujours selon eux, le lycée est souvent ciblé par des actes de sabotage, car depuis quelque temps, même les arbres qui ont été plantés dans la cour ont été arrachés
.Toutefois, ils ont déploré l’ampleur qui été donnée à cet événement et souligné que les images qui circulent dans les réseaux sociaux ne sont que des montages et pointent du doigt les fossoyeurs de l’école.
Quoi qu’il en soit, les éléments de la gendarmerie de Popenguine ont ouvert une enquête pour mettre la main sur les auteurs de cet incendie.
D‘ailleurs du côté des limiers, l’on renseigne que les auditions ont commencé et ciblé certains élèves qui sont soupçonnés d’avoir brûlés ces documents.
Le Quotidien